la clocharde et le milliardaire

Chapitre 2/4

" Je règle le problème avec Bigard et j'arrive. Attends-moi dans le hall de l'entrée. Nous avons rendez-vous à 10h20. Papa tu accompagne Zinaïda s'il te plaît ?
- Très bien. "

Anton disparaît. J'appréhende un peu de rester seule avec son père. Il pousse mon fauteuil. L'attente de l'ascenseur se fait dans le plus grand des silence.

'' Vous... Tentais-je.
- Ne parlez pas ! Me coupa-t-il sèchement.
- Très bien ! "

Angeline émerge.

" Mhmmm...
- Coucou bébé. "
Au son de ma voix , elle ouvre ses yeux verre et me montre son plus beau sourire. L'ascenseur arrive. Nous sommes dans le hall. Le temps est lent. Mais je peux compter sur Angéline pour me distraire. On joue à cache-cache. Elle se cache derrière mon fauteuil. Son rire résonne dans tout le hall . Je suis contente de l'avoir heureuse.

" Regarde qui va là ma chérie.
- Paaapaa !
- Allons-y ! Je reviens papa. "

La voiture a été avancé. il prend d'abord la petite pour la mettre à l'arrière, dans son siège auto. Puis me porte pour me mettre sur le siège passager. En route pour l'hôpital.

" Pourquoi tu ne veux pas marcher ?
- Si je ne danse pas, je ne marche pas !
- Mais si tu marches tu pourras danser ?
- Non je ne pourrai plus jamais danser ! "

Il reste silencieux. Je lui en suis très reconnaissante. Le reste du trajet se déroule dans le plus grand des calmes.
***
" Vous nous proposez quoi ?
- Une rééducation complète et tous les jours. Si vous le voulez la rééducation peut se faire à domicile.
- Pourra-t-elle danser un jour .
- Il y a très peu de chances qu'elle puisse de nouveau danser comme avant. Elle pourra sans doute être professeur.
Mais sinon non. "

J'ai les yeux dans le vague. J'assimile ce qu'il est en train de me dire, pour exactement la 25e fois.

" Je suis désolé Zinaïda. "

Malgré moi une larme coule sur mes joues.

" Je ne veux plus marcher ! Plus jamais.
- Bon maintenant ça suffit ! C'est la dernière chance que tu as de pouvoir marcher un jour, alors tu ne discute pas ! On va prendre cette formule là.
- Très bien ! Mais il me faut l'accord de la concernée. Donc ce que je vous propose c'est; nous faisons une séance aujourd'hui sur. Et après vous m'appeler demain matin pour savoir si je vous envoie quelqu'un. La nuit porte conseil. Monsieur pouvez-vous lui retirer ses chaussures et son collant ?
- Très bien. Angeline tu descends mon amour ! "

La petite descends. Il sa genou et je rougis. Encore une fois il me déshabille. C'est pas comme si il ne m'avait jamais vu nu. Mon dieu rien que d'y penser j'ai chaud.

" Tu vas bien Zina ? Tu es tout rouge. Tu es tombé malade cette nuit ? Je t'avais dit de ne pas dormir sur le canapé !
- Retire mon collant au lieu de dire des conneries.
- Bah alors on fait comme ce matin. Tu te tiens à moi je te soulève à 3... 1... 2... 3.