Le soleil se lève à Séoul. Les rayons du soleil viennent effleurer le visage des habitants, les réveillant un à un. Dans un quartier tranquille de la ville se trouve l'appartement de Junmyeon, qui comme chaque jour se réveille aux lueurs du matin.
Mes yeux s'ouvrent. Une nouvelle journée s'offre à moi. Je me lève lentement, prenant le temps de me réveiller puis vais manger comme à mon habitude. Je traverse les mêmes couloirs, mange la même chose, part dans la même salle de bain et m'habille comme je le fait chaque jour. Une fois prêt, je sors de mon habitat et pars, passant dans les rues par accoutumance. Le trajet me paraît long. Me serais-je arrêté à de multiples reprises ? Je ne saurais le dire. Je marche. Encercler par la foule abondante autour de moi, les yeux dans le vide. Je ne suis qu'un être sans grande importance, qu'un sentiment de déjà-vu pour les autres. Une ombre ne se démarquant pas plus que les autres, elles-aussi coincées dans un quotidien dont ils ne peuvent plus s'échapper. Ma vie continuera-t-elle comme cela ? Une routine indémodable ? Soudain, je m'arrête. Et regarde le ciel. Les passants me jugent peut-être, mais qu'en ais-je à faire ? Ils ne se souviendront plus de moi dans les minutes qui suivent. Des oiseaux. Ils passent au-dessus de moi. J'aimerais ; tellement moi aussi. Pouvoir m'envoler. Me libérer de ses chaînes qui m'entravent que j'ai nommé : habitude. Je reprends de nouveau ma route. Avançant comme avant. Ce sentiment de vide en moi existera-t-il pour toujours ? Sans même m'en rendre compte, je suis devant le café. J'y entre. Me fait saluer par le gérant à qui je retourne le geste. Je m'avance vers cette table pour deux que je ne connais que trop bien. Je m'assis, sortis mes affaires et me laissais emporté par cette ambiance feutré que j'affectionne tant. Et commence à taper sur les touches de mon clavier, laissant à mes doigts le plaisir d'écrire ce que j'imagine. Il est quatorze heures. L'heure habituelle où je me mets à écrire.
Le cadran sur le mur marque seize heures, je viens de commander mon habituel café. Il ne suffit que d'une minute pour que celui-ci arrive, apporté dans les grandes mains du gérant qui me sourit. Je fais de même. Ne voulant pas passer pour quelqu'un de malpoli. Et ce vieil retourne derrière son comptoir, sans dire un mot. Je ne m'intéresse pas plus que ça à lui et retourne dans mon monde après avoir bu. Le temps passe, dix-huit heures. C'est le moment pour moi de m'en aller. Je laisse l'argent sur la table, je sais qu'un serveur viendra le récupérer. Je m'en vais, murmurant un "au revoir" au propriétaire. Je rentre chez moi, repassant dans ces rues que je connais sur le bout des doigts. Mon dîner se passe dans le même silence qu'à mon réveil. Je me déshabille et m'endors assez rapidement. Ce cycle s'arrêtera-t-il un jour ? Le lendemain, je me réveil et la boucle recommence.
Une fois devant le café, une appréhension prend part de moi. Je ne saurais dire pourquoi. J'ouvre la porte et m'installe au même endroit que la veille, mais je vis un inconnu derrière le bar. Il était grand, sûrement plus de un mètre quatre-vingts. Il avait les cheveux blond et était indéniablement beau. Je vis marquer le nom 'Yifan' sur sa tenue de serveur au niveau de son cœur. Je ne fais pas très attention à cet personne et commence à écrire. Il est quatorze heures. Je commande de nouveau aujourd'hui ce café. Alors que j'attendais pour lui, je vis que l'homme dont je ne connais que de nom me fixait. J'ai décidé de l'ignorer, attendant seulement ma commande. Et lorsque j'entendis des pas se rapprocher de moi, je crus m'évanouir en voyant 'Yifan' m'apporter ma boisson. Il me souriait doucement. Il posa la tasse sur la table et me fit un clin d'œil. Ce n'est qu'après cela qu'il partit en direction du bar, le plus calmement au monde.
VOUS LISEZ
Café-tronique
FanfictionJunmyeon était un jeune écrivain qui avait l'habitude d'écrire ces textes de 14 à 18 heures, dans un petit café du quartier. Il y buvait chaque jour le même café, à la même heure. Il se plaisait dans son quotidien, mais celui-ci se vit changer lorsq...