chapitre 1

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❤️Douces seront mes  journées à tes côtés❤️

Je me nomme gnilane . Je naquis à Dakar.
Je suis le cours de ma vie dans une famille constituée de mon père qui se nomme Birame diogoye, appelé Hitler à cause de sa jalousie excessive, de ma mère, Yandé extrêmement curieuse  mais est une femme forte du point de vue de son caractère dont j’ai hérité et de son comportement de digne sérère, de ma grande sœur Tening, avec qui je m’entends plutôt bien, de mon autre grande sœur Siga avec qui je ne m’entends pas du tout et en fin de notre rayon de soleil, mon petit frère qui se nomme Djégane.

Nous sommes tous des sérères et fervents croyants  sur ceux la première règle de notre famille est la foi. Mes parents, mon petit frère et moi vivons dans une humble demeure louée  se situant aux parcelles. Mes autres sœurs ainées vivent à Fadhiout  avec mes grands-parents.

Mon cousin Thélème  et mon oncle Mbaykou vivent ensemble à Grand-Yoff. Après ma naissance, les sérères avaient une de ces traditions cruelles que l’homme blanc considérait comme inhumaines.

Ils considéraient cette pratique telle celles des cannibales. Moi, et fort heureusement, cette pratique que fut l’excision, s’était faite juste après mon baptême et en ce moment-là je ne me rappelle d’absolument rien mis à part que j’ai failli y perdre la vie selon maman.

L’excision se fit toujours à l’insu de mon père qui était contre toute sorte de violence contre ses enfants. C’est un secret entre ma tante, ma mère et mes deux sœurs. Après cela, mes parents, mon frère et moi migrâmes vers Dakar plus précisément aux parcelles.

J’avais 14 ans. Je suis miraculeusement de teint claire et on pourrait même me confondre à une toucouleur mais en entendant mon nom, on sait automatiquement que je suis sérère.

Je suis petite de taille  et aussi mince qu’une branche. Il n’y avait qu’une seule chose qui me plaisait en moi : mes yeux. J’ai de longs cheveux un peu marron et des jambes aussi fines que celle d’une gazelle et un sourire quand même digne d’une sérère avec des dents toutes blanches. J'étais très peureuse et vulnérable.

Mon père était propriétaire d’une menuiserie métallique à colobane. Ce travail lui apportait à peine de quoi subvenir aux besoins de sa famille. Il se réveillait très tôt et rentrait lorsque mon frère Djégane et moi nous endormions. Je ne le voyais presque pas et nous n’entretenions pas de relation juste des « mbaldos » ou des  « ngiropos ». Même les week-end, il était à l’atelier et n’accordait du temps à sa famille que pour la prière.

Ma mère était une ménagère dans une énorme maison depuis plus de 12 ans et dont la propriétaire nous considérait comme des moins que rien mais son mari le raisonnait toutes les fois où il en avait l’occasion.

Cette mégère comme j’aimais l’appeler ou même Magnouk se nommait Tata Aïssatou Barry et son mari était tonton Mamadou Diallo qui à mon instinct me considérait comme sa propre fille.

Elle se levait dès que mon père allait au travail et laissait mon petit frère à la crèche du quartier qui coûtait quand même cher.
Puis je me préparais avec elle pour aller travailler.
Nous devions arriver avant que les patrons soient réveillés puis dresser la table pour enfin mettre le petit déjeuner et tout cela avant 7 h du matin.
Tata Aïssatou avait une fille Racky très bien élevée et un frère Moctar que je n’ai jamais eu l’occasion de voir car il étudie au Canada.

Une fois le petit déjeuner pris, Racky débarrassait son assiette, ce qui énervait vraiment sa maman prétextant que c’est notre métier et pas celui de sa fille. Elle me considérait comme sa petite sœur puis il y avait tata Fatima qui était la jumelle de la patronne mais tout son contraire au niveau du comportement. Quand je débarrassais la table à manger après le petit-déjeuner, tata Fatima m'interpelle.

Tata Fatima: Tu es magnifique Gnilane

Moi: m...merci tata

Tata Fatima: Je devrais même te marier à mon fils Alpha pour que tu lui prépares de si délicieux plats.

Moi: 😄😄

Tata Aïssatou: marier ta fille à une moins que rien, il y a que toi qui peut faire cela 😪

Tata Fatima: à la base, Gnilane tu dois en tant qu'autorité de cette maison, la  considerer comme tu considères Racky

Tata Aïssatou: Jamais de la vie

Tata Fatima: moi, elle est ma fille et je te conseille de la respecter, stupide

Tata Aïssatou : ta fille, mon oeil...c'est ma servante et je la considère comme je veux

Tata Fatima: c'est ce que l'on verra * en se levant de table*

J'étais choquée de voir que tata Fatima me défendais comme ça. Je l'admirait de plus en plus et sur le coups, tata Aïssatou me lançait un regard incendiaire. A vrai dire, j'eus très peur.

Tata Fatima était douce, gentille, attentionnée, calme et surtout nous faisait membre à part entière de la famille. Pendant que ma maman faisait le ménage, moi je l’aidais. Tonton  Mamadou travaillait lorsqu’il en sentait l’envie.

Un jour parmi tant d'autres, alors que ma maman était à Dakar pour prendre un colis de la part de tata Aïssatou, il n’y avait dans la maison que le patron et moi. Il était très sympa et sympa comme le père dont j'aurais besoin tous les jours.

Ma maman m’avais chargé de faire le ménage dans toutes les chambres en précisant de ne pas toucher à ce qui ne m’appartenait pas.
Je commence par l'aspirateur, la serpillère, la poussière......j'étais fatiguée à mort.

J’avais fini de nettoyer la chambre de tata Fatima que je m’attaquais à celle de la patronne alors que son mari se trouvait dans la salle de séjour en train de suivre un match de football. Il y était très concentré.

J’avais achevé le nettoyage de la chambre que je m’attaquais à la salle de bain. Je m’étais penché pour nettoyer le parterre que je sursautais sentant la porte violemment se fermer.....

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Gnilane, Bascule d'une vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant