5. Le début de la fin.

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James et Sirius se réveillèrent difficilement. Ils avaient parlé jusque très tard dans la nuit, alors quand Euphémia est venue les réveiller à sept heures et demi pour leur dire dire qu'il partait dans une heure et demi, ce fût un peu la cohue dans le manoir Potter. Entre les chaussettes perdues et les livres d'écoles à déballer pour les fourrer dans leurs valises, tout ça en allant prendre une douche et déjeuner, eux même se demande comment ils avaient fais.

Vers neuf heures, Mr Potter appela ses fils -car oui, il considérait Sirius comme tel- pour leur annoncer qu'ils partaient pour King's Cross. Les garçons descendaient en faisant voler leurs valises et la valise de James faillit percuter son père à la tête. Mrs Potter qui arriva à ce moment là, commença à crier sur son fils, sous les rires étouffés de Sirius et de son père.

- Non mais tu es malade ! Ça aurait pu faire une ouverture sur le crâne de ton père ! Jamais je n'ai vu des adolescents aussi inconscient !
- C'est vrai que pour un Auror, mort à cause d'une valise, ça fait vraiment très héroïque... murmura James à l'adresse de son père, qui lui donna un coup dans l'épaule tout en pouffant.
- Toi, ça le serait encore plus, répliqua Sirius qui avait écouté leur discussion, mort à cause d'une claque made in Evans ou d'un coup de pied bien placé...
- La ferme le chihuahua ! s'exclama James en devenant rouge sous le regard amusé de son père.
- Bah, alors Jamesie, on rougit ? s'amusa Sirius.
- Je me souviens bien de ta tête quand Macdonald t'avais embrassé la joue après notre victoire au Quidditch... si j'avais un appareil photo à ce moment là...
- Ouh... Ça contre attaque ! C'est qu'il ne se laisse plus faire qu'il devient un grand garçon ! Oh... mon petit Jamie, si tu savais...

Sirius essuya une fausse larme, ne rougissant pas d'un millimètre à cause de sa remarque.

- Gnagnagna, au moins ça eut dire que j'ai gagné en maturité, pas comme toi.

Puis ils se tirèrent la langue et éclatèrent de rire.

Si on pouvait appeler ça "maturité"...

***

Du côté des Evans, tout était beaucoup plus calme, vu que Lily avait déjà fais sa valise et ils se préparèrent dans le calme. Enfin... avant Pétunia fasse son entrée.

- Enfin débarrassé du monstre pour neuf mois. N'est ce pas le bonheur ?
- Enfin pouvoir faire de la magie pendant neuf mois sans voir ta tête de coincée...
- Vernon pourra enfin venir à la maison sans que j'en ai honte !
- Moi je n'aurai pas honte à te montrer à mon copain, ça serait plus du dégoût.
- Déjà il faudrait en avoir un... À part si... Tu t'es mis en couple avec le fils Rogue ? Oh ! mes félicitations !
- Laisse Rogue en dehors de l'histoire. Et nous ne sortons pas ensemble. Enfin, moi, je n'ai pas un copain qui ressemble à une baleine.
- Sale garce, il ne ressemble pas à une baleine !
- C'est vrai, t'as raison. Il ressemble plus à un hippopotame.

Pétunia se dirigea vers Lily avec l'espoir de lui mettre une claque. Mais Lily avait prévu le coup et sortit sa baguette et lança un regard froid à sa soeur, qui recula en fixant la baguette de sa soeur jusqu'à sortir de la pièce en courant avant d'aller s'enfermer dans sa chambre.

- Bon débarras, marmonna Lily en rangeant sa baguette.

Ses parents firent irruption dans la pièce à ce moment là en déclarant qu'il fallait qu'ils partent pour ne pas arriver en retard.

***

Serverus Rogue regardait son père avec dégoût. Déjà soûl à neuf heures du matin, non mais franchement ?! Sa mère n'était pas là et il n'avait pas pû passer son examen de transplanage... il allait faire comment pour aller à King's Cross ? Soudain, il eut une idée... il commença à courir avec sa valise vers la maison de Lily. Cette dernière ne serait pas contente mais c'était le seul moyen pour y aller, et avec un peu de chance, ses parents ne seront pas au courant pour l'histoire.

À la vie, à l'amour.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant