Partie 5

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Marvin : Moha, le frère à Fathia frère.

La phrase avait fait echo dans ma tête. "Fathia, Fathia, Fathia, Fathia". Pourquoi toujours elle ? Toujours elle était là quant il ne fallait pas. 

J'ai eu comme un moment de bug, jusqu'à ce que Hamza me mette une petite claque.

Hamza : Wooooh ! Khoya t'as quoi là ?

Marvin : Sahbi tu m'as fais reup wAllah, labes ?

Moi : Ouais ça va c'est bon. Elle est où Nabila ?

Walid : J'sais pas, vas voir elle doit être au muret avec Anissa. 

(A coté de notre cité yavait un murret au bord de la route où tout le monde s'assois).

Je suis partit en direction du muret, énervé. Quand je l'ai vu, elle n'était pas avec Anissa, sauf si Anissa c'était travesti oulah je sais pas. En gros, elle était avec un gars. Au début j'ai rien dit, j'me suis fais discret pour pas que tout le monde nous regarde. 

Moi : Nabila viens, il faut qu'on parle.

Le mec : C'est qui lui, bébé ?

Et là, je sais pas ce qu'il m'est arrivé mais je lui ai mis une grosse droite, il est partit en arrière. Seulement, je n'avais pas vu qu'il y avait ses potes, et je n'ai rien compris de ce qu'il m'arrivait. J'ai vu des tate-pa atterir sur mon visage, moi je ré-enchaînais. Puis d'un coup, plus rien. Je voyais tout flou, tout au ralentit. Je ne sentait plus rien, mon corps s'est laissé tomber et je sentait les battements de mon coeur ralentirent eux aussi.

*

J'ai ouvert difficilement les yeux, en relevant mon corps pour être assis. Les murs étaient bleu ciel, et il y avait du monde autour de moi.

... : AH WI LILI IL EST RIVILLER !!!

Et là, tout les regards se sont braqués sur moi. Où étais-je ? Qu'est ce qu'il m'ai arrivé ? Et puis ce mal de crâne, wAllah.

Yemma : Wouldi, wouuuldi tu m'entends ? 

J'ai fais oui de la tête, puis j'ai commencé a regarder qui était là. Tout d'abbord ma mère, et pleins d'autres mama de la cité, il y avait aussi Yanis, Fares, Haikel, Hamza, Marvin, et Nabila. Nabila. Nabila. Nabila. Je ne regardait qu'elle, avant de chuchotter.

Moi : Nabila, sort.

Nabila : Attend Nassim, laisse moi t'expl..

Moi : SORT.

Elle a souflé et elle est sortit. Le medecin est arrivé.

Le medecin : Nassim A**** ?

Moi : Ouais.

Le medecin : Bonjour. Je suis le medecin remplaceant, je remplace Docteur (je sais plus). Vous avez été atteint d'une petite perte de connaissance suite à des coups reçuent nottament au niveau des parties cerebrales. Ceci est courrant lorsque l'on touche un certain point du crâne qui reste le plus fragile. Cependant, nous avons remarqué que vous étiez sous l'emprise de substances illicites, le centre hospitalier de Marseille Nord souhaite que vous vous mettiez des limites sur ce genre de produits afin que votre organisme fonctionne pour le mieux. Nous vous rappellons que l'abus d'alcool est dangereux pour la santé et provoque une dépendance, de même pour la resine de canabis.

Je pensait qu'a une chose: sortir. Le gars me saoulait avec ces trucs, et en plus de ça il me foutait la honte devant tout le quartier. Je voulais le claquer wAllah. On aurait cru une pub. 

Hassoul, il était 19h, les gens devaient partir. Et c'est quand "ma chambre" fut vide, je cogitait. Je me remettait en question. Mais ça m'avais saoulé de reflechir, donc je me suis endormis. 

Le lendemain, à peine je me reveille, je vois ma mère qui pleurait.

Moi : Yemma pleure pas..

Yemma : Ah wilili wouldi refait plus jamais ça!

Moi : Wallah j'arrête Yemma wallah.

Elle m'a prise dans ses bras et elle m'a récité des Sourates du Coran. 

Le medecin : Madame A****, nous allons vous demander de quitter la pièce de Nassim quelques temps, un psychologue voudrait parler avec votre fils.

Moi : Gelek un psychologue. J'veux pas le voir moi.

Il s'en foutait de mon avis, et le psy est arriver, et m'as posé pleins de questions. Sah, je répondais que de la merde, je voulais juste qu'il parte. On a parlé longtemps, mais ses paroles ne s'impregnaient pas dans mon cerveau. J'avais assez de problème comme ça, pas besoin d'un gars qui m'en rajoute. Puis il est partit et j'ai vu ma soeur, Nabila, rentrer.

Nabila : Smeh, wallah smeh li Nassim. Je m'en veut.

Moi : Tu t'en veut ? Mais ouais meuf, tu te fais tourner, qu'est ce que tu parles avec moi ? A ton avis, qu'est ce que pense Baba de toi depuis là haut ? Il te voit galoche vla les mecs et toi t'es là tu fais la meuf hlel ? Tu m'as déçu Nabila, et j'pense que t'as déçu notre père aussi. Si Yemma apprends ça, tu crois qu'elle serait fière de toi ? Pour ton Mohamed, je sais pas quoi là. J'te crève les yeux si tu le revois, et crois pas que je rigole avec toi.

J'était resté calme, et c'est peut-être ça qui l'a fait comprendre que j'était plus que sérieux. Je me souviens qu'elle avait les larmes aux yeux, qu'elle m'a embrassé la joue et qu'elle est repartit aussi tôt, de peur que je lui fasse haja ou je sais pas.

J'en avait marre d'être enfermé, ma dose me manquait, mais je pouvais pas ici. Branché de partout, j'avais du mal à me déplacé. Puis je me suis levé difficilement, j'ai pris le porte-perfusion dans ma main et je traversais les couloirs à la recherche d'un distributeur. J'ai pris plusieurs fois l'ascenceur, je me suis perdu plusieurs fois dans l'hopital. Arrivé dehors, je me suis posé sur un banc avec des m&m's et du Oasis. J'ai grailler comme un porc, puis j'ai vu Fathia arrivé de loin. 

J'avais juste remarqué qu'elle avait les Louboutins que je lui avait acheté aux pieds. Je voulais juste lui faire bouffer ses chaussures. Je me suis fais discret pour pas qu'elle me voit. Elle est rentré dans l'hopital et en ai ressortit juste après. C'était la dernière personne que j'avais envie de voir. Alors, gamin comme je suis, je me suis caché derrière un mur, avec juse mon oeil qui dépassait pour voir ce qu'elle faisait. Elle me cherchait du regard. Après plusieurs minutes, elle est repartit, et je suis rentré dans ma chambre. 

Et c'est là que mon telephone s'est mit à vibrer.

"Appel en cours : +33 6 ** ** ** 18"

Moi : Ouais allô ?

... : Ouais.

Moi : C'est qui ?

... : C'est Moha.

L'amour m'a rendu aveugle, maintenant j'me cache derrière mes Ray-Ban. 

Bienvenu à bord, Batard.

Chronique de Nassim : Tombé pour elleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant