Black Butler- La voie des lycoris (Grelliam)

4) Inébranlable amitié

C'est étrange... Ronald ne semble pas être dans son assiette, ces derniers temps, ça ne lui ressemble pas, tiens! Mais bon, il dit rien, ça doit être juste une mauvaise phase... Mais c'est alors qu'un soir, après avoir rendu mon dossier, William est venue me demander:

- Sutcliff, j'aurais un service à vous confier.

Oh. Mon. Dieu!!!

- Tout ce que tu veux, mon Will! Dis-je enjaillé.

- L'état de Knox m'inquiète, il n'a pas l'air dans son assiette ces derniers temps, et j'ai peur que cela n'influe sur sa productivité. Je vous prierez de bien vouloir aller lui parler pour faire changer les choses.

Mon Willy, tu te fais du soucis pour Ronald?~ C'est mignon~

- Je vois... Moi aussi je me fait du soucis pour lui. Mais avoue que tu as de la compassion pour lui, hein?~

- P-Pas du tout, son travail est tous ce qui m'intéresse.

Je soupir. On ne le changera pas... Soit.

- Bien. J'irais lui parler.

- Merci bien.

Je m'en vais donc chercher notre déprimé et dit en partant:

- Bonne soirée mon Willy!~

Bon, je l'ai pas trouvé, ce soir, mais il serra là demain et je lui parlerais! C'est vrai que je m'inquiète un peu pour lui, si même William est inquiet, c'est qu'il y a vraiment quelque chose qui ne va pas! C'est vrai qu'un de ses jours, il avait la gueule de bois et empestait l'alcool, il était dans un brave état! Je me suis dis qu'il avait dû faire une grosse fête, ce fêtard, mais il n'avait pas l'expression de quelqu'un de particulièrement joyeux... Quand j'y pense, c'est vrai qu'il ce traine une sale réputation aux bureaux, j'ai l'impression qu'il est un peu mis de côté. C'est vrai qu'il aime beaucoup draguer des blondes sans cerveaux, mais c'est pas quelqu'un de mal, je vois pas pourquoi ils le diabolise! Mon pauvre Ronald, ces vipères on besoin d'un souffre douleur, et en ce moment, on dirais bien que c'est toi, courage! C'est pour ça que je le vois mal être invité à une fête... Alors il a fait ça en solo?... Plus j'y réfléchit, plus je m'inquiète. Moi aussi, je veux savoir se qu'il a!

Pas de chance, le lendemain, nous avons une journée chargé, je n'ai pu le rejoindre qu'en fin de journée. Quand je suis arrivé, il avait le regard perdu au loin, vide. Je l'ai appelé plusieurs fois et il n'a même pas réagis. Bon sang, qu'est-ce qu'il a?...

- Ronald? Ronald?... Ronald!!! Cris-je pour le faire réagir.

Il se redresse en sur-saut et se tourne vers moi, étonné et fatigué. C'est plus des cernes qu'il a sous les yeux c'est des tranchés!

- Ah... Pardon. Qu'est-ce que tu voulais?...

- T'es dans un brave état, mon pauvre... William m'a chargé de te demander se que tu as.

- William... Qui se fait du soucie pour moi?...

- Ne rêve pas trop, il a dit que si tu restais dans cet état, ça baisserais ta productivité.

Mais bon, c'est ce qu'il dit...

- Je vois, c'est plus logique...

- Je t'écoute.

- Rassure le et dit lui que tout va revenir a la normal.

- Et tu crois que ça me suffis?

- Il faut que cela suffise a William, pas a toi.

Quel goujat, celui là!

- Moi aussi je me fais du soucis pour toi, je te signale! Ce n'est pas que pour Will que je suis venue.