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le 15 juillet 2013, les parents de Cam devaient partir en voyage en Grèce.
leur avion était programmé aux alentours de 9h, si je ne dis pas de bêtises.
et c'est d'ailleurs pour ça que Cam m'a ouvert la porte si facilement, parce que, croyez le ou non, elle n'était pas si commode que ça, surtout lorsque ses parents étaient là !

comme les parents de Cam n'étaient pas là, son frère, Turo, avait décidé d'organisé une petite fête.
d'abord vers 14h, ses amis les plus proches se sont ramenés, puis vers 18h, une vingtaine de personnes étaient présentes dans la baraque.

ça s'annonçait déjà mouvementé !
aux alentours de 20h, Ugo était déjà très très proche d'une fille, une brune dont j'ignore encore le prénom !
ils se léchaient dans le cou, puis mélangeaient leurs langues juste après..
c'est un mec cool Ugo, mais il embrasse beaucoup trop de filles.

il y avait beaucoup d'alcool à cette soirée là.
beaucoup, beaucoup, beaucoup.
Cam dansait avec d'autres filles et un garçon les fixaient du regard, affalé dans un canapé.
Ugo galochait toujours sa jolie brune.
moi ? je roulais des joints et je charmais des filles.

eh oui, forcément, j'étais devenu accro aux joints, et j'adorais blablater de jolies paroles à de jolies meufs.

vers 1h du matin, Cam est apparue sous mes yeux, ça faisait au moins 2h que je ne l'avait pas vue, ou peut être 30 minutes. la notion du temps était probablement le dernier de mes soucis à ce moment là.
elle est venue, s'est servie un verre de Malibu sous mes yeux, elle m'a regardé avec son petit sourire malin, puis... avant de disparaître à nouveau, elle a embrasser mes lèvres, encore une fois.

bien que mon état était pitoyable, je commençais à me demander si je n'avais pas un certain effet auprès du petit cœur de Cam.

il était 6h du matin, lorsque je me suis réveillé.
j'étais dans un lit aux draps noirs et bordeaux.
j'avais un mal de crâne pas possible et une envie de pisser digne des meilleurs jardiniers.
je me suis levé, pour rejoindre les toilettes, puis j'ai vu un emballage de capote sur le sol.
aucun souvenir, ne serait-ce le moment où mon corps a heurter le matelas, poussé par une force inconnue.
quand j'ai voulu ouvrir la porte des toilettes, elle était verrouillée.
« attends. »
j'attends.
la porte s'est ouverte et j'ai vu Cam, du maquillage avait coulé sur l'entièreté de son visage mais elle était toujours aussi belle et douce.
elle m'a dit « oh, c'est toi... je retourne au lit, je t'attends. »

et c'est là, qu'un milliard de questions se sont posées dans ma tête.

léoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant