Mon professeur (Terminée)

Spencer -9-

   Je sors de la salle français et me dirige vers la salle de maths.
Je suis toute chose a l'idée de le revoir après la dernière fois.
Il m'a vue presque nue et m'a embrassé sans rien dire. J'espère qu'il me dira quelque chose aujourd'hui.

Je me frotte la tête en arrivant de la porte, je toque et il m'ouvre à la seconde qui suivait. Je le regardai impressionnée. Je ne l'avais jamais vue aussi beau. Ses cheveux blond me semblais être de l'or, étais-ce la lumière ? Où étais-ce le fait des événements précédant ?

Il avait une chemise noir déboutonnée jusqu'à ses tétons et un jean noir.
Il me paraissait plus jeune, ses yeux verts ressortaient comme des émeraudes.
- Bonjour ! Entre et assied toi à ta place. J'ai déjà posé une feuille de maths sur ta table. Cette fois-ci remplie la.
Ma vision avait changé. Il était resté le prof de maths sévère et chiant.
Je lui lançai un regard menaçant et lui sourit. Je m'assis à ma place et le regardais. Je voulais le défier à tenir le coup. Après tout il m'avait embrassé, il devait donc avoir des sentiments pour moi. Mais il me regardai un court instant, l'air de ne pas comprendre ce que je faisais puis se remit à son bureau et écrit.

Dix minutes passait, je ne l'avais pas quitter du regard.
- Vous n'allez pas ne rien me dire pendant toute l'heure ?
- Si.
- Et vous voulez que je chante pour briser le sort ?
Il rit discrètement.
- Oui.
- Mais vous m'avez déjà entendu chantée tout à l'heure.
- Non, je t'ai surpris, tu na pas voulu chanter pour moi.
- Mais ! C'est la même chose !
- Non. Chante pour moi et je te parlerais.
Je souffle. Il est décidé à être chiant.

Je repensais à ma mère, à ce qu'elle m'avait dit, et je repensais à Carl.
Apparement je chantais bien, je n'avais donc rien à craindre. Et puis, si je le fais, il me parlerais. J'arrêterai de penser qu'il pourrait il y avoir quelque chose entre nous et pourrai me concentrer pour mon année.

Je vais le faire.

- Ok. Je vais chanter.
- Tu est sure ?
- Hum...Oui !

Hum...non.

Je me levai. Il ne souriait toujours pas. Il me regardait toujours d'un regard impassible.

Je fermais les yeux et imaginais ma mère me regarder. Comme quand j'avais dix ans. Je soufflais un bon coup et fit comme si j'étais seule.

Je commençais à chanter ma chanson préférée, Dangerous Woman de Ariana Grande.
- Makes me feel like a dangerous woman !

Je dansais en même temps de chanter sans ne m'en rendre vraiment compte.

Je donnais le meilleur de moi même. Jusqu'à ce que je finis la musique. Je rouvrais les yeux et aperçu mon prof souriant amusé, il semblait avoir les yeux qui pétillait.
J'étais gêné, je baissait le regard.

Pourquoi j'ai fait ça ?

Mon professeur ne parlait pas pendant deux minutes
- Tu est superbe ! Ta voix me provoque des frissons.

Des frissons ? Sérieux ?

- Les frissons sont principalement péjoratif rigolais-je.
- Sauf que la, c'est pour te dire comme j'ai aimé.

Je souris comme une imbécile. J'étais encore sous le choc d'avoir réussi à chanter.
Mr.Dans se leva et s'approchait de moi.
Je tremblais.

Qu'allait-il encore se passer ?

Puis il pris mes joues dans ses mains et m'embrassa.
Lorsqu'il s'arrêta, l'on se regardaient, les yeux plongés les uns dans les autres.
- Tu as des questions ? Me demanda t'il.
- Oui, j'en ai deux. Premièrement, comment vous appelez-vous ?
- Spencer, c'est d'origine anglaise comme mon nom.
- C'est jolie !
- Ta deuxième question ?
- Est-ce que vous m'aimez ?
J'espérais qu'il réponde quelque chose qui me fasse plaisir.

- Je me surprend moi même, aimer une de mes élèves n'est pas dans mes principes mais toi, tu est différente.
- C'est à dire.
- C'est à dire que je t'aime.

Il viens vraiment de dire ça ?

   Je sais pas quoi dire. Je baisse la tête et sourit. Je sais pas quoi répondre. Ça me semble être irréel.
Mais je ressens quelque chose pour lui qui est plus fort que ce que je connaissais avant. J'ai envie qu'il m'embrasse encore et encore.

Puis il me re-embrassa cette fois ci plus sauvagement, il vint à m'entourer la taille avec ses bras musclés et me poser sur mon bureau.
   Il commençai a caresser mes épaules. Puis me fit des bisous dans le cou.
Je le laissais faire. Ça me satisfaisait. J'étais heureuse, comme dans un nuage.

   Il s'arrêtait et me regardait.
- Désolé, j'ai du mal à me retenir.
Je sortit un petit rire et détournait les yeux.

   Il recommençais à me baiser le cou jusqu'à ce que la sonnerie nous coupe.
Il se détacha de mon corps et retourna à son bureau.
- Il faut que tu y aille, j'ai du boulot à faire, je suis désolé.
- Ne t'inquiète pas. Je lui souris et parti en mettant mon sac sur le dos.
- Avant que j'ouvre la porte il me dis.
- J'ai adoré t'entendre chanter.
Je rougis et partit.

C'est pas un rêve ! Je craque pour mon professeur...lui aussi !

    Un peu plus tard; après avoir pris le bus et descendus à mon arrêt, je marchais en direction de la maison de Darren.
Il m'avait dit par texto qu'il m'attendrais devant.

   Et je le retrouvais devant ça maison, magnifique, plus que les derniers jours. Qu'est-ce que j'avais avec les garçons aujourd'hui ?

   J'arrivais et lui fit la bise.
- Ça va ? Me demanda-t-il en ouvrant la porte de son chez soi.
- Oui, mais c'est plutôt à moi de te poser la question. Tu as quoi ?
- Je te rassure, je ne suis plus malade. J'avais juste très mal à la tête.

J'avais du mal à croire à son histoire.

   En entrant chez lui, une odeur de parfum que je connaissais me titillais les ailes du nez.
- Jeanne est chez toi ? Lui demandais-je avec le ton le plus grave qui ne soit jamais sortit de ma bouche et avec le regard le plus perçant du monde.
- Quoi ? Non !
- Ah oui ? Pourtant je reconnais cette odeur !
Sans attendre une réponse je crie le nom de Jeanne dans toute la maison.
- Stop ! Elle est pas là ! C'est ma soeur !
- Ah oui ? Ta une soeur ? Bas tu me la jamais dit dic donc.
 
   Je recommence à crier le nom de Jeanne mais en même temps une fille, la peau matte elle aussi, des cheveux noir et lisse arrivent le visage irrité.
- C'est quoi ce bordel ? Oh ! Elle me remarque, tu as ramener une catin en plus ?
- Tais-toi Kylie !
- Moi une catin ? Dis-je à la fille.
- Oue ! Y'en a toujours ici !
- La ferme ! Criais-je.
J'ouvris mon sac et sortit les feuilles de cours et les foutu à la tête de Darren.
- Tiens ! Ne viens plus me parler ! Et je le bousculais avant de sortir.

    Je courus jusqu'à mon appartement, je fis le code et prit les escaliers. J'ouvris la porte et me réfugia dans ma chambre.