[FANFICTION ABANDONNÉE] La Fille Disparue de Tony Stark

Chapitre 4 : Sam et la pauvreté

Tony emmena Sam vers sa nouvelle chambre. Il ne savait pas trop comment se comporter avec elle. Rester lui-même ? Ou jouer au papa rassurant, doux et protecteur? Il opta pour rester fidèle à lui-même. À côté de lui, sa fille non-plus ne savais pas comment se comporter. Elle s'était murée dans un silence timide. Il lui ouvrit la porte de sa chambre :
«Et voilà! Bienvenue chez toi.
-Merci...»
Elle y entra et regarda autour d'elle. La chambre était très spacieuse, dans les tons beiges. Il y avait une large baie vitrée qui offrait une magnifique vue sur la mer. Une télé écran plat était en face du lit deux places. Il y avait également une buanderie moderne. À part ces éléments, la chambre était vide. Sam posa son sac sur le sol et regarda sa chambre :
«Samantha, si tu as besoin de quoique ce soit... n'hésite pas à demander.
-Merci...
-D'ailleurs...tu dois avoir faim, non? Dis-moi, qu'est-ce que tu voudrais manger?
-Hum...un cheeseburger. J'adore les cheeseburgers.»
Tony sourit :
«On va bien s'entendre alors...je vais passer commande, je t'appelle une fois qu'elle sera arrivée.
-D'accord.»
Tony s'éloigna en fermant la porte. Sam rangea rapidement ses affaires et alla à la baie vitrée pour y admirer la vue. L'endroit où était situé le milliardaire était magnifique, et la villa impressionnante. Elle poussa un gros soupir :
«Lila, si tu pouvais voir ça...en plus, je suis sûre qu'il y a une piscine ici.
-Affirmatif, mademoiselle.»
La jeune fille sursauta, extrêmement surprise. Une voix de robot féminine avait retenti. Elle regarda autour d'elle, et, demanda, un peu bêtement :
«Euh...il y a quelqu'un?
-Oui. Monsieur Stark est en bas, au téléphone, et mademoiselle Potts lit dans sa chambre.
-...qui es-tu ?
-Je me nomme FRIDAY, je veille sur la villa, la tour Avengers, les armures d'Iron-Man et sur les occupants de ces différents lieux.
-Oh... serais-tu une intelligence artificielle, par hasard ?
-Exact, mademoiselle.
-Appelle-moi Sam. Mademoiselle, ça fait trop aristocrate.
-Bien, Sam. Je serai là si vous avez besoin de moi.
-Je...merci ...mais ... comment tu sauras que j'ai besoin de toi?
-J'ai été programmée afin de savoir si vous avez besoin de moi, Sam. Oh, le livreur de burger vient d'arriver. Il est plutôt rapide.
-Samantha ? Pepper? Le repas est arrivé ! Dépêchez-vous de descendre avant que je ne mange vos cheeseburgers.»
Tony venait de l'appeler depuis le salon :
«Pas touche!! J'arrive!! Merci de m'avoir prévenue, FRIDAY.»
Et elle alla rejoindre son père, croisant les doigts pour qu'il n'ai vraiment pas toucher aux burgers.

Lorsqu'elle arriva dans le salon, elle vit son père en pleine discussion avec une femme aux longs cheveux blonds vénitiens. Elle se tourna vers Sam lorsqu'elle arriva, et elle reconnu Pepper Potts, la secrétaire de Tony. Cette dernière sourit et lui tendit la main afin qu'elle la serre :
«Tu dois être Samantha ? Je suis...
-Je sais, Miss Potts.»
Elle lui serra la main, tandis que la secrétaire l'examinait. Puis elle dit :
«Tu ressemble énormément à ton père.
-Et aller, c'est le premier d'une longue série..., commenta Tony. Bon, j'ai faim. Pas vous ? Parce que je crois que je vais manger tout vos cheeseburgers.
-Je t'ai dit "pas touche", j'ai faim.»
Elle s'installa à table et croqua dans son cheeseburger. Elle ferma les yeux, savourant sa bouchée. Tony sourit en regardant sa fille en commença également à manger. Pepper s'asseya à côté d'elle et la regarda, légèrement inquiète. Comme cette jeune fille était maigre...et la manière de savourer son cheeseburger laisse supposer qu'elle n'avait pas beaucoup mangé depuis quelques jours. Tony, lui, dégustait son burger sans rien dire. Pepper finit par manger le sien. Il y eu un long silence que personne ne voulait brisé. Une fois que Sam eu fini son burger, l'ancienne secrétaire demanda :
«Dis-moi, Samantha...tu mangeais à ta faim, avant de venir ici?»
Tony releva la tête, surpris et intrigué par la question de sa petite amie. Sa fille, elle, rougit jusqu'à la pointe des oreilles et répondit froidement :
«Ça ne vous regarde pas, Miss Potts.»
Pepper se redressa, vexée par le ton froid et insolent de la jeune fille, puis lança un regard vers Tony. Ce dernier, ne sachant pas très bien quoi faire, dit :
«Samantha, ne parles pas comme ça à Pepper, c'est pas... gentil.»
Sam haussa un sourcil :
«Elle n'a pas à poser ce genre de questions. Ça ne la regarde pas.
-Samantha. Pepper est ma nouvelle petite amie, et c'est...ta belle mère, en quelque sorte. Tu lui dois le respect.»
Sam se leva et lança rageusement :
«C'est ma belle-mère, pour le moment. Tu la quitteras d'ici quelques mois, comme tu as abandonné ma mère !
-SAMANTHA !»
Mais l'adolescente n'écouta pas son père et partit en courant jusqu'à sa chambre. Pepper échangea un regard avec Tony :
«Elle est terriblement maigre, et elle a l'air si misérable...j'ai juste peur qu'elle est vécue dans la pauvreté la plus totale...tu sais que Johnes Industries à fait faillite...»
Le milliardaire poussa un gros soupir :
«FRIDAY? Je veux que tu pirate Johnes Industries et Johnes Labs. Je veux connaître les chiffres d'affaires, le nombre d'employés. Fais également une recherche sur Samantha et sur Melissa Johnes. Je veux savoir où elles habitaient, dans quel bâtiment, le salaire de Melissa, l'école de Samantha.
-Bien patron, recherche en cours.»
Quelques instants plus tard, les informations demandées par Tony apparurent sur les écrans, et la gorge de ce dernier se serra. Le chiffre d'affaires de l'entreprise était si bas! Comment une entreprise peut-elle faire faillite à ce point ? Il regretta de ne pas avoir agi. Melissa gagnait à peine de quoi vivre. Elle était en dessous du seuil de pauvreté. L'entreprise était endettée de plusieurs millions de dollars, et elle était loin d'avoir de quoi payer ses dettes...Quant au lieu où vivait Sam...il s'agissait d'un bidonville. Tony se prit la tête dans les mains, rongé par le remord. C'était là où avait vécu une des femmes qu'il a le plus aimé, avec leur enfant. Et le milliardaire n'en avait jamais rien su. Il avait honte. Il avait largement assez d'argent pour les aider financièrement et leur épargner la misère et le bidonville. Pepper regarda les chiffres et posa ses mains sur les épaules de l'homme qu'elle aime. Elle murmura :
«Ce n'est pas ta faute...tu ne pouvais pas savoir...et puis, Melissa aurait sûrement refusé ton aide.
-Peut-être...mais j'aurais pu faire quelque chose, Pepper. J'aurais dû faire quelque chose.»