La mort dans l'ame

Chapitre 3

Eden
Une lueur me réveille. Je regarde le petit réveil sur ma table de nuit.5h06. Il était tôt. Je me lève doucement du lit sachant que je ne pourrais pas me rendormir. Ça fesait deux semaines que je n'avais pas tuée. Que je n'avais pas vu quelqu'un souffrir. J'en avais besoin, de voir la souffrance et la peur dans leurs regards. Leur incompréhension quand je leurs ouvrais le ventre.

Soudainement je ressentais quelque chose. Je ressentais des émotions. Se n'était pas arrivé depuis si longtemps. Pas depuis qu'elle était partie.

Je m'approchais doucement de mon ordinateur où était inscrite le nom de mes prochaines victimes. Il y en avait plusieurs. Je choisis une qui n'habitait pas trop loin de  l'internat ,sachant que c'était un peu un endroit pomée. Une certaine Natacha Astrenbourg. Jeune femme d'affaires qui a manipulé bon nombre d'hommes au gouvernement. Elle serait parfaite. Je décidais d'enfiler une robe bustier noir ornée de dentelle. Pourquoi une tenue si chique ? Car chacun de mes «clients » a le droit à une belle tenue pour accueillir la mort.

Je sorti rapidement par la fenêtre de ma chambre. Mes pieds nu couraient le long du sentier rocailleux.

Une vingtaine de minutes plus tard j'arrive devant une somptueuse maison.
Je vois qu'une lumière est allumée au 1er étage. La fenêtre est ouverte, je décide donc de m'y introduire. Une forte odeur de tabac et d'alcool montent à mes narines. Une musique sur un tempo lent s'échappe d'un vieux tourne disque. La lumière est tamisée. Je m'assieds non chalamant sur la balustrade.

-Bonjour Mme.Astrenbourg. Dit-je d'une voix douce et calme.
Je la vois légèrement sursauter avant de se retourner lentement vers moi.

-Qui êtes vous. Me demande-t-elle dans un souffle. 

-Je suis celle qui va mettre fin à votre misérable éxistance , de manipulatrice. Dit je avant de m'avancer lentement vers elle.  Je la vois se tendre.
Puis en un éclair je lui plante la petite lame que j'avais caché dans mon décolleté, dans la jugulaire.
Je vois son corps tombé sous son poids pourtant si léger.

«Alors tu ne ressens vraiment rien »

Tais-toi. Me dit-je en plantant la lame de mon arme dans la carotide de ma cliente

«Tu n'as jamais rien ressens-t-y, n'est-ce pas »

Tais-toi. Tais-toi je t'en supplie. Je donne de plus en plus de coup dans le corps inerte de la jeune femme.

«Tu as toujours menti sur se que tu ressentais,n'est-ce pas ? Putain Eden réponds-moi!!!!! »

Tais-toi. Tais-toi,tais-toi,tais-toi ,tais-toi,tais-toi,tais-toi,tais-toi,tais-toi!!!!!!!!

Flashback:

-Luka, tu ne m'abandonneras jamais hein ?

-Jamais je te le promets mon Eden.

La grande brune aux cheveux court s'approchent gentiment de moi avant de me prendre dans ses bras. 

-Ma petite précausse...me chuchote-elle a l'oreille.

Tout le monde m'a toujours dit ça J'ai la mentalité d'une ado de 15 ans alors que j'en ai 8 et je possède plus de connaissances qu'un homme adulte lambda.
Elle, Luka c'est ce qu'on appellerai ma «petite ami » si vous préférez. Elle a 11 ans mais avec c'est 1m60 et ses cheveux coupe à la undercute elle en paraît plutôt 14 ou 15.