James Potter II

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« Ouch ! Ow ! Ahh ! »

Tout le monde leva la tête à cause des bruits étranges, les élèves présents dans la bibliothèque virent alors, pour la seule fois de leur vie, défiler sous leurs yeux effarés un certain nombre de livres qui semblaient vouloir attaquer James Potter et Sirius Black. Leur étonnement redoubla quand ils virent Madame Pince courir après les livres, agitant sa baguette dans tous les sens de manière totalement inutile alors qu'elle criait aux garçons de s'arrêter.

« Est-elle folle !? » siffla Sirius à son ami alors qu'ils se cachaient derrière une étagère. « Ne voit elle pas la quantité de livres qui essayent de nous tuer ?! »

« Ouch ! » hurla James en grinçant des dents avant de recommencer à courir, tirant Sirius derrière lui alors qu'un livre venait subitement de lui mordre la cheville.

Il ne savait même pas que les livres pouvaient avoir des dents, et il ne se doutait certainement pas que sa faisait aussi mal !

« Courir plus, parler moins ! » dit-il en haletant à son ami aux yeux gris.

Ce n'était pas censé finir comme ça ; avec des livres les poursuivants et les obligeants à courir pour sauver leurs vies. Et pour une raison simple, c'était normalement à Snivellus d'être à leur place. 

La veille ils avaient appris que le rat aux cheveux gras allait étudier dans la bibliothèque le lendemain pour préparer un test de potion. James avait alors imaginer un plan ingénieux pour saboter ses révisions. Il avait réfléchit à un moyen de charmer les livres afin qu'ils attaquent Snape à chaque fois qu'il chercherait à les ouvrir.

Bien sûr, Sirius éclatât de rire en criant qu'il était un génie, Remus secoua seulement la tête avant de se replonger dans sa lecture et Peter, lui, demanda simplement s'ils pouvaient passer aux cuisines ce soir là.

Il avait pensé que c'était une bonne idée.

Si seulement Padfoot et lui n'étaient pas aussi nuls en charmes. 

Un mot en latin mal prononcé, un mouvement mal recopié et voilà qu'une douzaine de livres décidèrent de s'animer pour commencer à les poursuivre, obligeant Madame Pince à leurs courir après.

« Aidez-nous ! » hurla Sirius tout en agitant ses mains avec frénésie alors qu'ils se dirigeaient tous les deux vers les portes de sortie.

« Allez, allez, allez ! » James poussa Sirius vers la sortie, se précipitant vers les portes alors qu'il sentait sa cheville palpiter de douleur.

Ils étaient sur le point d'accueillir à bras ouverts la liberté quand quelqu'un décida de franchir les portes, leurs bloquant complément l'accès à cette liberté pourtant tant méritée. James faillit se laisser tomber par terre quand il reconnu ses cheveux bruns et ses yeux fauves. Il attrapa Sirius par le col, l'empêchant ainsi d'entrer en collision avec sa précieuse Serdaigle.

James avait totalement oublié les livres quand ses yeux se posèrent sur elle et il sentit ses lèvres se courber en un grand sourire.

Elle était absolument adorable.

BAM !

« OWW ! » hurla James quand un livre lui frappa l'arrière du crâne et que les autres bouquins se rassemblèrent pour les frapper, lui et Sirius, jusqu'à ce qu'ils tombent par terre en se couvrant la tête les yeux fermés. 

"Immobulus!"

Et soudain, les coups cessèrent, James ouvrit les yeux pour voir les livres, suspendus en l'air, totalement immobiles. Il se tourna pour voir sa belle, sa précieuse, l'amour de sa vie, Hermione Granger, sortant sa baguette en bois de vignes. Un soupir de rêve s'échappa de ses lèvres pendant qu'elle faisait tourner sa baguette entre ses doigts.

« Oh merci Miss Granger ! » cria Madame Pince alors qu'elle arrivait vers eux en soufflant et en haletant à grands bruits. Elle jeta un regard noir aux garçons étendus par terre. « Je ne sais pas ce que vous aviez prévus vous deux, mais votre directrice en entendra parler je peux vous l'assurer ! »

Sirius et James se levèrent lentement, gémissant alors qu'ils sentaient leurs muscles et leurs tendons se tendre douloureusement après avoir été battus . La cheville de James tremblait de douleur et sa tête lui faisait tellement mal qu'il avait l'impression qu'un cognard l'avait frappé à plusieurs reprises, en bref tout son corps palpitait de douleur. 

« Putain de merde ! Putain ! » jura Sirius en se frottant le bras.

« La langue ! » le réprimanda Hermione.

James frappa l'arrière du crâne de Sirius tout en le réprimandant. « Ne jure pas devant une dame ! » il fit ensuite un charmant sourire à Hermione, ce qui aurait pu être efficace si sa joue gauche ne gonflait pas dangereusement en prenant une belle teinte pourpre. « Bonjour Hermione. Tu es si belle aujourd'hui ! »

Derrière lui, Sirius ricanait.

Hermione lui jeta un regard confus avant de se tourner vers les livres, toujours dans les airs et totalement immobiles, avant de brandir sa baguette pour lancer un parfait « Finite Incantatum ». Elle fit un autre geste et les livres flottèrent tranquillement avant de glisser vers les étagères et combler les espaces vides. 

Madame Pince lui jeta un regard suspect, regard qui aurait pu faire trembler n'importe qui, même le grand Albus Dumbledore. Cependant Hermione ne faiblit pas et accorda à son aîné un petit sourire qui fit battre plus rapidement le cœur de James.

« Ne vous inquiétez pas Madame Pince, ils sont tous à leurs places respectives. Je vous le promet » la rassura Hermione.

« Nous verrons cela. » elle lança un regard glacial aux garçons. « Bien, vous comptez rester là où vous allez vous décider à aller à l'infirmerie ? »

Sirius lança un clin d'œil suggestif à la vieille sorcière. « Merci pour votre sollicitude Madame. »

Madame Pince se remit à leur crier dessus, les sommant de partir rapidement, ce que firent avec soulagement les deux garçons. Alors qu'il s'en allait, James regarda par-dessus son épaule, ses yeux rivés sur ceux de sa belle, et la dernière chose qu'il vu avant de franchir les portes de la bibliothèque fut son petit sourire, sourire qui ne vieillirait jamais et dont il ne se lasserait jamais.

James ne s'était jamais senti aussi léger qu'à ce moment là.

Ce sentiment ne s'était pas dissipé, même après que McGonagall les ai collés.

Juste un sourire [En Cours de Réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant