La Dérive Des Sept Mondes

chapitre 4 : Destination Finale

il est 18h00 il commence à faire nuit, on fait une pause vers un lac, la fille m'a déjà montré quelques méthodes pour faire un feu, construire un abris pour la nuit et même passer inapercu mais ca ne fait pas parti de mes qualités.

Pendant le trajet on fit les présentations et discutons de tout et de rien.

J'ai été surpris quand elle m'a montré sa main en parfait état, elle m'a raconté ce qui s'etait passé de son côté. Les forces spéciales ont appelé les secours et ont sut implanter des cellules souches avec une rapidité incroyable et une technologie de pointe, elle retrouvera l'usage total de sa main dans environ deux, trois jours.

D'ailleurs cette fille se nomme Amelie Becker, on lui a donné un nom de famille malgré le fait qu'elle n'ait jamais connu ses parents. Étant orpheline, elle passait la totalité de son temps dans des endroits calmes, inconnus des humains, entourée d'animaux sauvages, qui ont appris à la connaître.
Si elle a été séquestrée par les forces de la milice ce n'est pas sans aucune raisons, elle a un dons, quelque chose qui ne vient pas de cette planète, elle a la capacité de parler aux animaux.

Dans notre monde il y a eu de très rares manifestations magiques qui se sont produites majoritairement en surface. depuis la milice a commencé à chasser ces individus, ils n'ont pas de noms, mais sont pourchassé sous prétexte de "dangerosité pour la société", on le sait tous, cest une excuse pour effectuer des recherches illégales sur des êtres humains.

Après être resté enfermé plus de 2 mois avec ma mère dans les sous terrains, qu'est-ce que ca fait du bien de respirer de l'air frais en pleine forêt.

J'ai posé la question à Amelie, pourquoi il existe encore un endroit tel que celui-ci dans notre monde, elle m'a répondu que cette zone est concentrée en magie, elle se défend lorsqu'elle se fait agresser mais elle peut aussi devenir invisible aux yeux des mauvais esprits.

Il est tard. on est au bord d'un feu, on entend le bruit des animaux qui s'agitent au loin, des arbres qui remuent secoués par le vent, la légère brise qui frotte notre abris fait de toile et de tissu, l'odeur de la fraîcheur des pins, et les loups qui hurlent aux alentours.

Je m'allonge sur l'herbe humide, ferme les yeux et m'endors paisiblement.

▪︎▪︎▪︎

- Allo il y a quelqun ?
Ma voix forme un écho dans le paysage tout autour de moi.
Un village désert, il n'y a aucun habitants, juste des sortes de huttes en terre, des chemins en pierre qui mènent à différentes sortes d'endroits.
Je suis émerveillé par la beauté de ce village, les couleurs, l'ambiance, je ressens même de la nostalgie.
Une main chaude se pose sur mon épaule, c'est lui !

- tu es le bienvenue william, ça fait bien longtemps que j'attendais ton arrivée.

- bonjour Monsieur, ça fait plaisir de vous voir!

Je remarque son familier à côté de lui, un magnifique molosse qui impose le respect, qui doit avoir pas mal de vécu.

- William il sera temps que que tu agisse pour notre monde.

On l'a enfin trouvé !

▪︎▪︎▪︎

Je me réveille doucement et vois Amélie en train de raviver le feu en y mettant des branches de bouleau secs.

- Bien dormi?

Elle continue sans attendre ma réponse.

regarde qui est la! Dit elle toute excitée

En face de moi le même molosse que dans mon rêve, qui hume l'air de façon très bruyante, il dit que son maître n'es pas loin !
On y est presque ! Courage.

Tout est flou dans mon esprit, je ne connaissais ni cet homme ni cet endroit pourtant ils me disent tous les deux quelques chose.

Je ressens la présence abondante d'énergie magique qui me fait un grand bien, et qui découle sous nos pieds au plus profond de la terre. je me sens comme chez moi.

- Ca ne va pas william ?

- bah si, pourquoi tu me dis ça ? Elle se mit à rire.

- tu pleures !

Je ne l'avais même pas remarqué, je m'essuie les larmes et fit comme si rien ne s'etait passé.

Cest ainsi que nous partîmes en direction des montagnes derrière cette dense forêt, suivant le molosse qui nous traçait la route.

- reste pas trop loin de moi, on avance dans une zone dangereuse, vaut mieux que tu ne t'éloignes pas trop, reprit-elle avec un ton plus sec.

tout le long du trajet nous prenions des provisions en nourriture un peu de partout, surveillé en permanence par des regards indiscrets.
Le chemin était vraiment très long, c'était le soir lorsque nous quittions la forêt, pour arriver dans une zone où le paysage était le symbole de la paix et de l'harmonie. Des oiseaux survolaient une terre fertile sur laquelle pousse de multitudes sortes d'arbres à fruit sur un sol couvert d'herbe verte qui s'agite au vent. Encore une fois le paysage est magnifique, ça ne m'étonnerait pas si on me disait qu'il y a de la Roche de maana dans les souterrains.
On s'installe sous un arbre à l'ombre, on fait une pause pour partir avant qu'il fasse nuit.

- je vais essayer

Elle a comprit tout de suite de quoi je parlais, puis s'écarta de quelques mètres accompagné du chien de garde.

Je m'assois sur l'herbe me concentre sur mes cinq sens, et commence doucement.

j'entends le bruit des oiseaux, la respiration de ma compagne jusqu'aux araignées qui tissent leur toile. J'admire le paysage dans lequel nous nous trouvons, puis ferme les yeux, plaque mes deux mains au sol. J'arrête même de respirer pendant l'espace d'une seconde, lorsque je senti toute l'énergie de la nature m'habiter.
Une force surpuissante et sans limite.

Pour voir l'étendue de mes capacités, je leva les mains en l'air et senti les éléments qui m'entourent. Le soleil laissa place aux nuages, doucement puis de plus en plus vite, les nuages s'accumulerent, changeant de couleur. Arrive les premières gouttes d'eau suivies d'une pluie aveuglante, des bourrasques qui remuent le paysage. je senti de la colère et de la tristesse monter en moi, je ne me contrôlais plus.
Il y a quelque chose d'anormal qui se passe ici.

Je senti Amelie derrière moi,

- arrete s'il te plaît. Me dit-elle poliment.
Je sais que tu cherches à contrôler la force qui est en toi mais... arrête, ce n'est pas le moment pour chercher tes limites.
En effet on est trampés jusqu'aux os, je la regarde naïvement,

- excuse-moi.

Je me lève, les rayons de soleil reprennent place et un arc en ciel illumine le paysage.

Je n'avais pas prévu ce qui s'est passé, on devra se dépêcher de trouver le vieux .

Je sentais la tension, Amelie doit m'en vouloir de ne pas avoir pensé aux conséquences. malgré ça elle ne s'est plain à aucun moment du trajet mais ne m'a pas adressé la parole.

On traverse les chemins qui se dirigent au sommet de la montagne, il fait nuit, froid, on meurt tous de faim et on est épuisés.

Je regarde derrière moi, le chien garde une fière allure et un rythme régulier, on dirait que pour lui c'est un jeu.

- il me dit qu'on est arrivés.
En effet j'aperçois une lumière qui sort d'une grotte, comme pour nous indiquer le chemin.

On s'avance curieux de l'endroit dans lequel on est accueilli.
On voit l'intérieur de la grotte.
ce n'en est pas une, mais plutôt un tunnel.

On le traverse, de l'autre côté le ciel est violet.

- wow !! Dit-on en simultané.

En face de nous une merveille, un monde complètement different.
On distingue une cité de toutes les couleurs, comportant une multitude de maisons, de rues et d'enfants. d'ici on entend des rires de toutes les sortes, la foule discuter, et je perçois au loin une maison au bord d'un lac, une maison plus simple que les autres.

Amelie a un sourire aux lèvres.

Il est là.

Mais il y a quelque chose de pas normal, je le ressens.