Jean-Christopher MAN

Une vie pas très remplite

On lui avait dit, il s'en fichait, mais lorsque qu'il aperçut la mort au fond de la cuve, sa vie a commencé à défiler.

Son aventure commence le 25 août 1988, lorsque deux ancien hippies décident d'assurer leurs vieux jours en se fabricant un enfant. Si les deux hippies ont bien retenu quelque chose de la vie, c'est que être pauvre "Ça craint" avait dit Jean-Pascal à Jeanne-Marie. Devenu ultra-capitaliste, leur enfant ne sera pas un loser, il sera riche.
- Tu connais quelqu'un de très riche? demanda un jour Jeanne-Marie.
- Il y'a Damien le dealer...
- Ho non non non, alors là non NON NON!
-Sinon il y'a Simon, le banquier.
- Ho oui oui oui, Jean-Marc le banquier.
- Ça ne sonne pas bien. Imagine qu'on dit Jean-Marc l'arnaque!
-Jean-Frank le directeur de Banque! Non, Jean-Christopher le directeur!!
-Parfait, quel prénom magnifique!

Après avoir longuement négocier avec l'état civil sur la légalité d'un prénom aussi hideux, la mairie céda, au grand malheur de l'humanité et particulièrement le prénommé, qui réagie d'un "Areu areu" particulièrement violent selon 5 témoin dont un chien policier.

Il grandit avec l'éducation que ses parents voulaient, devant regarder des programmes économiques, remplire des tableaux Excel, ce qui fut peu efficace étant donné que ses deux géniteurs n'y comprenais rien. Ils se contentaient de lui répéter:
"Tu croit qu'un directeur de Banque vas demander à ses parents lorsqu'il a un problème??"
Ils négligairent ainsi des choses pourtant indispensable à un banquier, comme savoir faire ses lacets ou mettre le couvert...
Un jour, son père se rendit compte que tout les directeurs de Banque avait une belle calvitie, il obliga son fils à porter cette coupe pour un bon moment.

Il fut peu moqué de son prénom, de son apparence et de sa mentalité lors de son passage à l'école jusqu'au jour où Jeanne-Marie fit irruption dans la salle de classe pour surprendre son fils en train d'apprendre de la grammaire. Elle hurla à l'institutrice qu'elle avait exigé que son fils n'apprendrai que de l'économie et rien d'autre! Puis elle la giffla et sortie avec son fils par les oreilles.
Sa mère fut donc incarcéré puis hospitalisé, et J-C devint celui qui avait fait taper la maîtresse, il était devenu Jean-Christopher LE TAPEUR.

Malgré tout, au collège, il se fit plusieurs amis pour la vie : Jordan, riche communiste, Stéphane, dépressif fan de Baudelaire, Marie Cécile, elle rigole aux blagues parfois et Patricia, qui s'identifie à une otarie non binaire rose.
Tout bascula lorsque, pour les 15 ans de Jordan, le groupe décida de taguer la façade du collège. Jordan écrivit "Mor au Capitaliste" avec sa bombe paillette d'or offerte par son père,  Stéphane écrivit "Mort à ma personne", Marie-Cécile dessina un petit chat, et Patricia voulut écrire "Mort aux mâle blanc cisgenres qui s'identifient comme des mâles blanc normaux grossophobes" mais la première tentative de suicide de Stéphane eu lieu et il gacha tout ce débile, il fut hospitalisé, puis les autres furent renvoyé, J-C pris la voie du lycée professionnel pour ensuite passer un CAP ouvrier. Sa mère fit une crise cardiaque en l'apprenant et son père était redevenu hippie de toute façon. Rien ne pouvait l'empêcher d'être payée au smic, et de s'amuser avec ses potes trop cool.

Voilà comment il en était arrivé là, dans une cuve pleine de tséroyn..de strér.. de stéropide.. Peu importe, c'était la fin et il ne se marrirait pas avec Charlotte, si seulement il avait la force de briser cette cuve...
Mais par le pouvoir des stéroïdes et de la science véritable, son corp devint plus puissant qu'un tractopelle et dans un élan de colère, il fit basculer la cuve sur le côté, celle ci se déversant sur les tartines et le grille pain, et comme dirait Claude François, l'électricité et l'eau , ça craint!

Trop de suspense
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