Chapitre: 1/3

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" Si vous continuez à me toucher les cheveux vous allez me décoiffer Miss !
- Pardon . "
Les portes automatiques sur sur notre passage s'ouvre et nous arrivons dans l'entrée. " Tous les regards sont braqués sur nous. Je déteste ça je cache mon visage à l'aide de sa veste. Mon dieu c'est la honte à cet instant. J'ai qu'une seule envie c'est de repartir en rampant s'il le faut !
" Vous n'avez rien d'autre à faire que de regarder ma femme !

Heu... on en parle ou quoi ? " Miss ?
- Oui ?
- Tu peux sortir."
Je lâche sa veste et regarde autre de moi, plus personne ! Plus personne ne nous regarde. L'accueil se trouve a moins de 1 mètres de nous. " Monsieur Althoff ! En quoi puis-je vous aider ? "

Demande la femme qui s'occupe de l'accueil, d'une voix qui se voulait sensuelle.

" Je peux peut-être vous débarrasser de cette jeune femme, en vous donnant, un fauteuil roulant. "

Eh je suis pas un objet qu'on balade !

" Je veux voir un docteur tout de suite et Mademoiselle n'est pas un objet encombrant que je balade ! Si je ne dis pas que je veux la poser vous ne me donnez pas de fauteuil. Ah et vous passerai le bonjour à votre mari et à votre petite fille ou garçon... fille de ma part!
- Je... j'appelle quelqu'un pour vous ! "

Il ne prend pas la peine de la remercier et marche en direction de la salle d'attente. Il me dépose délicatement sur une chaise et tourner les talons. Mon cœur rate un battement je le retiens par la manche. Je prend le risque de tombé si Il le faut. Il se retourne étonné de mon geste.

" Je... je suis désolé... je ne sais pas pourquoi... Balbutai-je
- Ne vous inquiétez pas je ne pars pas je vais chercher quelque chose de chaud à bois. "

Je le lâche tout de suite et baisse la tête. D'un coup je me retrouve encore une fois plaquer contre son torse.

" Mais...
- On y va ! "

On marche dans l'hôpital pour trouver la cafétéria. Il me pose à une table il va chercher un chocolat chaud pour moi et un café noir pour lui. Une fois revenu à la table il se met en face de moi.

" Je suis terriblement désolé de vous avoir bousculé tout à l'heure.
- C'est rien! Ils sont toujours comme ça les téléphones ambulant !
- Les quoi ?
- Non rien. Je connais rien de vous.
- Et a inversement.
- Vous savez moi on va vite faire le tour de ma vie !
- Déjà dites-moi comment vous vous appelez ?
- Je m'appelle...
- Monsieur Althoff, est attendue à l'accueil du 5e sud ! Je répète monsieur Althoff est attendue à l'accueil du 5e Sud.
- Eh bien pour une annonce c'est une.
- Mais je n'ai pas fini de boire !
- Prenez-le avec vous.
***
" Gardez le bras comme ça et vous ne bougez pas. Vous êtes bien mademoiselle Kivenie?
- Oui.
- Donnez-moi votre date de naissance.
- Le 23 mars 1996 .
- Merci. Alors vous ne bougez pas. Bon votre bras est cassé. "

Je ne sais pas quand je dois lui en coller une. Bien sûr qu'il est cassé du con.

" Du coup je vais vous mettre un plâtre. Après je prescrit du repos. Le garder au repos donc pas de fauteuil. Heu.. j'ai suivi votre dossier il y a 8 ans ! Vous ne voulez pas tenter de marcher ?
- Si je ne danse pas je ne marche pas !
- J'aimerais bien vous suivre
- Et moi je ne veux pas !
- Je comprends... je vous attends demain matin à 10h20.
- Je ne viendrai pas !!
- Elle viendra je m'y engage!
- Très bien alors je vais vous poser le plâtre. "

Le toubib sors je me retourne en direction de cette brute.

" Mais pour qui tu te prends à la fin... je n'ai jamais demandé que tu me bouscule, que tu me casse le bras alors que je suis en fauteuil roulant, sans abri et, sans argent ! Tu te permets de décider pour moi de ce que je voudrais ou non faire. Mais putin je ne te connais même pas. Je ne re marcherai pas ! Jamais !! Maintenant sors je ne veux plus te voir !!
Merci pour l'hôpital !"

Il ne proteste pas et il sors.
Sans me rendre compte je m'étais mise à pleurer.
Je ne veut plus marcher ! Je veux danser ! je sors de mon sac à dos mes chaussures de danse de ce jour-là. Je sers mes ballerines contre mon cœur et je me remets à pleurer à chaudes larmes !
J'ai tellement mal !

La porte finit par s'ouvrir sur l'inconnu qui s'approche de moi à grande vitesse.

la clocharde et le milliardaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant