« Guillaume... » gémit le plus jeune sur lui et Guillaume sourit avant de déposer un baiser empli de tendresse sur sa bouche, avalant par la même occasion son gémissement.
Il monta une main sur la nuque du plus jeune et caressa sa peau avec délicatesse alors qu'Aurélien semblait sur le point de jouir, le visage ravagé par la luxure. Celui-ci montait et descendait doucement sur son membre, se contractant parfois en des moments de parfaite plénitude autour de ce dernier, les yeux fermés et le visage orienté vers le ciel.
« Viens pour moi, bébé chat. Laisse-toi complètement aller... » murmura Guillaume en attrapant d'une main experte et douce le membre du plus jeune qui reposait entre leurs deux torses, attendant qu'on vienne s'occuper un tant soit peu de lui.
Aurélien fut pris d'un tremblement en sentant ses doigts se refermer sur son érection et poussa alors un gémissement en arquant son dos, venant rencontrer son torse du sien :
« Guillaume...!
— C'est mon nom, oui, mon amour. Redis-le encore une fois, pour moi... »
Guillaume aimait lorsque le plus jeune se laissait complètement aller, jusqu'à s'oublier, et répétait son prénom encore et encore, comme une litanie. Il déplaça lentement sa main sur l'érection de son amant, afin de lui donner encore plus de plaisir, et vint déposer ses lèvres sur la peau diaphane de son cou entre deux grains de beauté. Son autre main avait trouvé refuge dans ses cheveux longs et leur échange se fit beaucoup plus charnel, alors qu'il tentait de mener la danse à son tour.
« Guillaume, Guillaume, Guillaume... s'écria Aurélien qui semblait au bord de l'orgasme.
— Aurélien, bordel... » grogna Guillaume en fermant les yeux violemment, n'arrivant plus du tout à contrôler les mouvements de son corps.
Un gémissement puissant sortit de la gorge de son amant et la seconde d'après, il le sentit atteindre l'orgasme en se déversant sur leurs deux bas-ventres. Il vint la seconde d'après en poussant un grognement rauque qu'il tenta tant bien que mal de faire disparaître en mordant l'épaule du plus jeune. Celui-ci ne réagit même pas, ravagé par son orgasme, et Guillaume attendit plusieurs longues secondes avant de se laisser tomber sur le dos, entraînant Aurélien avec lui dans sa chute. Il le sentit se défaire de lui un instant avant de vite revenir se blottir contre sa chaleur.
« Je suis désolé... murmura Guillaume à bout de force, la fatigue le gagnant rapidement.
— Pour quoi...? murmura à son tour Aurélien et il le sentit fermer les yeux contre sa peau.
— Pour t'avoir mordu... Quand j'essayais de contrôler mon orgasme...
— Faut pas que tu te bloques, Guillaume... Laisse-toi aller. T'es tellement beau quand tu jouis, si tu savais... »
Guillaume rougit à la remarque d'Aurélien et celui-ci rit faiblement contre lui :
« Mais c'est pas grave. J'ai rien senti de toute façon... »
Guillaume sourit avant d'embrasser tendrement le crâne de son amant, transporté de bonheur. De l'avoir lui, près de lui, dans ses bras. Alors qu'il y a quelques mois à peine il pensait l'avoir perdu à tout jamais en se réveillant dans ce monde.
« Dis, Guillaume... ? demanda Aurélien, à moitié endormi.
— Mmh ? Qu'est-ce qu'il y a ? répondit-il en enfouissant son nez dans les cheveux emmêlés et pleins de sueur du plus jeune, à la recherche de son odeur.
— Tu crois que... Vu que toi t'es là... à la place du Guillaume de ce monde... balbutia Aurélien, qui luttait contre la fatigue. Que lui... il est où ? »
Guillaume se figea à ses côtés en entendant sa question, qui lui paraissait soudain très sensée.
« Tu crois que... il a atterri à ta place ? Près de moi ? Enfin... de ton Aurélien, celui de ton monde ?
— Ne dis plus ça, Orel. C'est toi mon Aurélien, dit Guillaume en glissant ses doigts dans les cheveux trempés du plus jeune et en embrassant son crâne.
— Tu as compris ce que je voulais dire, Guillaume... »
Guillaume se mordit la lèvre inférieure, réfléchissant à cette possibilité.
« Je crois que c'est possible. Alors il a trouvé Orel.
— Mais lui, il ne le connaît pas... C'est notre situation en sens inverse, murmura tristement Aurélien.
— Ne t'en fais pas pour lui. T'es quelqu'un de fort, mon chat. Et de tellement adorable. Je suis sûr que tu as fait chaviré son cœur, le mien, en un seul regard. Et bientôt, ils seront comme nous. Heureux, dans les bras l'un de l'autre.
— J'espère. »
Guillaume sentit Aurélien abandonner ses dernières forces et s'endormir profondément auprès de lui. Il pensa un instant encore à son Aurélien, celui de l'autre monde, qui était sans aucun doute dans sa situation, avec un Guillaume qui avait complètement oublié son existence, qui ne le connaissait pas. Tiens bon mon chat, chuchota-t-il en fermant les yeux, calant sa tête contre celle d'Aurélien blottit contre lui. Je sais que c'est compliqué au début... Mais ça en vaut carrément le coup. Il sombra dans le sommeil après avoir prononcé cette phrase, espérant qu'un jour elle arrive jusqu'à lui. Et il s'endormit au paradis.
VOUS LISEZ
Je ne t'oublierai jamais, Part I.
FanfictionGuillaume se réveille dans un monde bien différent. Un monde sans Aurélien.