Ne saurais-je comment me délier de ceci ? Finalement, c'est venu si facilement, pourquoi donc serait-ce si compliqué de s'en détacher ?
Oh, oui, peut être que je me protège. On me dit ça. Ai-je besoin d'être protégée, seulement ? M'atteint-on, seulement ? Me peut-on, seulement ?Oui, c'est bien cela. Rien ni personne. Absolument personne, aucun n'être ne m'atteint.
Enfin, peu importe.
Peu m'en importe, en tout cas. Quelles discussions fades, que nous tenons là. Quelle conviction incolore, si incolore. Quel échec de créer être vivant doté de parole si bonnement développée qu'il se lasse jusqu'à platitude.
Si ennuyeuse. Elle m'ennuie moi, cette platitude.
Ne parlons nous pas de ma personne ? Ma propre personne ? Seigneur, quelle chance je vous offre. Quelle inconscience de ne savoir déceler celle ci plutôt que d'une autre. Les autres, ils ne sont pas moi. Non, je ne suis pas les autres, moi.
Cela ne rend-il pas l'attrait plus tentant ? Là, juste là. C'est une perche tendue qui n'attend que d'être prise. Oh, cela ne plaît pas. Je sais bien que cet amour ne plaît pas. On dit des dieux qu'ils n'ont qu'à rester entre eux. Quelle règle je viole donc ici ? Nous ne parlons en rien d'un amour interdit, uniquement d'un amour spécial, un amour qui ne ressemble à aucun autre et dont autrui est rejeté, ce qui n'est pas pour me déplaire, au contraire des autres. Et seulement, l'avis des autres m'intéresse-t-il ? Que pourrais-je faire de tous ces avis, toutes ces pensées si tumultueuses, chacunes dirigées vers ma personne. Mon unique personne.Elles ne passent pas le miroir. Elles ne passent pas le reflet. Cette onde, que je vois, quel calme qu'elle projette. C'est paisible, si paisible. Ce reflet qui ondule au désir des quelques courants, ou plutôt qui se laisse porter, unique abandon à la nature, qui ne laisse en rien passer les réflections toute somme plus envieuses les unes que les autres.
Quelle sérénité je vois. Ce miroir humide qui me montre la plus belle chose que je ne verrai de mes yeux. Pourquoi dieu me limiter à un reflet ? Pourquoi ne pourrais-je pas effleurer cette enveloppe charnelle, côtoyer l'être qui somnole sous la peau si blanche d'impuretées, dont les seules inquiétantes marques sont ces quelques lettres gravées sous la peau.
Serait-ce là l'expression d'une quelconque punition dont je ne saurais que faire ?
Soit. J'en suis punie. J'en suis maudite.Et pourtant, ne dit-on pas que du plus important, du principal, découlent les 6 autres ? C'est bien ce qui est décrit, oui. C'est bien ce qui arrive, oui.
Oh, si belle enveloppe qui ne laisse apparaître de la grandissante moisissure de l'âme que l'encre noire sous l'épiderme, approches toi. Approches toi de la surface.Plus près encore, plus près, laisses moi te toucher, t'effleurer seulement.
S U P E R B I A
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Œuvres Uniques.
DiversosJ'ai écrit des trucs. Des histoires/nouvelles qui ne prendront qu'un seul unique chapitre. Une sorte de rant book, mais en plus sérieux et avec des idées un minimum abouties. Ou pas lol