chapitre 4

26 6 0
                                    

                       

Le jeune homme au teint clair qui était devant moi et qui me fixait aussi avec un sourire énorme.
Vie de ma mère ! Le mec c’est un tismé sucré 2.0 quand je te dis qu’il est frais..... !!!!!
Comment il était beau, grand, son sourire, ses yeux, ses lèvres, ses bras, ses mains musclées, ses cheveux boucles et même ses orteils étaient beaux et classes puis je redescendis sur terre et à ce moment-là, tata Fatima avait tellement rigolé, qu’elle en pleurait. Ensuite, elle dit : «  Voici, ta nouvelle maison ». Ces mots me rendaient heureuse et puis je retournais dans la voiture pour prendre mon sac. Quand je sortis, le jeune homme me dit :
«  Le sac, il est pas un peu lourd pour une fillette comme toi ? Donne-le-moi, je vais te le tenir. »
Tata Fatima : Quel mal poli ce garçon, exactement comme ton père. Gnilane, je te présente mon fils Alpha. Dit-elle en souriant

Alpha : Gnilane ???  Hey... sérère avec un teint claire comme ça... patisangana...
Dit-il surpris.

Et puis je le comprenais d’une part car je ressemblais à une peulh aussi. Il prit mon sac puis on entra dans cette demeure monumentale. La seule question que je me posais était à savoir si cette maison n’était pas plus grande que le palais présidentiel. Nous allâmes dans une chambre très jolie, peinte en rose avec un décor assez original puis ta Fatima me dit de m’installer et ça serait désormais ma chambre puis me remis les clefs. J’étais tellement heureuse que le seul mot qui me venait à l’esprit était MERCI. Alpha me souhaitait la bienvenue puis déposa mon sac sur le lit qui était d’ailleurs très douillet et ils s’en allèrent. Je pensais à ma mère, à mon, père et à la solitude qu’ils devaient ressentir sans mes innombrables bêtises. Dans la chambre, il y avait une salle de bain. Donc, j’y entrai et je pris mon bain longuement savouré car ce fut la première fois que je me lavais avec une chasse d’eau. Après le bain, je séchais mes cheveux crépus avec un de mes pagnes puis je portais une robe en wax puis je me couchais pour me reposer. Vers 17 heures je me lève. Je remercie le seigneur mon Dieu de m’avoir donné cette opportunité puis je priai pour toute ma famille y compris Alpha et tata Fatima. Je me rendis dans la cuisine pour préparer le dîner mais je ne savais pas où étaient rangés les ustensiles et les ingrédients. Tata Fatima était sortie. Donc je dû me débrouiller seule. Je cherchais de droite en gauche, de haut en bas mais rien. Et pendant tout ce temps, Alpha était juste en train de se marrer  à me voir toute déboussolée. Je me retournais puis il entra et me proposa de m’aider.  Depuis que je suis arrivée, je ne pouvais cesser de le fixer. Il me demanda ce dont j’avais besoin et il me les sorti en une fraction de seconde. Je le remerciais et m’attendais à ce qu’il se retire mais il resta. Je me demandais ce qu’il attendait d’autre que je lui discerne une médaille peut être puis me dis :
«  tu prépares quoi ? »

Moi : je ne sais pas moi. Qu’est ce qui vous fait envie pour le diner ?

Alpha : Euh.. Je préfère les bolognaises.

Je restais muette comme une tombe et je m’interrogeais sur ce que ça pourrait bien être. Je faisais une tête vraiment drôle et en lisant l’expression de mon visage, il explosa de rire.
Alpha : j’imagine que tu n’as aucune idée de ce que peut être des bolognaises ? Ou je me trompe.
Moi : En effet, je n’ai jamais entendu ça.
Il me dit que c’était si facile que lui-même il pouvait le faire en 45 minutes et moi j’étais si étonné que ma bouche s’ouvrit toute seule.
Il commença à se saisir des ustensiles et à les manier si habilement que j’en eu honte. J’observais  attentivement ce qu’il faisait et il prenait aussi le temps de m’expliquer ses actes. En moins d’une heure,  il me présenta un plat si appétissant, si bien décoré que je n’eus envie que de sauter dessus. Mais il n’est même pas 18 heures ça refroidira puis il me dit que ça pourra se faire réchauffé à la microonde. Ce mot microonde qui était aussi nouveau pour moi. Il me regarda et me le montrait.  Je le trouvais très drôle en plus d’être mignon et nous restions là-bas à laver la vaisselle. Nous finîmes et rangeâmes les ustensiles. Je me retournais pour prendre l’assiette et lui, il se retournait pour me la donner et nos fronts se cognèrent. Mon visage devint tout rouge et le sien aussi.
Alpha : T’as une grosse tête toi pour une sérère Didon !
Moi : Aie !!
Alpha : Quelle chochotte ! Laisse-moi voir.
Il se penchait sur moi puis souffla sur mon front enflé et moi je souriais comme une idiote. Putinnn ses lèvres. Dans la tête, je bavais et je rêvais de toucher à ses cheveux.
Alpha : Ça va mieux ??
Moi : Oui merci. Je vais me balader au jardin à plus tard et merci pour le cours de cuisine monsieur.
Alpha : Wow... D’où tu m’appelles monsieur ? Je me nomme Alpha tu peux m’appeler comme ça.
Moi : D’accord monsieur. Pardon Alpha.
Alpha : okey, à plus.
Puis je m’en allais dans ma chambre pour me laver et prier avant l’arrivée de tata Fatima.
Vers 21 heures, c’est tata Fatima qui vint me réveiller et je me levais en sursaut.
Elle : Tout va bien ? Je ne t’ai pas trop fait peur ?
Moi : Non, ça va c’est juste que....Non ce n’est pas grave y a rien
Elle : D’accord, le repas est servie. Viens te mettre à table
Moi : *Oui de la tête*
En réalité, j’avais fait un cauchemar, c’était le souvenir sanglant de la tentative d’abus.
A table, ils mangeaient avec des fourchettes tandis que moi je ne savais pas les manier puis sur le champ, Alpha vint vers moi et m’aida à m’en servir. Il sentait super bon et donnait envie d’être croqué. Mignon était le maître-mot qui pouvait le définir. Après avoir mangé, j’ai débarrassé la table et fait la vaisselle.
Tata Fatima : Gnilane ! Gnilane ! Viens nous rejoindre dans le salon.
Moi : J’arrive tata, je finis juste de vaisseller.
Puis j’entendis des éclats de rire donc je me rendis dans le salon et ils étaient tordus de rire. Je me mis bêtement à rire aussi  ne sachant même pas de quoi ils se tordaient de rire.
Alpha : Mais attend, c’est quoi vaisseller ??
Moi : C’est quand tu prends les bols et que tu laves. Dis-je, un peu surprise
Alpha : Faire la vaisselle, dit-on Gnilane
Tata Fatima avait tellement rit qu’elle commençait à avoir le souffle coupé et moi je riais timidement car je me sentais un peu bête vu la situation. Nous regardions un film sur Action et vraiment, ces acteurs étaient tout simplement pervertis genre ils s’embrassaient, faisaient des choses impliquant l’érotisme et sur leurs visages se lisaient l’extase. A chaque fois que ces scènes passaient, je me couvrais le visage avec mes mains pour ne pas avoir à être confronté à ce genre de situations embarrassantes.
Tata Fatima : Je vais au lit les enfants soyez sages et allez au lit avant 21 heures c’est compris ?
Nous : *oui de la tête *
Et elle nous fit à chacun un bisou. Donc, on s’est retrouvé tout seul, côte à côte et y avait une de ces scènes gênantes qui passaient et je me couvrais le visage et il les enleva délicatement.
Lui : Hey.....Y a que nous deux, la daronne n’est pas là donc molo molo. Dit-il, d’une voix érotique  et en se rapprochant de moi.
Moi : Heu.....Heu.....oui !
*00h57mn*
Une fois le film fini, il y avait un autre film d’horreur qui passait et j’avais grave peur. Et il m’a pris dans ses bras. Je m’y suis sentie si bien que je m’endormis. A un certain moment, j’ai senti quelqu’un me soulever mais j’avais la flemme d’ouvrir les yeux puis on m’a posé quelque part de super douillet et mon sommeil s’est approfondi vu le confort dans lequel j’étais. Après quelques instants, j’ai senti une main douce me caresser le bras, puis le dos, puis le cou, puis les lèvres et ensuite un peu plus bas vers les hanches, les fesses, les mollets et mêmes les orteils. Je ne pouvais pas bouger et ceux même pas cligner un cil mais lorsque j’ai senti cette main vers la « zone sensible », j’ai sursauté et c’était Alpha qui était là, devant moi et si craquant bordel mais avec un caleçon. Son « arme de crime » dépassait de sa taille habituelle.......No mais vie de ma mère  comment.........c’était........ !!!
Moi : Qu’est-ce que tu fais comme ça ?
Alpha : Non mais quoi, me dis pas t’es vierge !!!
