Is It Love Matt : Dayiann, une nouvelle vie à New York

Chapitre 1

La vie à New York est tellement incroyable !

La vie parisienne est mouvementée mais la vie New Yorkaise m'a mis une vraie claque. Tout ici est tellement plus grand, tellement plus démesuré. Les gens et la ville vont si vite. Mais je ne me sens pas impressionnée, ou du moins j'essaye de m'accrocher à cette idée.

J'ai réussi à trouvé un appartement sympa à quelques pas de Central Park. Dès le moment où j'ai commencé à préparer mon grand départ pour les États-Unis, tout s'est enchaîné à la perfection. Après avoir trouvé le job de mes rêve, j'ai aussi réussi à me trouvé un petit logement sympa, qui rentre fort heureusement dans le budget que je me suis prévu. J'ai toujours eu à travailler étant encore scolarisée pour subvenir à mes besoins vu ma situation familiale. J'ai beaucoup d'années d'écart avec mes sœurs qui me précèdent, et je n'ai jamais voulu déranger mes parents...

Je vis un rêve éveillé.

Le quartier où je réside est plutôt calme, mes voisins ne semblent pas me prêter la moindre attention mais ils n'en restent pas pour le moins sympas.

Mon appartement est assez spacieux, je n'ai pas à me plaindre. J'ai une chambre avec un assez grand lit, un salon plutôt grand et une cuisine ouverte qui donne directement sur le dit salon.

Depuis que je suis arrivée, je ne cesse de me promener afin de prendre possession des lieux. La ville a tant à offrir. J'ai fais une tonne de shopping afin de préparer ma nouvelle garde-robe pour le travail. Je vais travailler chez Carter Corporation, l'entreprise qui appartient à Ryan Carter. Il a su s'imposer dans le monde cruel que sont les affaires, et il s'est imposé comme étant LA référence dans son domaine. Il pèse plusieurs millions de dollars alors qu'il est à peine âgé de 30 ans. Il m'épate.

Les jours passent et il est bientôt temps pour moi de commencer au sein de l'entreprise. Mon premier jour arrive plus vite que je le pensais. Pour la tenue, j'ai prévue un ensemble tailleur à carreaux rose, avec un petit chemisier blanc classique, chaussée de talons aiguilles. Certes je vais travailler dans un bureau mais rien ne m'oblige à m'habiller comme une grand-mère. On peut être à la pointe de la mode tout en restant classe, ou du moins assez pour correspondre aux normes vestimentaires que demande une grande entreprise telle que Carter Corporation.

Le jour J, je me réveil en sursaut et ce n'est pas pour rien. J'attrape vivement mon portable afin de regarder l'heure.

- 7H30 ?! Oh merde ! Je suis grave en retard !

Je me lève en sursaut et cours à la salle de bain. J'avais pourtant cru mettre mon réveil la veille. Ce sont mes mauvaises habitudes qui reprennent le dessus. Heureusement que j'avais prévu ma tenue la veille. Je me brosse les dents, prend une douche en quatrième vitesse, et m'habille tout aussi vite.

En ce qui concerne mes cheveux, je les plaque rapidement en une queue de cheval basse. J'avais prévu de les lisser afin de faire disparaître mes boucles plus que rebelles, mais ça, c'est pour les filles qui se lèvent à l'heure !

J'attrape mon sac, mets mes chaussures, claque la porte de mon appartement et déambule dans les escaliers. Une fois dehors j'appelle aussitôt un taxi. Aucune chance que je prenne le métro.

- Purée il est déjà 7H55 ! J'ai rendez-vous à 8H00 tapante !

Moi qui aime prendre le temps de me maquiller d'habitude, aujourd'hui j'ai du raccourcir cette étape au maximum. Je me suis contenter de faire très légèrement mon teint et j'ai mis l'accent sur deux très beaux traits d'eye-liner comme à ma grande habitude. J'ai fini le look avec un peu de gloss sur mes lèvres mais je n'avais pas plus de temps à perdre.

J'avais pourtant tout calculer et je savais pertinemment que je devais me lever à 6H30 si je voulais avoir le temps de tout faire comme je l'avais prévu. La soirée pizza que je me suis faite toute seule devant la télé aura eu raison de moi.

Heureusement, je ne vis qu'à quelques minutes de l'entreprise en voiture et les embouteillages n'ont pas réussi à m'avoir ce matin. Je regarde désespérément ma montre quand le taxi me dépose au pied de l'énorme building de la Carter Corporation.

- 8H10... Si je m'y prend bien, j'arriverais sûrement à justifier ce retard de 10 minutes.

J'ai rendez-vous avec M. Simons, mon manager. J'espère de tout cœur que c'est un homme de cœur et non un vieillard aigri. Etre en retard pour son premier jour de travail, quelle erreur d'amateur !

Je me redresse afin de contempler la hauteur de la tour Carter et commence à m'avancer quand je sens mon sac à bandoulière partir à une vitesse monstre. On vient de me voler mon sac en pleine rue, et juste devant le building.

"Au voleur ! Je viens de me faire voler mon sac !"

Rien à faire, les passants continuent leur chemin, sans me prêter la moindre attention. J'ai voulu me lancer à sa poursuite mais rien à faire, je ne pourrais jamais courir aussi vite que je le veux avec ces satanés talons aiguilles. Je suis complètement déstabilisée. Alors que je regarde autour de moi d'un air perdu je vois une silhouette me dépassée à vive allure et prendre en chasse celui qui s'en est allé avec mon sac.

L'homme plutôt athlétique, n'a pas vraiment de mal à rattraper mon agresseur. Il lui saute dessus, semble le menacer et le pousse de manière à lui faire comprendre qu'il ferait mieux de dégager. J'assiste à la scène affichant un air perplexe sur mon visage. L'homme revient vers moi avec mon sac. Je le scrute rapidement, encore étonnée du geste qu'il vient de faire pour moi. Il est grand, bien sculpté, et assez mignon. Il est vêtu d'un t-shirt blanc agrémenté d'une chemise ouverte, le tout recouvert d'une veste en cuir noir. Je lui devine un style assez rock quand j'aperçois des chaînes accrochées à son jean, ainsi que ses bottes en cuir.

Je peine à cacher ma stupéfaction quant au charme de celui qui venait de me sauver, mais très vite je reprend mes esprits tant bien que mal. Je regarde ma montre après avoir compris que je suis plus en retard que je ne l'aurais imaginer.

- 8H25, oh mon Dieu ! Je vais me faire tuer !

Je relève rapidement les yeux, récupère mon sac des mains du bel inconnu et lui adresse un franc merci.

- Je suis affreusement en retard ! C'est mon premier jour de travail ! Je vous remercie infiniment pour mon sac mais je n'ai vraiment pas une seconde de plus à perdre.

Je ne lui laisse pas le temps de me dire quoi que ce soit, et je cours en direction de l'entrée du building.