Friends ? | Shigadabi

Chapitre 3

Nous arrivons à Yuei en bande comme d'habitude et nous rentrons dans notre classe de terminales A.

Je rentre en classe au côté de mon copain et m'assoie à ma place habituelle.

Vers le milieu du cours, mes pensées dérivent vers Dabi. On ne l'a pas encore fait, ce qui est un peu nouveau pour moi (j'ai toujours conclus très rapidement et ce n'était qu'avec des filles). J'ai évidemment envie de lui mais le fait que je vais forcément finir en dessous et ça, ça donne un gros coup à mon égo.

Je soupire et mon regard se dirige vers lui. Il est tellement beau. Ces cicatrices le subliment presque. Et puis ses piercings aaaah je craque. Putain on dirais que je suis une meuf quand je pense.

Mais alors que j'avais à peine commencé à le regarder, le cours s'arrête. Ne comprenant pas, je lève la tête et je me rends compte que tout le monde me regardait reluquer mon copain.

-Alors M. Shimura, on est tellement occupé à admirer M. Todoroki qu'on en oublie le cours ? Dit monsieur Stain

Toute la classe éclate de rire et mes joues deviennent rouges écarlates. Je hais définitivement ce prof.

-Bah alors Shigaraki, les filles ça te suffis plus !

-Tu vas pas lui désintégrer ses fringues pour voir ce qu'il y a en dessous quand même ?

Je gromelle finalement des excuses en lançant mon plus beau regard de tueur à cette classe de merde et regarde Dabi, plus qu'en colère. Il déteste quand on l'appelle par le nom de son père, Endeavor, personne ne sait pourquoi d'ailleurs. Je prends sa main sous mon bureau pour tenter de le calmer. À ce contact, il s'adoucit un peu. Le cours se passa tranquillement jusqu'à ce que la sonnerie retentisse. Nous sortons côte à côte et commençons tranquillement à parler quand une horde de salopes vient se coller à MON mec. Elles essayent désespérément d'engager la conversation et mettent outrageusement leurs poitrines en avant, mais elles n'arrivent pas à attirer l'attention Dabi qui se contente de les repousser en souriant bêtement. Exaspéré, je dit d'un ton un peu (très) agressif :

-Vous voulez pas aller trouver d'autres mecs pour vous faire baiser et lui foutre la paix.

Bon bah maintenant c'est officiel, je suis le mec le plus louche de toute la papauté de la planète. Mais je vais pas laisser des salopes me piquer MON mec.

Je lui attrape donc le bras et nous partons en direction de la voiture de Kurogiri qui nous attend devant l'entrée. Oui, cette maman poule s'est acheté une voiture ALORS QU'IL A UN PUTAIN D'ALTER DE TÉLÉPORTATION. GNEGNE C'EST IMPORTANT LA LOIE ET TOUT. MAIS TA GUEULE. VOILÀ UN AN D'ÉCONOMIES BIEN INVESTIT UN PUTAIN DE BRAVO. SURTOUT QU'ON Y VA À PIED D'HABITUDE. Donc, on rentre et je fais tout mon possible pour être froid comme jamais. 24 heures de relation et ON SE DISPUTE DÉJÀ. Pourquoi j'aime ce mec bordel ?

Bon, j'avoue, je plombe l'ambiance. Mais quand même ! Il pourrait essayer me mettre en confiance un peu ! Je veux dire, y a un groupe de meufs 10 fois plus attirantes que moi qui vient flirter et lui il se laisse se faire draguer en toute tranquillité ! Ouais, je suis jaloux, un problème ? Mais, j'ai pas le temps de ruminer plus longtemps car un bras passe derrière mes épaules. Je me crispe, je suis pas d'humeur.

J'allais lui demander ce qu'il faisait, mais il posa un doigt sur ma bouche et montra Kurogiri qui était plus que concentré sur la route. Il me captura avec ses grands bras et vint me coller à lui. Ne pas le trouver trop mignon, ne pas le trouver trop mignon, ne pas le trouver trop mignon... AH ET PUIS MERDE. Je me détendit et le laissa m'utiliser comme doudou. Raaah qu'est-ce que je ferais pas pour ce mec ?

Pdv Dabi :

*Ellipse du trajet*

Ok. Kurogiri conduit comme une merde. Plus JAMAIS je remet les pieds dans cette voiture.

Je rentre dans notre appartement (beaucoup trop petit d'ailleurs). Rappelez-moi pourquoi j'ai emménagé avec ces porcs ? Pff, c'est pas une vie que j'ai... Je m'installe à mon ordi, faut que je bosse.

C'est sans compter sur Shigaraki qui rentre dans ma chambre. Je lui adresse mon plus beau sourire de tombeur mais il me regarde sérieusement. Oh shit, je pensais que c'était fini moi. Rah, ça va pas être de tous repos ce couple. Je vais m'en prendre plein la gueule, youpi ! :

-Pourquoi tu les as pas repoussé ?

-Parce que je voulais pas paraître louche. Tu m'as pas dit que tu voulais rester inaperçu ?

-Oui, mais t'aurai au moins pu leur dire que t'étais pas intéressé. Enfin, je veux dire, c'est assez vexant pour moi...

Oh, il est vexé. J'avais oublié à quel point il est pas à l'aise avec lui-même. Je comprends pas, il est juste parfait à mes yeux... Genre, il est mignon et BEAUCOUP trop attirant, en plus il est intelligent, sympa.... Bon. Je vais faire une thérapie. Je fanboy comme une merde sur ce mec.

-...Et donc c'est pour ça que j'aimerais que tu me rassures un peu plus à l'avenir.

J'avoue, j'ai pas écouté son monologue, mais j'ai compris l'essentiel on va dire. Je le regarde avec le regard le plus sérieux que je peux faire (ouais, vous savez, en mode sombre et tout, bon ok je sors), et je l'embrasse. Hehe, j'ai parfaitement géré cette première crise de jalousie.

—

Je me suis rendu compte que j'avais pas posté cette partie... Moi ? Conne ? Complètement. En plus c'est pas fifou et ça fait 4 mois que j'ai pas posté mais passons. Je vais être plus régulière promis.Une dernière chose : prochain chapitre : y a du lemon.