Mon professeur (Terminée)

La véritable fin.

Bonjour. Je me présente au nom de Laura Smith. Aujourd'hui est le jour de mon anniversaire et je vais avoir 20 ans.

Voudriez-vous peut-etre un récapitulatif des 5 dernières années de ma vie ? Très bien. Revenons au Mardi 5 avril.

Je me suis réveille dans un lit d'hôpital, au près de moi se tenait ma mère, sa main dans la mienne et sa tête posée contre mon corps. Elle dormais paisiblement, la nuit était tombée, il devait être au alentours de 00h. J'avais totalement oublié la raison de ma venue. Mon dernier souvenir était celui d'être dans la voiture de Nathan et nous parlions de... Spencer.
J'avais fait un malaise suite à de nombreux chocs émotionnels selon les médecins. Et avec mes antécédents ils ont préféré me garder quelque jours avec eux à l'hôpital.

Tous mes amis venaient chaque jour à mon chevet, mais pas Spencer. J'avais beau ne pas oublier les mensonges qu'il avait fait par rapport à Alice, je me sentais vide et morose sans sa présence près de moi. Et puis les aveux de Nathan m'avait permise de comprendre un peu plus la situation. Il était clair que cette Alice avait drogué Spencer à son insu pour profiter de son corps. Spencer avait vécu une agression et moi, insouciante, je lui avait fait croire qu'il l'avait voulu.

En sortant de l'hôpital, en retournant en cours, l'ambiance au lycée avait changé. Spencer avait été remplacé par un prof plus vieux et moins diplomate. Je le haïssais. Je n'ai jamais su la raison officiel de son départ, mais je savais pertinemment que je n'étais pas innocente dans cette décision.

Je m'en suis longtemps voulu, voulu de l'avoir fait fuir, de ne pas avoir su le retrouver puisque mes amis et moi ont beau eu le chercher, plus rien ne montrait qu'il était présent ici. Il n'était plus à Grenoble. Nathan ne savait pas non plus ou est-ce qu'il était partit. Sa maison avait été vidé, plus aucun objet personnelle n'était resté. Puis quelques mois après, sa maison avait été racheté par une femme très riche fiancée au premier ministre.
C'est ainsi que je perdu la trace de l'amour de ma vie.

J'ai eu mon bac aisément avec la mention très bien, les copains l'ont tous eu également. Nous nous sommes tous séparés au fil de l'été tout en gardant contact, chacun partant dans des écoles différentes. Au début ça a été compliqué de croire en une possible amitié à distance. Mais finalement, la vie évolue et les relations aussi, alors on s'est habitué.

Cette année j'ai fait ma rentrée dans une autre école que celle de l'année dernière, n'étant pas assez prestigieuse. Une école de psychologie situé à Paris, ou j'apprend à étudier l'humain et ses particularités mentales etc...
J'adore ce que je fais et je me sens bien dans la nouvelle école. J'ai un appartement, enfin, plutôt un studio avec deux petites pièces où je vis. Il me plaît bien, même si j'aimerais avoir un chat pour être pleinement comblé.

Ma mère s'est marié, elle est heureuse et les amoureux ont déménagé à Strasbourg, près de la famille de Tom. Ils ont le pouvoir de me payer mon logement, mais je travaille tout de même le soir en tant que serveuse dans un bar près de chez moi. Je m'y plaît et me suis fait de bon amis là bas, notamment Elsa et Ibrahim.

Voilà, je vous ai fini mon petit résumé de vie.
À présent je dois me rendre en cours, nous avons une intervention sur l'importance de l'école dans la construction de la psyché. Je finis mon déjeuner, prend une rapide douche et m'en vais prendre le métro pour rejoindre l'université.

Une fois dans la salle presque déjà pleine, je cherche une place au centre, j'ai une préférence pour le centre, je peux être concentré et bien entendre sans me sentir trop proche.
La professeur arrive avec son sac et s'installe comme à son habitude. Elle nous regarde en attendant le silence, comme d'habitude. Enfin, elle s'élance d'un pas assuré en commençant son dialecte par « Cher étudiant ! », comme d'habitude.
Ainsi le cour commence.