8. ARMEMENT.

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Il ne s'arrêtait pas, il l'aurait tant voulu mais il ne s'arrêtait pas, il continuait d'aller et venir au rythme des battements de son cœur. Il grognait de mauvais gré. Faire semblant d'apprécier cet instant, il s'y était préparé, mais malgré cela il n'arrivait pas à se défaire de la nausée qui l'envahissait. Le claquement de son organe reproducteur contre celui de cette fille le révulsait au plus haut point, le son que cela produisait était à ses oreilles comme de la craie grinçante sur un tableau.

Il s'arrêta, se mit à nouveau à produire des grognements, c'était le deuxième orgasme qu'il simulait, il la prit par les cuisses et la fit avancer un peu plus vers lui afin de mieux pénétrer. Il l'ignorait alors mais elle prit cela pour un geste d'amour, car elle le regarda comme on regarde un amant que l'on veut pour mari. Il ne s'en formalisa pas et ne voyait qu'une fille qu'il trouvait laide et qui lui lançait un regard empli d'un intense désir.

Non vraiment, il ne la trouvait pas belle du tout, elle avait les cheveux courts et gras, des taches de rousseur dispersées inégalement sur son visage, des lèvres sèches et une tête trop ronde, son corps n'était même pas uniforme, elle était maigre en haut mais ses cuisses était assez grosses , c'était dérangeant.

Il ne ressentait aucun plaisir dans ce qu'il faisait, non c'était même le contraire, du dégoût, rien que du dégoût, en plus il détestait les filles qui garde leurs poils pubiens.

Soudain, il tourna son regard vers elle, elle était là, haletante comme une chienne en chaleur. Il la regardait et il se disait que si il lui avait proposé de faire ça dans la rue, elle aurait dit oui sans broncher. Elle avait envie de lui, ça se voyait sur son visage, lui par contre avait une toute autre envie la concernant. La tuer , il voulait la tuer, cette garce, il voulait la voir brûler vive , sentir l'odeur de sa chair grésillante sous les flammes. Il regarda la lampe de chevet posée sur la table du même nom , il connaissait bien le quartier, ce serait si facile de l'assommer, il lui faudrait enlever les draps et la brûler avec. Personne ne le soupçonnerait, après tout nul ne savait qu'il était là.

Il regarda la lampe un long moment puis se rendit compte que l'imitant et cherchant à comprendre ce qu'il regardait ainsi , elle s'était mise à l'observer elle aussi, il recadra ou plutôt fit semblant de recadrer son attention sur elle et chassa vite cette vilaine pensée.

Sans qu'il comprennent pourquoi, il se mit à penser à ce que Will lui avait dit à ce sujet "c'est un don de Dieu, qu'il nous faut conserver" , il chassa rapidement cet étrange souvenir et se dit pour lui même "après tout ce n'est qu'une arme". Puis il remarqua qu'elle ne criait plus , il se rendit alors compte qu'il avait ralenti la cadence.

- Qu'est ce qu'il y a mon coeur.

- Rien du tout, tu m'excite.

Et il repartit au quart de tour, plus vite , plus fort , il devait aller plus vite , pénétrer plus fort , afin de la faire jouir, à ce moment il pourrait simuler un orgasme , et ce serait enfin la fin se son supplice, car oui même si elle , elle y prenait du plaisir, pour lui c'était plus une corvée qu'autre chose.

Je dois la faire jouir le plus vite possible, ainsi je retrouverai ma liberté. Elle m'a appelé mon coeur, c'est bien étrange. J'espère juste qu'elle n'est pas entrain de tomber amoureuse, je n'ai pas le temps pour ça, j'ai un objectif dans la vie moi. Et cette phrase que j'ai dite. "Tu m'excite", n'importe quoi, au moment ou je suis rentré dans cette chambre et que je t'ai vu sur ce lit , ma queue à faillit devenir plus molle qu'une éponge. Tu ne dois ton plaisir qu'au puissant aphrodisiaque que j'ai pris avant de me pointer pour te sauter.

Rêve Ou Souvenir.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant