L'inconnu. [JIN]

Chapitre 15

Ça y est, je vais mourir.

Je ne sais pas ce que ce cinglé va faire de moi, mais avec tous les corps sans vie qui jonchent le sol j'en ai un aperçu. Je décide de ne plus bouger et de me laisser faire, de toute façon je n'ai plus aucune chance de m'en sortir vivante.
J'abandonne.
Il peut maintenant faire ce qu'il veut de moi, peut m'importe. Mais je regarde du coin de l'œil mon amie, en pleure à coté de moi et me dis que elle, elle ne mérite pas ça. Elle commençait à avoir une belle vie avec son fils, elle s'en sortait enfin et elle se retrouve ici. C'est décidément injuste.

L'individu s'approche à nouveau de moi et me lance un regard effrayant. Il veut certainement me faire peur et ça marche. Je comprends que je vais vivre une horreur, je vais mourir dans d'attroces souffrances. Il se met à regarder tout autour de lui, jusqu'à poser ses pupilles sur une petite table assez éloignée dans la pièce. Je ne l'avais même pas remarqué, c'est pour dire.
Il se dirige vers cette dernière et observe longuement les objets se trouvant dessus. Je n'arrive pas à distinguer clairement ce qu'il s'y trouve, mais je sais que je vais detester, ce sont surement des objets de torture.

Après s'être emparé de l'un d'entre eux, il se tourne à nouveau vers moi et s'avance d'un pas rapide. Je tourne ma tête une dernière fois vers Rita et lui lance un regard d'adieu, acceptant mon sort. J'arrive à distinguer sur son visage rempli de larmes, un léger sourire d'au revoir diriger en ma direction. À la suite de ça, je prends une grande bouffée d'air et me prépare psychologiquement à ce qu'il va suivre.

L'homme arrive en un temps bref devant moi et prend l'initiative de soulever mon tee-shirt. Je le laisse faire. De toute manière, je ne peux pas l'en empêcher, mes membres sont tous attachés. Après l'avoir remonté jusqu'à ma poitrine, il approche l'objet métalique qu'il a entre ses paumes vers mon ventre. Je sers mes mains et sens une douleur attroce envahir mon corps lorsque qu'il perce ma peau de son poignard. Je lâche un cri terrible en sentant remonter son couteau le long de mon ventre jusqu'à la naissance ma poitrine.

«- Ahhh ! Hurle-je en vain.»