Chapitre 3 : Une Arrivée Surprenante

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Je me retrouve dans un centre de recherche illégal de l'état, en plein milieu de l'après midi.

Je cherche un peu partout des documents qui montrent le but de mon arrivée ici, rien me concernant, juste des théories sur l'adaptation de certaines espèces en voie d'extinction, des humains dont les capacités physiques ou mentales étaient hors normes et d'autre sujets test.

Ca fait depuis plus de trois heures que l'alarme sonne, que les gyrophares colorent les couloirs d'un orange flashy et que les renforts sont arrivés devant le bâtiment.

D'ailleurs je ne sais pas encore à quoi il ressemble ni où je suis, aucuns documents ne le précise.

- "sortez de ce bâtiment, je répète, veuillez sortir de ce bâtiment".

Mais qu'est ce qu'ils m'insupportent avec leur manies de faire comme si ils contrôlaient la situation, même si entre nous je ne suis pas le mieux placé pour dire ça en ce moment.

Qu'est ce que je fais?
Je sors ou j'attends ici pour voir ce qui arrivera ?

J'entends les hélicos tout autour du bâtiment, on doit être à la surface. Le mieux serait de me planquer et fouiller l'intérieur pendant que cest encore possible.

J'entends une porte s'ouvrir, quelqun discuter au téléphone et avancer.
J'explose de rire. Nan mais sans blague, y'a de tout dans ce monde.

Il semble m'avoir entendu, je l'entends même charger son flingue,
oulah, je ne m'y étais pas préparé.

Je le vis sur le tournant du couloir quand une ombre derrière lui apparu, et le poignarda dans le dos.

- y a pas que toi ici, ducon.
Me Dit une voix féminine sur un ton agacé

- on se connait ?

- ca fait depuis 2 heures que tu brailles tout seul dans le bâtiment.

je n'ai pas pris en compte le fait qu'il pouvait y avoir d'autres personnes qui se soient faites kidnappées comme moi.

ca fait combien de temps que tu es là? demanda William

- à peu près 2 ans...,dit-elle agacée.

- tu es sûre que c-
Se fit interrompre william

- oui! aller on va essayer de sortir de là.

On entend des coups des béliers frapper l'entrée principale et le flanc gauche du bâtiment pour essayer de créer une brèche.

- prend tout ce qui peut nous être utile et traîne pas.
on se sépara pour aller plus vite.

la plupart des salles sont fermées a clefs, je me dirige donc vers l'une d'elles qui est entrouverte, j'ouvre la porte, elle émet un grincement sourd, la salle est complétement plongée dans le noir, d'une part ca m'excite d'une autre ca m'effraie.

je rentre discrètement, mais une odeur nauséabonde me pousse à accélérer le pas. je touche un peu tout le mur pour trouver l'interrupteur, contrairement à ce que je pouvais penser il est rêche mais humide, comme si un liquide s'y était déposé récemment. j'entends ma co-déténue crier "aller ! grouille, on à pas que ca à faire"

je me précipite vers le milieu de la pièce, aveugle comme une taupe puis heurte un objet en suspension, mon rythme cardiaque s'accélère mes mains deviennent moites, la pièce s'illumine suivie de l'entrée de ma collègue qui semble avoir trouvé un sac à dos rempli d'objets de toutes sortes.

en face de moi, plusieurs cadavres dont un pendu au plafond, des immenses cages rouillées, des épaves de meubles en décomposition, je manque de vomir et la fille me regarde avec pitié.

elle fouille un peu de partout avec adroiteté, elle jette un coup d'œil à gauche s'avance vers le fond de la pièce, s'accroupi, quand elle semble avoir trouvé quelque chose sous le bureau, elle demande mon aide pour le soulever, et remarque un objet brillant enfoncé dans le sol.
À l'aide d'un tournevis qu'elle sort de son sac elle retire l'objet.

- Hop là ! vien par ici mon beau, dit-elle sur un ton émerveillé.

elle tient dans sa main un magnifique boitier circulaire orné d'or et de pierres précieuses

- je ne sais pas quel est l'idiot qui a laissé un tel objet ici, mais je n'y vois aucun inconvénient.
Elle se leva, me regarda,

-allez grouille, ils arrivent bientôt.
Elle quitta la pièce l'objet dans son sac.

Bah vas-y que je me casse, nan mais il est où le respect...je la suis malgré mon envie de la laisser seule, je sais que je ne pourrais pas sortir sans elle.

- on va sortir de la en empruntant l'entrée principale direction sud, je jetterais mon sac par dessus la fenêtre côté Nord, il n'y a personne, que des animaux sauvages une dense fôret et un fleuve.
On fera croire aux renforts que je suis une chercheuse et que tu te trouves toujours dans le bâtiment.

- en gros tu veux me laisser là en merde pendant que toi tu t'échappes tranquillement, cest ça ? Dit william frustré.

- mais nan..., j'irais te chercher derrière le bâtiment, il faut juste que tu m'attendes sans attirer l'attention sur toi.

Quant à moi, continua-t-elle, je vais aller dans la salle au cadavre pour prendre ses affaires et m'amputer d'un bras afin de passer pour la victime.

- on dirait que tu dis ça comme si tu l'as fais toute ta vie. Dit-il en blaguant

Elle partit avec un sourire au lèvres.
Tout se passa comme prévu, elle prit un chiffon pour stopper l'hémorragie et s'en alla en courant et criant dans l'allée.

J'essaye de tuer le temps avec le peu de chose qu'il y a dans le bâtiment. à l'entrée de la salle dans laquelle il y avait le cadavre je remarque un boitier qui resemble à un digicode, par réfléxe j'appuie sur "2" pour voir ce qui se passe.

à ma grande surprise rien, il ne devait plus fonctionner ou etre en maintenance. un peu décu je me retourna et commenca à avancer dans le couloir un peu las, j'espere que la fille de tout à l'heure ne m'a pas laché mais qu'elle continue notre marché, ca fait une demi-heure que j'attends...
soudain j'entendis un bruit mécanique qui interrompit mes pensées.

je me retourne et remarque que l'ancienne salle qui succède le boitier a été remplacé par une salle blanche tres spacieuse avec un bureau en son centre, je m'avance sur mes gardes et fouille celui-ci, à ma surprise je trouve une tablette,
c'est une ancienne génération, mais elle à l'air fonctionnelle.

je l'allume :

bonjour,

veuillez placer vos empreintes sur la zone indiquée,

bonjour : " James Miller " vous êtes le bienvenue .

je n'en reviens pas ! mon père ?

Selon ma mère, mon père est mort quand j'avais 6 ans, alors qu'il se rendait à son travail, je ne savais pas encore ce que ca signifiait réellement mais j'étais triste de ne plus le revoir.

je suis un peu troublé, je n'en reviens pas,
à mon avis c'est juste un ancien compte à lui.

je fouille les dossiers qui lui appartiennent, il y en a un qui s'intitule :
" Izmir ", ca me dit quelque chose, mais c'est vague, une chose est sûre, c'est lié a Tinuviel.
malheuresement il l'a protégé avec un mot de passe, c'est certes une ancienne méthode de sécurité mais ca marche super bien.

Une partie du mur derrière moi s'effondre sous une légère détonation, et j'apercois la fille de tout à l'heure qui me crie de bouger de là si je ne veux pas me faire tuer.
je la rejoins rapidement, tout deux se dirigeant vers le fond de la forêt qui nous entoure, avec le strict minimum pour survivre.

La Dérive Des Sept Mondes Où les histoires vivent. Découvrez maintenant