" On ne voit les enfants grandir " dit-on ; les jumeaux en étaient la preuve évidente.
A l'intervalle d'une année , ils avaient beaucoup grandi et très sensibles face aux mondes . La petite Layla était tout à fait adorable et ne pleurait que quand il était nécessaire , quand elle avait plein de cacas dans sa petite culotte ou quand elle avait réellement faim mais à part cela elle pouvait passer toute la journée à gémir de joie , elle pétait de joie de vivre et aimait les bisous et en offrait tout le temps . Les passants n'étaient jamais Indifférents d'elle et adorait la prendre ; de l'autre côté il y' avait Petit Mbacké qui prenait autant le visage de son père Souley que du caractère grognon de son homonyme et grand père . A moins que Dieu fît miracle , cet enfant allait devenir insupportable pour l'humanité ; le jumeau était tout le contraire de sa jumelle Layla : difficile voire impossible à calmer quand il pleurait ; il était surtout tranquille quand on ne s'approchait pas de lui. On ne pouvait le tenir entre les bras deux à trois secondes sans qu'il ne pleurât ou fît la grosse tête et sa petite mine faisait peur tellement qu'il ressemblait à un vieux qui avait rassemblé toutes les rancunes dans son petit cœur .
Les jumeaux avait plus d'atomes crochus avec Falilou qu'avec leur maman Amina qui était dans le plus clair de son temps au boulot .Chaque jour que Dieu faisait , elle s'accrochait de plus en plus à son travail comme si elle avait trouvé l'ultime objectif de sa vie . Elle descendait à des heures très tardives et trouvait sa petite famille déjà couchée ; Falilou ne lui faisait jamais de reproches mais elle même se sentait très coupable et se disait qu'elle était à côté de la plaque .
À chaque fin du mois , quand elle se sentait heureuse enfin de pouvoir se sentir utile pour sa famille , elle trouvait déjà Falilou qui s'était pourvu de tous les besoins ; en effet bien qu'il n'arrivait pas à décrocher un boulot , Falilou ne voulait que sa femme dépensât une once pour les besoins de la famille . Il utilisait l'héritage que son papa lui avait laissé pour vivre décemment le temps que les choses changeassent .
Plusieurs fois , Amina lui reprocha cela mais Falilou prenait toujours le dessus donc Amina avait décidé d'ouvrir deux comptes bancaires pour les jumeaux afin de préparer leur avenir . Falilou continuait de son côté son travail d'homme au foyer , les jumeaux et Amina étaient devenus exclusivement son centre d'intérêt. Il lui arrivait des temps , des moments où il s'attristait beaucoup par la nostalgie de ses ambitions enterrées ; son voeu fut d'être maire et puis président de la République du Sénégal pour changer le sort de son cher pays . Il avait confiance à sa personne et savait intérieurement qu'il pouvait le faire et répondre aux attentes des sénégalais soif de la liberté et de la prospérité. Il regrettait d'avoir à penser que ce trône ne lui reviendrait jamais ; ses espoirs n'existaient que dans ses amertumes ! Un pays n'a point besoin d'institutions fortes ou d'autorités fortes pour son développement mais il a besoin des hommes de valeurs intransigeants , de de dirigeants patriotiques capables de dire non et de laisser leur peau s'il le fallait pour la saine respiration de tout un pays , d'hommes qui s'inquiètent plus du bien être de leur population que celui de leur compte en banque .... Falilou était mort politiquement , il en était conscient , mais il vivait encore plus et surfait sur les vagues de l'amour. Amina le rendait heureux plus qu'il ne l'avait jamais été mais cette dernière semblait ne pas voir cela . Pour elle , sa présence n'était que futile alors qu'elle meublait les jours et nuits de Falilou . Ils s'aimaient , d'un amour sans limites ; Falilou, à chaque soirée, préparait une surprise à sa femme : de la table à manger jusqu'au au lit . Il décorait hebdomadairement la chambre et variait les repas à chaque jour . Chez eux , le mariage se vivait presque chaque jour et la nuit plus torride que celle de la veille ; puis après chaque soirée d'amour, Falilou, dont le pouvoir de massage de ses mains expertes augmentait chaque jour , redonnait d'énergie à Amina pour la préparer au lendemain pour le boulot .
Madame Ndiaye devenait de jour en jour plus radieuse et plus émancipée. Ses formes s'étaient bâties d'une indiscrétion notoire et son visage plus resplendissant. Sa beauté n'était à ignorer pour aucun mâle existant sur terre fruit d'une attention grande attribuée par un excellent époux .
La grandeur de l'homme se reflète sur son épouse ; une femme c'est comme une fleur , mieux on l'arrose mieux on prend soin d'elle plus elle fait partie des rares fleurs qui existent . L'amour revigore autant qu'il revivifie , une femme épanouie est une femme qui reçoit les meilleurs soins d'un homme qui connait sa valeur . L'amour donné exclusivement et sainement redonne souffle de vie au cœur et annihile tout stress et sans ce dernier le corps et l'esprit ont grande liberté de se développer mais d'une façon plus que miraculeuse. Dieu est amour , la vie est amour. Toute personne mérite d'être aimée et personne n'a le droit d'en priver à un autre , tout le monde doit se battre pour l'amour car l'amour seul est le repos sur terre , le moment où on retrouve sa moitié, le moment où nous nous retrouvons nous même...La beauté d'Amina faisait rage , sa gentillesse et sa joie de vivre débordante étaient ce qui lui faisait gagner l'estime de tout le personnel de l'entreprise . Mais il existait un réel problème : son patron . Monsieur Docanto était l'homme sans scrupule . Amina le trouvait assez gentil et spécial mais leur seul différend journalier était le forcing : le gars la voulait et lui avoua qu'il ferait tout car il n'avait jamais aimé une femme ainsi . Amina lui avait clairement fait savoir qu'elle ne voulait rien de lui et qu'elle était mariée et aimait surtout son mari Falilou.
- Si tu veux que nos relations soient toujours à beau fixe , ne me parle plus d'amour , lui avait un jour dit AminaIl accepta mai un jour alors qu'ils travaillaient dans son bureau , il l' avait surprise avec un baiser et Amina s'offusqua puis lui remit une , deux , trois giffles qui avaient failli lui ôter la mâchoire et avait crié sa démission.
Pendant une semaine , monsieur Docanto l'acculait d'appels et de messages disant qu'il regrettait amèrement et de revenir . Il lui promit même de lui changer de poste pour qu'ils ne se croisassent plus ; elle accepta et ça allait dorénavant mieux .Ce jour , l'entreprise avait organisé une fête pour l'ensemble des employés. Amina avait quitté son domicile dans sa magnifique robe rose dentelle , des accessoires simples et un maquillage assez soft . Elle décida d'abord de passer chez l'agent d'automobile récupérer sa commande ; en effet , elle avait acheté une voiture , la dernière voiture sortie à son époux qui avait ruiné toutes ses économies mais il le fallait . Aujourd'hui fut leur anniversaire de mariage et ça devait être spécial . Elle était sûre que Falilou , l'homme à surprise, allait sortir la grande armée, pourquoi pas le battre cette fois-ci ? La voiture était magnifique, il allait aimer c'est sûr. Elle la récupéra et arriva à la porte en trouvant son patron , monsieur Docanto.
- Waouh ! Ça ne joue plus , vous avez surement utilisé tout votre salaire pour vous dégainer un tel joyau , madame Ndiaye.
- Haha, oui un peu ça... C'est pour mon mari !! C'est notre anniversaire de mariage aujourd'hui et je lui ai acheté cela .
- Incroyable , félicitation , disait-il en réprimant sa surprise .
Amina le remercia avec un large sourire en cliquetant ses clés.
- Alors la fête débute ? Lui demanda t-elle
- Oui , répondit-il tout sec .
- Super j'y vais
- A tout à l'heure madame Ndiaye , sourit-il
L'ambiance était bonne , tout le monde se sentait bien et Amina n'arrêtait de danser . On mit de la salsa , Jack un gars hyper sympa dont Amina s'était liée d'amitié, l'invita à danser . Elle répondit avec joie et se laissa aller ; elle dansait mal et ratait certains pas mais Jack comprenait et essayait de s'accommoder en lui apprenant , ils finirent dans un éclat de rire .
Amina rejoignit une chaise avec la tête qui tournait et prit une boisson. À peine qu'elle en sirotât un coup que Jackeline la secrétaire lui signala qu'elle avait un appel sur le fix. Elle partit prendre et reconnût la voix d'Emma sa voisine mais la voix très endeuillée.
- Emma , qu'est ce qu'il y a , respire et parle moi s'il-te-plait
- Ami, c'est horrible. Ami , Falilou ton mari.. Falilou a reçu une balle chez lui , il est mort. Ami, Falilou est mort , Sniif
VOUS LISEZ
Game Of Throne ( Tom 1)
AventureLa description d'un roman revient aux lecteurs souhaitant partager l'oeuvre , de même aux élèves travaillant pour le résumé d'un roman afin de le présenter de manière brève à leur professeur . L'écrivain doit sauter à la description et plonger...