chapitre 2

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Précédemment :

Je me réveille en sursaut...
Encore ce cauchemar. Pourquoi il ne se termine pas comme cela s'est vraiment passé ? Je me retourne doucement pour remarquer qu'il est là. Encore endormi. Qu'il est beau... Je loge ma tête dans son cou... Si il n'était pas arrivé au bon moment je serais sans doute mort et je ne l'aurais jamais connu. Sa respiration calme et régulière m'aide à m'endormir...

Et si je vous racontais ce qu'il s'est vraiment passé ?

.........................

Je marche d'un pas décidé.

C'est aujourd'hui que je mets fin à mes jours.
Ce n'est pas très joyeux comme pensée quand j'y repense. Mais pour ma défense... Je n'ai pas eu une vie heureuse. Je n'ai pas à me justifier de toute façon.
Donc je disais, aujourd'hui sera mon dernier jour en tant que personne vivante sur cette terre. Personne ne pourra m'arrêter, car je n'ai ni ami, ni connaissance.
Conclusion : personne pour jouer les fauteurs de trouble...

Je me suis toujours dit qu'une détresse trop grande peut conduire au suicide, même si ce n'est réellement au fond qu'un appel au secours, entendu trop tard...

Je suis rationnel. La mort est un cadeau... Que je prends volontiers.

La vie est constituée d'étapes, plus ou moins difficiles... La plus douce étant l'amour ( je n'ai pas eu la chance de connaître ce sentiment).
La plus dure, c'est la séparation ... ( pas tellement).
La plus pénible, ce sont les adieux... ( c'est la plus simple pourtant.).
Et la plus belle, ce sont les retrouvailles. ( je n'ai pas eu la chance d'y goûter.)

Je n'oublierais jamais ma mère, il faut savoir qu'une mère est la première femme qui t'aimera durant l'intégralité de ta vie.
Je t'aime maman, de tout mon cœur.

Sur ces mots, je franchis la barre. Je m'approche du vide qui me guette. Je plonge, je mets en premier la tête...
Et je tombe...

Je vois ma vie défilé devant mes yeux... Alors c'est donc vrai. J'ai vraiment eu une vie de merde. Je regarde le ciel défiler à l'envers. Ça en devient presque plaisant...
Je ferme les yeux comme pour dire que tout est fini...
Mais avant que je puisse m'écraser au sol. Quelqu'un m'a rattrapé...

J'ouvre légèrement les yeux pour voir qui est speudo sauveur.

Il a les cheveux particulier... Le côté gauche est rouge tandis que son côté droit est blanc... Il a aussi les yeux, vairons. Son œil gauche est d'un bleu profond. Tandis que son œil droit est gris comme le métal. Il n'a aucune imperfection sur le visage a part cette Vilaine brûlures autour de son œil gauche.
Mais je trouve que ça lui donne un certain charme... Je rougis rapidement en me rappelant ce que je viens de penser...

Il penche un peu la tête afin de pouvoir me regarder... Il a un air froid et sérieux... Mais au fond de ses prunelles, je peux voir une personne pleine de tendresse et de bonté... Je me surpris à penser qu'il était magnifique... Une beauté pareille ne peux pas être humaine !

- tu vas bien ? Dit-il inquiet

- disons que oui, je viens tout de même d'essayer de me donner la mort...

- c'est vrai que dit comme ça...

Je regarde autour de moi et remarques que je suis dans les airs et lui aussi, je le regarde plus attentivement et remarques qu'il a des ailes dans le dos ! Elles sont juste énormes, elles ont l'air toutes douces, elles sont blanches avec les pointes rouges. Elles sont à l'auteur de sa beauté...

- arrête de me fixer ça en devient presque gênant. Dit-il les joues légèrement rosie

- Ah... Ah... Par... Pardon ! Balbutiais-je... C'est à mon tour d'être rouge comme une pivoine maintenant.

Pourquoi le, je le fixe comme ça moi !?

Après un moment à plané dans les airs nous nous posons sur le toit d'un immeuble. Je m'assoie par terre, car l'air de rien ça m'a fais un choc de savoir que j'était en vie. Il s'accroupit pour être à ma hauteur. Je peux remarquer qu'il a rangé ses ailes. On dirait un parfait humain comme ça...

- Pourquoi m'as-tu sauvé. Demandais-je visiblement agacé...

- c'est pourtant simple, je suis ton ange gardien !

J'écarquille les yeux... Lui mon ange gardien ? Pourquoi ne sait-il pas manifesté avant ? Quand j'en avais vraiment besoin ? J'en est marre ! Il débarque que quand je tante de me suicider, mais je repense à mon dicton... Un suicide est un appel à l'aide en retard ... Donc ce n'est pas de sa faute... Il est juste là pour m'aider... Quel boulet je suis ! Pourquoi je rejetais toujours la faute sur le dos des autres... Je suis égoïste.

Mes Mains Sont Faites D'or  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant