Il ne me reste qu'un pas... Un stupide pas... Pour tout oublier. Pour tomber dans le vide... Ce vide qui me sauvera de ma torpeur... Pour enfin me laisser prendre doucement par les bras de cette chose redoutable : la mort... (qui n'est pas si redoutable que ça) Pour m'envoler ? Comment se passe la vie là-bas ? Comment on vit ? Après tout, la vie de l'au-delà paraît plus facile que celle d'ici...
J'avais oublié de me présenter, ne serait-ce que pour les dernières minutes de ma triste vie. Je suis Izuku Midoriya. Je suis âgé de 17 ans et je suis scolarisé à U.A.
Je voulais devenir écrivain ou dessinateur, mais mes espoirs ont disparu à cause de lui. ( Katsuki... Tu me déçois... j'avais foi en toi... Je ne t'imaginais pas comme ça... ).
ll m'a toujours dit et ne se gênait pas de me dire que j'étais faible... Peut-être avait-il raison ? (Il n'a pas tout à fait tort... ).
Je ne suis peut-être qu'une personne qui a pour seul don de savoir faire des adieux. Il ne me reste qu'un seul pas pour être loin de ce monde ou règne la loi du plus fort.
Il ne me reste plus qu'un pas à faire pour atteindre le grand large.
Peut-être que je me sentirais mieux. Peut-être pourrai-je enfin me reposer. Peut-être que je trouverais la force de sourire.Au fond, il n'existe qu'un seul et unique problème sur terre. Comment redonner à l'humanité un sens spirituel, comment susciter une inquiétude de l'esprit. Il est nécessaire que l'humanité soit irriguée par le haut et que descende sur elle quelque chose comme un chant grégorien. On ne peut plus continuer à vivre en ne s'occupant que de frigidaires, de politique, de bilans budgétaires et de mots croisés. On ne peut plus progresser de la sorte.
Ce que je veux dire par là, c'est que le monde dans lequel on vit n'est pas celui que l'on nous avait promis. (Ils ne nous ont rien promis... ).
Les larmes coulent le long de mon visage pour terminer leur course au sol.
Je suis fatigué de tout ça... Fatigué d'être pointé du doigt pour un "oui" ou pour un "non". Je suis fatigué d'être jugé par ce connard de Katsuki. Avant, je le considérais comme étant mon meilleur ami. Puis un jour, il a changé. Il n'était plus le même. D'abord, c'était certaines moqueries que je prenais sur le ton de la rigolade (je me suis trompé à son sujet). Ensuite, c'était des remarques me rabaissant. Après, sont arrivés les coups. Toutes ces petites choses qui font de moi « Deku, le bon à rien ».
Mes bras sont scarifiés, abîmés par des millions de petites coupures certaines bien plus profondes que d'autres.De toute façon, comme le dit VICTOR HUGO : la mélancolie, c'est le bonheur d'être triste ...
Aujourd'hui, je pars pour un grand voyage sans fin, et même si je suis triste, je pars heureux et serein.
Car j'ai appris à ne pas avoir peur de ce que nous réserve l'inconnu.
J'ai appris que de montrer nos fragilités, c'était nous rendre plus fort. J'ai appris à ne pas m'attacher aux gens.
Avec vous, j'ai tout appris, sauf l'utilité de vivre.J'avance, décidé à faire ce pas de trop... je passe au-dessus de la barrière et je la franchis, tombant dans ce vide qui me mènerait à la mort...
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Je me réveille en sursaut...
Encore ce cauchemar. Pourquoi il ne se termine pas comme cela s'est vraiment passé ? Je me retourne doucement pour remarquer qu'il est là. Encore endormi. Qu'il est beau... Je loge ma tête dans son cou... S'il n'était pas arrivé au bon moment je serais sans doute mort et je ne l'aurais jamais connu. Sa respiration calme et régulière m'aide à m'endormir...Et si je vous racontais ce qu'il s'est vraiment passé ?
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Alors je voulais la joué clichés. Mais on restera dans l'imaginaire. Ce genre d'histoire est souvent écrit par les débutants dans l'écriture. Attention je ne juge pas... Certaines histoire dans ce style son juste magnifique. Mais voilà je voulais rajouter ma touche personnelle ! Je vais poster ce chapitre pendant quelque temps et vous me direz en commentaire. Si je dois la continuée ou pas... Bonne journée mes petites saucisses !

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Mes Mains Sont Faites D'or
FanfictionBien sûr je te ferai mal. Bien sûr tu me feras mal. Bien sûr nous aurons mal. Mais ça c'est la condition de l'existence. Se faire printemps, c'est prendre le risque de l'hiver. Se faire présent, c'est prendre le risque de l'absence. C'est à mon risq...