Moi : Bah si et c’est en même temps que tu vas débarrasser le plancher okey je ne veux pas déshonorer ma famille moi.
Alpha : ...
Moi : Hors de ma vie !!
Alpha : Hors de ma vue dit-on
Moi : J’ai du mal entendre parce que c’est dans le film que je regardais que je l’ai entendu.....Non mais d’où je te donne des explications ? Sors !
Et il s’exécuta en se grattant la nuque puis je fermais la porte à clef. Faut en même temps dire qu’il avait un beau fessier pour un mec. Pendant toute la nuit, je repensais à ce qui pouvait se passer si je ne m’étais pas réveillé. A croire que tous les hommes sont excités quand y a pas de lumière.
* Le lendemain*
Ce fut très bizarre et gênant, l’impression qu’il voulait m’aborder mais que je ne lui en donnais pas l’occasion genre.  Tata Fanta était au travail et lui avait invité des amis qui me regardaient vraiment étrangement.
A peine je finissais de faire la vaisselle, je suis entrée dans le salon et j’ai salué tout le monde.
Papi : Ella quoi cette fimbi, qu’elle aille chercher à graille. J’ai la dalle moi !! En plus j’ai la gueule de bois. La soirée d’hier était d’ouf !
Alpha : Hé ho ! Tu modères ton langage FDP ce n’est pas ta boniche okey en plus je la marie bientôt. Elle est trop fraîche t’es surtout pas invité compris.
Jean Pierre : Weah mec arrête de merder elle c’est la femme d’autrui. Si tu ne veux pas te prendre une raclée ferme là c’est mieux.
Maty : Hey mais c’est quoi ces histoires JP d’où tu la défends cette boniche en même temps c’est vrai, qu’elle aille faire à graille c’est ce qu’elle sait faire de mieux n’est-ce pas « monsieur ma femme est parfaite ».
Moi : Si vous voulez à manger y a pas de problème. Je vais vous faire un plat excellent mais la prochaine fois soyez moins prétutient .
Alpha : Prétentieux, on dit*en chuchotant*
Tout le monde se tordait de rire. Et dire que j’étais sérieuse, j’étais grave ridicule wesh. De ce pas, je me dirigeais dans la cuisine puis un long silence se fit. A un certain moment, j’entendais une voix.
?! : Salem Aleykoum
Moi : Waleykoum Salem
?!:  Je voulais m’excuser pour le comportement de ces abrutis là, mes soit disant potes genre, ils sont trop......bref je m’appelle Sahada IBN Saliw.
Moi : T’inquiète pas, je n’importe pas à leurs parler
Elle me fixa, commença à rire en mettant sa main sur sa bouche pour surement ne pas me vexer puis à un certain moment ne pouvant plus se retenir explosa qu’elle avait un fabuleux sourire !! Comme celui des films sur action.
Sahada : Mais qu’est-ce que tu racontes comme ça ?
Moi :....
Sahada : Tu voulais dire que ce qu’ils disent ne t’importent pas ?
Moi : *Oui de la tête*
Sahada : Okey moi j’ai compris. Tu fais quoi ?
Moi : Des bolognaises. C’est Alpha qui me la appprendu de faire cette plat
Sahada : Quoi ?!.....T’es tarée toi !! On dit c’est Alpha qui m’a appris à faire ce plat. En plus t’as déjà fait les bancs toi ?
Moi : Je ne sais pas faire des bancs parce que je ne suis pas menuisier mais dans mon village on a de bons faiseurs de bancs. C’est utilises ça très longtemps. 
Sahada : Mais non.... ça veut dire avoir été à l’école bordel tu viens du village toi ? Tout s’explique maintenant.
Moi :....
Sahada : Je me tire tu finis, tu m’appelles parce que si je reste là je vais crever de rire. A plus....
Elle me fit la bise puis elle s’en alla vers le salon. Elle est sympa elle...........
En cuisine, j’avais allumé la radio et il y avait Papa Ndiaye Thiopet, sa musique était top Mbalakh et rythmée. Ambiance de dingue !!!
*14h54*
Moi : A table, le repas est servi
Papi : Quand ça concerne la bouffe, elle parle correctement non mais sa mère elle !!
Moi : EHH TU PARLES PAS DE MA MERE OKEY. TON CARACTERE MERDIQUE JE L’AI SUPPORTE A CAUSE DE ALPHA PARCE QUE JE LE KIFF A MORT DONC FERME LA ET MANGE ET APRES DEBARASSE MOI LE PLANCHER CA FERA DES VACANCES !! TROP CHIANT COMME MEC
Sahada :.....
Alpha :.....
Papi :.....
Maty :....
Ils étaient tous bouche ouverte et là je posai les assiettes de bolognaise et je m’en allais. J’étais hyper énervé et j’avais le visage tout rouge. J’étais dans ma chambre, à même le sol et rien qu’en pensant à elle, la lionne, j’ai pleuré fort, fort, fort.....
Alpha : Ta vue mec. T’es trop con. Ce soir je voulais la Ken mais elle est vénère et après elle va rejeter la faute sur moi
Papi : Mais....
Alpha : TG ET BOUFFES C’EST-CE QUE TU VOULAIS NON ?
Sahada : En même temps je la comprends. Si c’était moi, je t’aurais baffé ta gueule.
Maty : Eh ! Mère Térésa, ça suffit là. Tu vas baffer personne en plus qui t’a sonné
JP : Les gars ! c’est bon là fermez la. Ce qui est fait est fait maintenant faut la laisser seule un peu puis après on va tous lui acheter un cadeau pour se faire excusez ok.
Eux : Très bonne idée.

Quelques instants plutard, je me suis couché sur le lit car j’avais hyper mal à la tête. Je dormais et j’ai senti cette main, encore elle, si baladeuse et en plus une bouche et des lèvres si douces et ce parfum...
Moi: Mais je reconnais ce parfum !!!
J’ai ouvert les yeux et.....Non Dieu pitié,  pas lui non !ça ne peut pas être lui....

❤️____❤️___❤️____❤️___❤️


Voter
Commenter
Partagez

Gnilane, Bascule d'une vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant