Passés imparfaits.

9bis : Instinct maternel.

Dans la maison, Angela et Maura cuisinaient, alors que Henry et Jane, qui portait Lilas, étaient à la fenêtre, tentant de se faire discrets en espionnant les deux femmes. Ils essayaient de comprendre ce qu'elles se disaient, seulement ce n'était pas une grande réussite, ils avaient juste entendu quelques mots dit plus forts que d'autres, certains d'ailleurs dont ils se seraient bien passé. Seulement depuis une longue minute maintenant, les deux femmes ne bougeaient plus.

-C'est bon signe quand elles restent immobiles à se fixer dans les yeux? Interrogea Jane.

-Elles ne bougent pas du tout? Demanda Maura depuis la cuisine, étonnée.

-Pas d'un pouce, je me demande même si elles respirent. Répondit la brune.

-La dernière fois qu'elles ont fait ça, ça c'est bien terminé. Se souvint finalement Henry. Elles s'étaient engueulées et elles se tenaient comme ça dans le salon, je les espionnais pour savoir ce qu'il se passait, et d'un coup elles se sont sauté dessus pour s'embrasser. Il afficha une grimace avant de reprendre. Après elles sont tombées sur le canapé, et je suis parti parce que je voulais surtout pas savoir la suite.

-Elles sont impossibles. Sourit Jane dans un soupir, en continuant de regarder par la fenêtre.

-C'est toi qui dis ça Janie. Se moqua Angela. Je vous ai trouvé dans des positions plus que gênantes toi et Maura. Déclara-t-elle faisant rougir la blonde à côté d'elle.

-Je veux pas savoir, je veux pas savoir. Se plaignit Henry en plaquant ses mains sur ses oreilles et se tournant. Je peux aider à faire quelque chose? Genre mettre la table? Proposa-t-il pour passer à autre chose.

-Tu es vraiment bien élevé. Sourit Angela, toujours aussi admirative du comportement d'Henry.

Elle lui donna une pile d'assiettes et le laissa mettre le couvert, alors qu'elle se re-concentrait sur le plat.

-Jane. Appela Maura. Viens là, laisse les tranquille et occupe toi du repas de notre fille s'il te plaît. Réclama-t-elle gentiment.

-Tout de suite madame. Plaisanta Jane en venant vers elle laissant les deux femmes.

Alors qu'ils vaguaient tous à leurs occupations, la porte d'entrée s'ouvrit et Regina et Emma entrèrent, les surprenant tous.

-Mais comment-

-On est passé par la cour, vous aviez oublié de fermer cette porte. Signala Emma coupant son fils.

Elles s'avancèrent, côte à côte mais sans contact physique, vers la cuisine où ils étaient tous.

-Problème réglé? Demanda Jane.

-Problème réglé. Acquiesça Emma, sa femme faisant de même d'un signe de tête.

-Vous vous en voulez plus? Continua Henry.

-Non chéri. Répondit Regina.

-Amoureuses et heureuses? S'assura Jane.

-Oui Rizzoli. Soupira la blonde.

-Prouvez le. Réclama Henry.

-Comment ça "prouvez le"? Demanda Regina surprise.

-Prouvez le que vous vous en voulez plus. Reprit Henry, très sérieux. Embrassez vous.

-Si on s'embrasse tu nous croiras? Demanda Regina.

Leurs fils hocha la tête, et Emma attrapa les hanches de sa femme qui enlaça ses épaules. Elles penchèrent lentement la tête et scellèrent leurs lèvres dans un doux baiser. Sur la terrasse, après être restées immobiles quelques minutes, elles avaient lâché dans un accord parfait un "je t'aime" qui les avait chamboulé, et résultat elles s'étaient tombées dans les bras pour s'embrasser passionnément, à en perdre le souffle. Mais là, devant leurs proches, le baiser était juste tendre et délicat. Elles finirent par se séparer et remarquèrent alors le sourire de tout le monde.