Révolution, Fin et Damien

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Dans l'épisode précédent : Jean-Christopher et Patricia ont trouvé un moyen d'incriminer une victime de J-C ; la grand mère nazi, qui a envoyé le mot "negro" à un certain Damien. Les voilà désormais à l'adresse du négro en question.

J-C trouvait ça bizarre que le mec vive dans un garage, surveillé par 12 gardes armés trop blancs pour être "négro", dans un trou paumé de la ville. Ils s'approchaient lentement du bâtiment lorsqu'un garde leur cria de dégager, y'a rien à voir. Patricia lui demanda gentiment d'aller se faire foutre, et continua d'avancer vers lui. Mister Man, plus réservé, trouvait déjà impressionnant l'audace de son amie, mais la vitesse à laquelle elle détala lorsque le garde sortit son flingue l'était tout autant.

- Il nous faut une stratégie plus élaborée ! dit J-C. Mais maintenant ils vont se méfier de nous, c'est nul.

- Tu l'as dit, ouais. Mmhhhhh, On a qu'à se déguiser en livreur de nouilles chinoises, faire en sorte qu'ils commandent des nouilles, et entrer pour trouver Damien ! Ou sinon on peux aussi appeler des renforts.

- Bon ba j'appelle les autres...

30 minutes plus tard, Stéphane, Marie Cécile et Jordan était arrivés, tous près à en découdre.

- M-C, son nom de super-Héros, c'est "sous-girl", Jordan, c'est Captain-Russia et moi c'est Depress Man... dit lentement Stéphane.

- Et toi Patricia, c'est quoi ton nom? dit sous-girl.

- Social·e-Justi·ce-Hero·e·ïne. épela Patricia, que l'on nommera SJH pour plus de facilité.

- Bon, il nous faut une approche rapide, pour ne pas se faire dégager trop vite, puis il faut les mettre en confiance rapidement et que vous les distrayez un moment pour que je rentre, puis l'hélicoptère arrive et on se barre, izi comme disent les irakiens. 

- On a pas d'hélico par contre. dit Stéphane, et puis on dit pas easy en arabe, et en plus on pourrait directe appeler les flics parce que...

Pendant que Depress-Man continuait de faire le rabat-joie, Sous-Girl était déjà partie et courrait vers les gardes, une de ses chaussure dans la main. Puis une fois à bonne distance, elle la jeta, la chaussure, sur les gardes et elle les interpella : 

- Hey les garçooons, vous avez pas vu ma chaussuuuure ? Je l'ai perdu...

3 d'entre eux se précipitèrent sur la chaussure pour la lui ramener pendant que les autres commençaient à vouloir lui parler de sa manie de lancer sa chaussure sur les gens. Au bout d'une minute, tous étaient pétés de rire à ses blagues.

- Comme quoi, faut pas être moche, hein Patricia ! dit Captain URSS.

Elle l'ignora, car elle et Depress Man était déjà partis à la rencontre des gardes, apportant avec eux 12 tasses de café auxquelles ils ont ajouté 3 antidépresseurs de Stéphane chacune.

Jordan se joignit à la petite réunion, apportant une photo de Lénine, au cas où. 

Au bout d'un moment, les gardes étaient trop pétés et J-C put s'introduire dans le garage.

" Y'a quelqu'un ?" répéta plusieurs fois Mister Man. Les pièces étaient plongées dans le noir, et étaient toutes vides. Il ouvrit une porte, se retrouva dans le noir, puis se cogna le genou sur un truc métallique. Ça faisait hyper mal, il sautilla sur place en se maintenant la jambe, trébucha et tomba sur le mur et l'interrupteur de la pièce. C'est alors que une lampe s'alluma, laissant apparaître une estrade sur laquelle était posée un fauteuil occupé par un homme mystérieux.

- Ha ha ha ha, fit l'homme de façon énigmatique. On peut dire que tu es tombé dans mon piège. Ha ha ha.

- Bonjour Monsieur, je cherche Damien, on a compris qu'il habitait ici et...

Jean-Christopher MANOù les histoires vivent. Découvrez maintenant