Partie 2

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Les jours passent vite en compagnie de Fathia. Elle me rendait fou cette fille. J'ai claquer beaucoup d'argent pour ses beaux yeux, hsl. 

Les mois passent, on se vois souvent elle et moi, mais toujours dans la discretion, personne est au courant. Ca va faire maintenant 5 mois qu'on se fréquente. J'suis posé avec les gars sur les marches devant l'immeuble.

Jawed : Eeeh wAllah les gars j'vous ai pas dit ! 

Jawed ? Une vraie maquerelle, il connait tout lui. Le closer de la tess. Mais il mytho souvent aussi.

Yanis : Vas-y dis kho.

Jawed : Je zonnais au banc là bas avec Leila, et les yeux d'ma mère vous allez pas y croire !

Mohammed : Mais dis lààà zebi.

Jawed -mort de rire : Et baaaah.. Et baaaah.. Hihihihi

Avec ces grosses dents noirs là. Toz, on a jamais su ce qu'il voulait dire. Ou alors, c'était tellement pas interessant que je m'en rappel plus. Une voiture noir s'est arrêter un peu plus loin. Et je sais pas si c'était le mektoub, mais j'était comme captiver par cette voiture. Je vois la porte passager s'ouvrir.

Et je reconnais sa silhouette. Elle monte les marches et rentre dans son immeubles. Au volan, un gars. Qu'est ce qu'elle foutait avec lui, putain ?

Le sheitan était en moi, j'étais possedé. J'ai couru vers la voiture, et mes gestes se sont enchaîner. Bim, plus de parbrise. J'ai sortit le mec de la voiture, et je l'ai bien démonter. Les gars sont arrivé, et l'ont finis. 

Croyez pas je suis Chuck Noris ou heja comme sa. Il avait mis des coups aussi. Mais 12 contre 1, le poid était faible. 

J'était enervé, les os des poings en sang. J'ai cracher par terre, la machoire serrer. Je suis directement rentré chez moi pour prendre une douche. Sauf que. J'avais oublier un details, qui s'appelle le verrou. Notre douche, c'était pas crari un rideau, nan, c'était une vitre bien transparente où on voit bien ce qui se passe. Et j'vois quoi ? La grosse Nabila qui rentre en chantant avec sa vielle voix. Alors que j'était à oil-p. Wallah j'ai cru j'allais faire un meurtre, j'me suis retourné immédiatement face au mur en gueulant toute les insultes possibles. (Qu'Allah me pardonne). Elle est repartit en criant un "smeeeeh li". Je suis sortit de ma douche en express, avec juste un boxer. Je voulais juste la défoncer. J'arrive dans sa chambre.

Moi : Nabila j'vais te niquer. WALLAH JVAIS TE NIQUER. T'es sah a rentré quand je me lave là ? T'ES SAH DANS TON DELIRE ???? - je m'enervais de ouf, je tournais en rond avec les poings serré - Putain j'vais la hagar, j'vais la hagaaaar, wallah j'suis un pd moi ?

Nabila : Nassim j'suis dé...

Moi : Nan nan nan, ta gueule parce que j'te fais bouffer tes dents ! Moi j'suis un pd moi, ah ouais moi j'suis sun pd !!!

Yemma : Qu'est ce qu'il se passe ici ?!

Moi : Rien, ya plus rien même.

Je fixais Nabila dans les yeux, avant qu'elle ne baisse la tête. Je me suis retourné et j'ai embrassé le front de ma mère, puis je suis partit dormir.

Je sais pas pourquoi, mais mon lit doit être une source de reflexion pour mon cerveau. A chaque fois que je suis dedans, je pense. Et ceux, jusqu'à tard dans la nuit. Et j'ai repensé à elle. Putain, elle avait pas le droit.

"Biiiip Biiiiip - Vous êtes sur le répondeur SFR de "Fathia", veuillez laisser un m..."

"Biiiip Biiiiip - Vous êtes sur le répondeur SFR de "Fa..."

Putain, répond zebi. J'ai rappeller 3 ou 4 fois puis je me suis endormis. Le lendemain soir, je la voix marcher sur le même trotoir que moi. Je ne l'ai même pas calculer, je regardais l'horizon. Je suis passer à côté d'elle, bousculant son épaule. 

Fathia : Wesh t'es serieux Nassim tu me calcule pas ?!

Moi : On se connait ?

Ouais j'ai fais mon gamin, mais mehlich elle m'avait fait grave mal au coeur. Puis j'ai tracé ma route.

J'étais plus bas que terre, j'avais mal putain, j'avais mal. Mon coeur voulait sortir de mon torse. J'ai serrer ma machoire, et gonfler mes narinnes pour garder mon calme et je marchais. Je marchais, encore et encore. Puis je me suis arreter dans un endroit abandonner, taguer, et dégueulasse. J'ai commencer a rouler un joint, en y prennant des grandes taffes.

Les meufs disent que les mecs sont des batards, je crois que les filles ne sont pas mieux.

J'ai mal a la tête, j'ferme mes yeux et respire fort. 

"Brv brv. Brv brv. Brv brv.

1 appel manqué de : Fathia "

J'ai regardé mon telephone, avant de le balancer contre le mur. Puis j'ai continué ma route, en sens inverse. Je commencais à l'aimer cette pute. J'ai mis ma capuche et je marchais vite. Je suis rentré dans mon bloc, direction les caves. J'me cale dans un coin, tête baisser. 

Wallah je passe pour un canard, mais je l'ai vraiment aimé elle. J'vois Yanis qui rentre, il s'approche de moi, et s'assois aussi. Ya un gros silence, personne ne parle.

Yanis : J'suis là si tu veux parler gros.

J'ai pas répondu. 

Yanis : J'ai appris pour Nabila, miskina tu lui a bruler les yeux.

Il a rigoler et j'ai fais un petit sourire. 

Je passe les jours. Fathia je la croisait plus et tant mieux. Le mec, pas de nouvelle, je n'ai jamais su qui c'était. Je sombrais dans la beuh et je devenais plus méchant avec les membres de ma famille. Haikel, je lui mettait des droites défois, juste comme ça. Miskine. 

Je vous zappe ma période "dépression". Ca a durée 2 ou 3 semaines. On était maintenant en octobre. J'étais prêt à tourner la page sur elle. Sauf que ce putain de mektoub n'était pas d'accord. 

Fares : Nassim on y vas kho!

Moi : J'arrive dans 2 minutes gros.

Je me fais beau gosse et tout. Puis direction la chicha. Dans la voiture on s'est tarpin ambiancé wallah, je me souviens,

on étais assis sur les fenêtres ouvertent et on foutait le dahwa. On arrive là bas, première fois que je rentre dans un endroit

tel que celui là. C'est sombre, et il y a pleins de grands canapés partout. On s'installe, et ya des petites gadjis qui se mettent

avec nous. Yen a une qui zehma se met carrément sur mes genoux. 

La gow rien qu'elle me chauffait et tout, on a été aux toilettes et enfin bref, je vous passe les details. 

En sortant de la cabine de toilette, je vois Fathia qui se lavait les mains devant un grand miroir...

La petite souris s'est blesser, j'ai mis un gun et pas une dent sous mon putain d'oreiller.

Bienvenu à bord, Batard.

Chronique de Nassim : Tombé pour elleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant