chapitre 2

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En un sursaut je me retournais et je vis tonton Mamadou à l’autre extrémité de la pièce avec uniquement une serviette autour de sa taille et me regardant d’une manière très apeurante.
S

es yeux étaient remplis de désir et j’avais tellement pas compris que je pensais qu’il venait pour prendre un bain donc je me suis dépêché de nettoyer puis j’ai pris le matériel et je me suis dirigé vers la porte mais il refusa de me laisser passer et me demanda de poser le matériel  et étant très respectueuse et ne me doutant pas une semelle de ce qu’il avait derrière la tête, je m’exécutait.

Il s’assit à côté de moi et me donnait un jus dont j’ai bu le cinquième et j’ai commencé à somnoler et là j’ai compris ce qu’il voulait.

Il me soulevait et me posa sur le grand lit puis m’arracha mon pagne et en une fraction de seconde il se recula et me regardait puis se coucha sur moi.

Là, J’étouffais et je sentais son membre bien dur sur la partie dont je ne voulais que personne ne s’approche. Même si je n’ai pas douleur de l’excision, ou du moins je n’ai pas été si je n’ai pas été traumatisée par cela, je sais qu’il ne faut s’y aventurer car dés fois en faisant pipi, une vive douleur se faisait sentir.

Tonton Mamadou commença à m’embrasser puis à me caresser. Mes larmes coulaient à vive allure. Mon cœur battait la chamade et quand à mon souffle, il bloquait.

Il prit sa main et la glissa sous mon slip puis toucha la partie ou la cicatrice de l’excision fut puis sursauta et me regardais. J’étais soulagée qu’il ait compris ce qui m’est arrivé mais c’était le début du calvaire.

Il se pencha pour regarder puis se rendit compte que j’ai été excisée et dit à haute voix : « ça rend la chose meilleure ».Ayant entendu ces mots, j’ai commencé à crier et à me débattre et c’est ainsi qu’il me gifla et se saisit du couteau qui était dans son tiroir et me menaça avec. Je me tus.

Il prit son arme de crime et essaya de la mettre en moi mais je me débattais toujours et à un certain moment, il commençait à entrer en moi et je poussais un cri strident, tellement j’avais mal et lorsqu’il commença à pousser, la porte de la chambre s’ouvrit.

Il sursauta et se couvrit de mon pagne me laissant à découvert et à poil  devant tata Aïssatou qui était intriguée.
J’avais tellement pleuré que je ne pouvais  pas ouvrir les yeux et l’effet du poids de tonton

Mamadou me cloîtrait au lit sans pouvoir faire quelconque action.Elle cria et sortit de la chambre.
Ma mère était de retour et ayant entendu tous ces cris entra dans la chambre.
L’expression de son visage me faisait de plus en plus crier de douleur et c’était la toute première fois que je voyais ma lionne pleurer et s’effondrer devant moi.

Tata Aïssatou avait appelé une ambulance pour m’amener à l’hôpital. Et pendant tout ce temps ce petit con de Tonton Mamadou était planqué dans la salle de bain.

Lorsque l’ambulance arriva, et que le médecin me saisit dans ses bras, je tombais dans les pommes. 

A mon réveil à l’hôpital, il y avait ma maman, Racky, tata Aïssatou et tata Fatima. Le médecin ordonna aux autres de sortir et juste à ma mère de rester puis me demanda : « il a voulu te violer n’est- ce pas ».

Rien qu’en m’imaginant la scène, mes larmes se remirent à couler et je me croquevillais sur moi-même. Il demanda à ma mère si j’ai été excisée et elle confirma. Le médecin lui dit qu’il y avait eu une petite déchirure lorsque l’agresseur  a commencé à pousser pour arriver à ses fins. Le médecin se nommait Ahmad.

Gnilane, Bascule d'une vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant