Réflexion

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La douleur, les crises d'angoisse, la peur de ne plus lui causer, la peur qu'elle fasse sa vie avec son plan cul actuelle copine, tout ça je ne le ressens presque plus. Je continue de temps en temps à aller voir ce qu'elle fait ou poste, mais il y a des fois j'oublie son existence.

Je me suis rendue compte qu'elle n'avait jamais été forcée à me faire tout ce mal, elle n'avait jamais été contrainte, ni menacé pour arriver à autant me blesser, me voler, insulter ma mère, et m'insulter. Non c'est juste que c'est une mauvaise personne. Une mauvaise personne pour laquelle j'ai préféré fermer les yeux et refuser d'accepter qu'elle puisse être en capacité de me vouloir du mal. Mais avec tout ce qu'il y a eu depuis notre rupture, il ne m'est plus possible de fermer les yeux, d'ignorer tout cela.

Je me suis sondé, j'ai retracé mon parcours pour en arriver à cette conclusion et me dire que oui, tout ce temps où j'essayais de me dire qu'elle était manipulé, en réalité elle ne l'était pas, elle voulait me faire du tord, elle cherchait à me blesser, elle désirait me voir mal, et elle était heureuse de me voir dans cet état.

Lorsque j'ai lu le dernier mail qu'elle m'a envoyé, je n'ai pas pleuré, ce mail était tellement dégueulasse, il était l'essence même de sa haine envers moi. J'ai ressentie toute la colère qu'elle avait pour moi. Tout cette méchanceté gratuite, et puis je me suis demandé pourquoi je n'avais pas ouvert les yeux plus tôt, pourquoi je m'étais mentis à moi même, pourquoi j'avais désespérément chercher à lui trouver des excuses, chercher à ne voir que son meilleur côté alors que tout ce qu'elle avait cherché à me faire comprendre depuis notre rupture c'était simplement qu'elle ne m'aimait pas, qu'elle n'avait jamais été amoureuse de moi, qu'elle me haïssait, et qu'elle n'avait gardé contact avec moi depuis 2 ans et demi uniquement pour son propre intérêt, uniquement pour m'utiliser, uniquement pour son propre plaisir à me voir souffrir, me voir la supplier de nous donner une nouvelle chance, me voir pleurer. 

Et je n'ai plus de larmes, je n'arrive plus à pleurer. Je n'ai plus d'excuse à lui donner, ni quoi que ce soi qui expliquerait la raison de son comportement.  la faute vient de moi et de ma fâcheuse habitude de trop m'attacher aux gens, à rester accrocher à eux alors qu'ils ne veulent pas de moi. Que ce soi elle où en amitié ou avec ma famille, j'ai trop tendance à supplier des gens qui ne veulent plus rester à mes côtés. Et je me hais pour ce côté. J'aimerais apprendre à me détacher des gens, mais je n'y arrive pas, c'est plus fort que moi.

Je regrette aussi d'avoir laisser la relation que j'entretenais avec un homme qui m'a montré à quel point j'étais une personne unique, un homme qui m'a redonné confiance en moi quand tout étais brisé en moi, et cet homme là au jour d'aujourd'hui ne m'écrit plus, ne m'appelle plus, à cause de ma bêtise, avoir laissé Elisabeth revenir dans ma vie, et lui avoir laissé une chance de me montrer qu'elle avait change comme elle le disait quand elle était revenu m'écrire.

Mais je me demande toujours pourquoi elle a cherché à me détruire comme ça? Comment une personne peut aimer regarder souffrir une personne qui lui montre qu'elle l'aime, une personne qui a cherché à la protéger. Je ne comprend pas, j'aurais aimé ne pas la rencontrer, j'aurais aimée tomber amoureuse de quelqu'un d'autre, plutôt qu'un être comme elle. Je ne la reconnais plus, je ne reconnais plus la personne dont je suis tombé amoureuse, elle qui était si douce, si gentille, si attentionné, et qui me faisait rire...
Les relations sont complexes, cela explique la raison pour laquelle il y a des gens qui vivent éloignés des autres. Peut être suis-je destiné à vivre ainsi aussi.

Mon cœur est trop sensible, trop fragile pour supporter de tel chose. J'ai attendu tellement de la part des gens que j'aimais, je les aimais a un point où j'aurais pu mourir pour eux, mais eux non, il n'y avait pas cette réciprocité, et jusqu'à maintenant il n'y en a pas, et je trouve ça tellement triste.

Nous Sommes Passé de " Nous" À "tu"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant