Chapitre 7

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Le crie de colère avait résonné dans l'immense salle, une fois les vibrations du son dissipé, le silence était retombé, pesant et lourd, synonyme de danger. Les deux seul acteur étaient restés dans la même position, immobile et en attente. Le premier qui ferait le moindre geste enclancherait une série d'action que ni l'un ni l'autre ne maitriserait. Il fallait la jouer stratégique, prendre sur soi, réfléchir et refoulé les envies de meurtre.
Aucun des deux ne détournaient le regard, il s'agissait d'un combat silencieux que seul eux pouvaient comprendre. Pas un battement de cil, pas un haussement de sourcil, pas un souffle saccadé. Non les deux étaient neutre.
Seul la lueur de mépris et de rage dansait dans leur iris, elle était la seule à pouvoir vivre librement.
Ils étaient comme dans une bulle impénétrable. Le monde autour d'eux était en suspend. Seul la personne en face d'eux comptait.
La pièce se remplit d'un tension palpable, presque insupportable. A tout moment elle pouvait exploser.

Mais la grande porte en bois s'ouvrit dans un fracas tonitruant, elle brisa par la même occasion la combat qui se jouait, et toute la tension qui avait été accumulé dans la pièce s'échappa par l'ouverture.
Elle laissa place à un caporal visiblement à bout de nerf et une binoclarde à bout de souffle.
Livaï compris tout de suite qu'il se passait quelque chose qui lui échappait. Il analysa la pièce et la personne en face de Mikasa. Il ne prit pas longtemps avant de comprendre qu'ils se trouvaient dans la salle du trône avec le roi en personne.

Mikasa était resté dos aux arrivant, elle ne voulait pas encore leur montrer son visage. Elle était encore sous l'emprise de la colère et son combat visuel avec le roi la perturbait fortement. De plus, il avait percé le secret que l'asiatique cherchait désespérément à cacher.

- Il se passe quoi ici ?

Ça y est, Livaï avait poser la question, il avait osé briser le silence. Le roi s'en amusa, le retour de son horrible sourire prit place sur sa figure. Cela ne plu pas à Livaï qui avait horreur qu'on se moque de lui.

- Je m'entrenais simplement avec cette soladate, la malheureuse semblait être perdu dans cet immense dédale de couloirs.

Livaï n'était absolument pas convaincus par le mensonge du roi. Pour la simple et bonne raison que Mikasa ne lui avait toujours pas fait face. Et puis il n'avait aucune confiance pour le souverain. Malheureusement, il n'était pas en position de force et ce n'était sûrement pas le moment d'entrer en conflit avec la royauté.

- Ackerman bouge tes fesses, Erwin t'attend.

Mikasa hésita, elle voulait en savoir plus sur la vérité que cachait le roi. Elle voulait éclairer des zones d'ombres. Elle fut prise dans une tempêtes de question sans réponse et un affreux mal de crâne fit son apparition. Elle pesta à l'intérieur d'elle-même. Son entrée dans le bataillon commençait bien mal.

Elle fit volte face, ces cheveux virevoltant en harmonie avec ces mouvements. Le buste et la tête droite, le regard impénétrable, elle dépassa le caporal et Hanji et prit congé de cette affreuse pièce. Elle se promit de réduire en cendres ce type qui se prétendait roi.

- Si je t'ai convoqué c'est uniquement parce que tu es un potentiel suspect.

Et voilà qu'elle était en proie à un interrogatoire interminable avec le major. Comme témoin ce trouvait le caporal, Hanji et sa pauvre camarade de chambre, Sasha. Et pour couronner  le tout, son mal de crâne ne faisait que s'intensifier.

- Lorsque l'alarme à retenti, tu étais déjà partie de ta chambre. Tu as déjà désobéis au couvre feu. Donc première question, pourquoi ?

Mikasa se sentait terriblement piégé, et pour la première fois, elle regretta son ancienne vie. Et le regard lourd de Livaï n'arrengeait pas sa situation. Il fallait la jouer fine, son cerveau cherchait désespérément une solution. Il fallait qu'elle se sorte de cette cage. Il était hors de question qu'elle annonce son secret de la sorte à Livaï. Soudain, par chance, une idée lui vint en tête.

- J'ai découvert quelque chose qui me semble bien étrange pour un simple bataillon d'exploration. Des blessés ne sont pas envoyé à l'hôpital, pourquoi ? Je ne pense pas qu'il s'agissent d'un manque de place car, dans ce cas, il suffirait de les emmener à l'infirmerie, or, il n'y a aucun meurtri dans les lits de l'infirmerie. Je pense que vous nous caché quelque chose.

Livaï était également curieux, lui qui avait également assisté à la souffrance du malade se posait beaucoup de questions. Et comme Mikasa il en était arrivé à la conclusion que Erwin cachait quelque chose. Sasha et Hanji, quand à elle, semblaient surprise. Mais les quatres personnes en face du major, même si c'était pour des raisons différentes, attendaient impatiemment la réponse d'Erwin.

- si tu parles de l'homme qui a connu une fin tragique sous les décombres de l'ancien bâtiment, il était simplement très contagieux, alors j'ai préféré le laisser dans sa chambre. Je ne vois pas où est le problème et en quoi cela te regarde. Maintenant, si tu le veux bien, nous ne sommes pas ici pour parler de malade mais pour discuter de ton cas. Alors revenons à toi.

Il avait raison, ça ne la regardait pas, mais c'était le seul moyen qu'elle avait trouvé pour détourner la conversation du sujet principal. Une simple tentative désespéré. Elle se retrouvait à nouveaux coincé, et elle commençait sérieusement à en avoir marre.
Quand à Livaï, le discours de son ami ne l'avait pas convaincu et ses soupsons se renforcèrent. Sa colère doubla, il ne supportait pas les mensonges et il avait l'impression qu'il en était entouré.

- bon, c'est simple Ackerman, soit tu crache ta merde soit tu te casse du bataillon mais il est hors de question que je me casse le cul avec une gamine dans ton genre! Est-ce que je me suis bien fait comprendre!?

Ça alors, elle ressenti un drôle de sentiment, comme une immense solitude qui s'enroulait autour de son coeur, la faisant prisonnière. La pièce s'assombrissait, seule dans le noir face à quatre paires d'yeux. Ils la regardaient avec intensité, ils étaient comme des lances qui essayaient de percé sa carapace. Elle, elle ne désirait que sortir, elle avait besoin d'air, cela devenait vital. La situation l'etouffait petit à petit. Si elle n'avait pas été une femme forte, elle aurait fondu en larmes.
Le seul moyen se s'échapper d'ici était de tout révélé.
Et avec un grand courage et une dernière bouffer d'air, elle lacha son secret qui pourrait bien devenir une bombe pour l'avenir.

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Mais quelle ambiance chère lecteur, palpable et insupportable.

La pauvre Mikasa, son secret n'aura pas duré longtemps.

Et Erwin, que nous cache-tu? Encore un secret !?

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