C'est ludmyla; avec une nouvelle coupe. Je dois avouer que ça lui va bien les cheveux bruns et la frange. Je l'analyse et m'attarde sur ce sourire mesquin qu'elle m'offre depuis qu'elle est apparue devant moi. Le même sourire que Bart fait à Lisa dans les Simpsons. Je me demande bien ce qu'elle me veut.
- Elle te va bien ta nouvelle coupe de cheveux.
- Oh, ça! Merci Alaska, mais je suis pas venue pour ça.
- Haha! Je m'en doute bien. Qu'est-ce tu veux? Qu'on se disputes? Qu'on parle comme des gens civilisés au moins une fois dans notre vie ou tu es là pour te mettre en valeur? Je sais pas toi, mais je pencherai plus pour la première. Qu'est-ce que tu en dis?
Elle leva les yeux aux ciels et fit un pas vers moi.
- Au fond j'ai toujours su que tu ne méritais pas mon frère. Parce que te le taper ça ne te suffit pas. Tu en veux toujours plus.
- J'ai assez de respect envers toi pour ne pas te parler comme ça. Alors fait de même et ne me fait pas chier.
- Tu joues à la petite fille modèle, mais tu n'es pas mieux que moi Alaska, met bien ça dans ta petite tête de rat.
- Ma tête de rat? haha! ça t'a pris comment de temps pour la trouver celle là?
Je me suis mise à avoir un fou rire pendant plusieurs secondes et me suis arrêté d'un coup comme si je venais de reprendre mes esprits.
- Non parce que franchement Ludmyla, c'était vraiment nul à chier. Mais ne t'inquiète pas c'est en persévérant qu'on y arrive.
: Alaska:1- Ludmyla:0
:tu es de retour toi?
:Je suis toujours là quand y'a un match Almyla.
: La prochaine fois abstiens-toi de mélanger nos prénoms.
: Je prends note. Ceci dit pas sûr que je l'applique.
- Je pense sérieusement que tu as besoin que quelqu'un te remette à ta place de loser et cette personne ce sera moi.
- Tu crois quoi? Que je vais m'arrêter de vivre par ce que madame m'a donné le statut de loser. Tu es juste un petit microbe, tu m'importe très peu.
- Parce que tu crois que toi, tu importes pour quelqu'un? Tu ne fais que te ridiculiser, il n'en a rien à faire de toi. Tu comprends ça au moins? Tu n'ai rien à ses yeux. Et c'est pas parce que tu as des atouts comme, tes yeux de différentes couleurs ou tes fesses, que tu dois penser que tu es intéressante à ses yeux. Je te décrirai comme un chewing-gum collé à une chaussure. Tu n'es pas désiré et pourtant tu es là. Et lorsque l'on souhaite se débarrasser de toi, c'est tellement dur, qu'il faut frotter très fort pour t'éliminer. Et pourtant, malgré tout ces efforts, il restera toujours des résidus sous la chaussure.
- Tu as fini?
- Non, j'ai pas fini.
- Cool! Moi je vais aller manger.
- Q-quoi?
- On remets ça.
- Non, tu restes là.
- Enfaite, je crois que tu n'as pas bien compris...
Je lui fais mon plus beau sourire. Cependant ma mâchoire est contracté et mes yeux sont méprisants.
- Je sais déjà que tu ne m'apprécies pas. Je le sait depuis longtemps. Tu me fais plus perdre mon temps, qu'autre chose. Si tu veux vraiment discuter, parle toute seule. Apparemment, c'est un signe d'intelligence. Moi, je me casse.
Elle s'était un peu écartée de la porte.
J'allais passer quand elle m'a coupé dans mon élan en m'étant son doigt sur ma poitrine.
- Une minute papillon. Je n'en ai pas terminé avec toi. Crois moi tu vas trouver le temps.
Je fixais son doigt encore sur ma poitrine, je commençais à vraiment perdre patience. Cette conversation ne menait à rien. En plus je rêve ou elle me menace là?
- Ma main commence sérieusement à me démanger. Je te demanderai gentiment de bouger ton petit cul avant que ma main fasse quelque chose qui pourrait te faire mal.
- Je commence vraiment à en avoir marre de toi et de ton caractère de chienne.
- Répète un peu pour voir? Ludmyla chérie, quand on est également une chienne on ne se permet pas de critiquer. Tu devrais pourtant le savoir.
- Tu crois que j'ai peur de toi mais c'est faux.
