Partie 7

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Plaqué au mur, mains mennotés, qu'est ce qu'il m'arrivait ?

... : Allonge toi sal arabe !

Moi : Eh wallah me parle pas comme ça, et non j'm'allonge pas c'est sale zebi !

... : Ta gueule ! T'habite au combien ?

Moi : Tu veux pas mon numéro de telephone aussi ?

... : Brigade Anti Criminalité de Marseille jeune immigré, dis nous où tu habites petite saloppe ?

Moi : Tu parles a moi sal tahane ? Vas-y détache-moi et jte frappe la vie dma mere ! Detache-moi ta race détache-moi.

Yanis : C'est bon Nassim calme toi, faut que tu prennes l'habitude kho, c'est comme ça que ça marche ici.

J'ai regardé mon frère qui était menotté aussi, je devenais fou. Il avait dit où on habitait et ils sont monté chez nous. Ma mère était en larme, ils ont détruit notre appartement, tous les meubles était défoncé et par terre. 

Moi : Eh petit tahane t'es sah la ? T'as cru on était Ikea on vas tout changer ? Fada !

BAC : Ta gueule!

Ils m'ont poussé dans les marches et je suis tombé. Ils ont trouvé plusieurs petits trucs, il y avait seulement 6 sachets de beuh et 1000e. Moi, Yanis et Hamza on a été emmener au comico. 

Les flics m'ont posé un tas de questions, j'était toujours menottés, les mains derrière le dos. Quand ce fut finis, je me suis levé, et mon jean est descendu juste en dessous de mes fesses.

Flics : Remonte ton pantalon

Moi : Viens me le remonter si tu peux sal pute.

Je suis partit, le gars n'avait pas répondu. Ils m'ont demander de balancer si je connaissait des gens qui dealaient, j'ai répondu négatif, comme tout jeune de banlieu. 

J'ai eu 48h de garde à vue. 48h à être assis sur un banc en métal, interdiction de bouger. Un verre d'eau, un bout de pain pour 48h. Croyer moi que je l'ai déguster mon bout de pain. 

Après 48h, j'allais passer au tribunal, le juge allait décidé de ce qu'il fallait faire de moi. L'avocat que ma mère avait prit ne savait même pas mon prénom le jour du procès, hmar. 

Le juge est arrivé, avec la cour. Ils ont commencé à faire leurs discours, sah j'm'en foutait de ce qu'il disait, je regardait juste ma mère pleuré. Ma tête était baissé, j'étais pas fièr de moi.

Juge : Monsieur A**** est donc détenue à * mois d'emprisonnement. 

Ma mère a crié mon prénom, je l'ai regardait une dernière fois, avant de sortir par une porte sur le côté et de rentrer dans leurs putain de voiture.

Je suis arrivé dans la prison. Je ne connaissait pas ce genre d'endroit. Pleins de portes en metal avec une toute petite fenettre dedans, qui laissaient voir quelques détenues qui me faisaient, j'avoue, un peu peur. Mes mains étaient toujours réunis par ces anneaux qui me faisait mal, mon bras était sérré par une main d'un garde ou je sais pas trop c'était qui, hassoul un flic quoi. Cellule n°204, c'était donc ici, ma nouvelle maison?

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Le gars m'as jetter à l'interrieur, et m'as récité les conditions, puis m'as enlever les menottes avant de refermer cette porte blindé. Je me suis assis sur le lit et j'ai regardé droit devant moi. Je fixais ce mur terne où des bouts de phrases étaient écrites. A coté de moi, une table, avec une feuille et un stylo dessus. Une minuscule fenetre éclairait ma minuscule pièce. 

J'inspire un grand coup. Ma famille me manquait déjà. Je suis resté un long moment assis sur ce lit, à reflechir. Je me suis allongé sur ce dernier qui puait la pisse ou je ne sais quoi et j'ai cogiter, encore et encore.

Les secondes passaient comme des minutes. Les minutes comme des heures. Les heures comme les jours. Et les jours comme les années.

J'inspire un grand coup et je ferme mes yeux. Mon ventre s'est mis a gargouiller, j'avais tellement faim. Je n'avais pas du tout manger depuis ce ridicul bout de pain, et ça me semblait encore plus dur qu'un mois de ramadan. 

Des cris se font entendre, je me lève rapidement pour regardé à la fenêtre de la porte. Le gars de devant ma cellule criait des choses incomprehensible. Ca ressemblait à ça :

Le gars : treureifkhter J'AI FAIM rezqsogktrjhtre PUTAIN DE MERDE. - le gars m'avait regardé. ET TOI BAISSE LES YEUX

Moi : Tu parle à moi p'tit pd ?

Le gardien est arrivé dans ma cellule en furit.

Gardien : J'vais t'appeller Nassim d'accord ? Je..

Moi : -je l'avais coupé. De toute façon c'est mon prénom.

Gardien : Ouais. Je tient à te dire que je peut être très gentil comme très méchant. Ici, c'est mes règles, tu ne veux pas les suivre ? Tu vas vivre un enfer mon gars. Le gars qui est en face de toi, c'est un fou, il vas être placé en hopital psychatrique. Je te déconseille de faire le malin avec lui, vu ton corps de gringallait, tu n'iras pas loin. Ici, il y a des gros dur. Toi, t'es une merde. Le gars à droite là, il a couché 3 personnes. 3 personnes sont mortes, dont un enfant de 5 ans. Il les a tué, il est là pour 24 ans encore. Le gars à gauche ? Il a été viré de la prison de Paris parce qu'il rendait fou les gardiens. Tu es entouré de plus fort que toi ici Nassim, tu es peut-être le roi de ta cité, mais ici, t'es rien. Qu'une sous-merde. Maintenant, je te souhaite une bonne soirée. Tu es là pour plusieurs mois, le temps que tu comprennes bien les influances que tes copains ont sur toi. Salut.

Il est repartit. Je l'avait écouté du début jusqu'à la fin, et j'avais peur. Durant 5 minutes, je n'était plus un Rajel, j'était devenu une fille. Je psychotait, je parlais tout seul. 

Deuxième jours enfermé ici. Hier, j'ai mangé une soupe. Saha. Je ne sais pas quoi faire. Les visites ne sont pas encore autorisé, pourtant j'ai tellement envie de voir mes proches. Il faut attendre la semaine prochaine. 

Il y avait un emplois du temps accroché. J'avais des horraires à respecter. Je l'ai regardé. Il y avait des activités dans la journée. 

Atelier lecture. Ok, next. Atelier peinture. Ah ok. 

Il y en avait pleins d'autres, rien ne me plaisait. Apart 2, qui avait retenu mon intention. Comme tout homme qui se respecte, il y avait la muscu, et la boxe. 

Ma première semaine je l'ai passé à pousser les pec, les abdos, les trapezes. J'avais tout fais. Je m'était impliqué dans la boxe. J'exteriosait toute la haine que j'avais en mois dans les punchinballs. 

Fin de la première semaine. Ce qui veut dire que j'avais le droit à une visite. Je suis arrivé au parloir. C'était un long couloir blanc, avec des portes. On m'a fait rentré dans une de ses portes. Et c'est là que j'ai vu son visage...

(Je ne dirrais pas combien de temps je suis resté en prison, ce serait me faire cramé betement. De plus, le numéro de ma cellule est faux.)

Je rappel qu'il n'y a qu'Allah qui peut me juger. Dans mes choix comme dans ce que j'ai fais dans ma vie.

Je passais devant le Foot Locker avec des baskets trouées, le manque de fric me fait pas peur, moi je suis fils d'ouvrier.

Bienvenu à bord, Batard.

Chronique de Nassim : Tombé pour elleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant