Son casque aux cornes de bouc apparaît sur lui, ainsi que sa tenue de combat.
—Qui de nous deux tireras le premier, Kat ? me demande-t-il, le sourire aux lèvres.
Sa cape flotte dans la brise.
—Le plus courageux.
Il hausse les sourcils avec un air innocent imprimé sur le visage.
—Toi, peut-être ?
—Pourquoi pas.
J'avale ma salive. Il est très impressionnant. Se retrouver face à un Dieu, qui a au moins plusieurs millénaires de plus que vous, ça fiche la chair de poule.
—Tu as peur de moi.
Ce n'est pas une question qu'il vient de me poser. Juste une affirmation satisfaite.
—Non.
Mes mains tremblent malgré moi, et je dois reserrer l'arme entre mes doigts pour ne pas que ça se voie. Mais trop tard, il a vu. Mes jambes flageolent, je transpire. Mais qu'est-ce qu'il m'arrive ? En y repensant, je n'ai jamais eu réellement peur de quelque chose. Les araignées ? Je les fiche dehors. Les serpents ? C'est trop mignon ! Les rats et les souris ? Je ne comprends pas pourquoi les gens ont peur de ça. Les insectes ? Aucun problème. Les monstres, fantômes, démons ? Des mythes. Mais alors là, je sens le danger. Je le sens venir gros comme une maison. Loki fait un pas vers moi, en mode terrifiant.
—Tu as peur de moi, fanfaronne-t-il.
Je pointe sur lui mon arme plus fermement, décidée plus que jamais à me défendre si j'en ai besoin.
—Recule !
Je n'ai pas voulu répondre, car je sais qu'il saura si je mens. Il continue d'approcher, et toujours en joue sur moi. Je fais des petits pas en arrière.
—Recule j'ai dis !
Il arrive à grands enjambées, ne me quittant pas du regard.
—Tu n'oseras jamais tirer sur moi.
—Bien sûr que si ! fais-je, vexée.
Et dans un coup aveuglé par la peur et l'envie de vaincre, je lui tire dans le bras. Il gémit en tombant à genoux par terre, les dents et les paupières serrées. Le regret m'assaille aussitôt.
—Tu as osé ! tempête-t-il en se relevant difficilement.
—Loki, attends, c'est juste un jeu...
Il rit comme s'il venait de me faire une mauvaise blague et... un son sec et bruyant retentit. Bouche bée, je baisse lentement mon regard vers ma poitrine. Il m'a tiré dessus. Je relève les yeux et le toise.
—J'ai gagné ! sourit-il, les yeux embrumés par le sommeil. À dans 40 minutes, ma midgardienne préférée.
Je suis trop choquée pour répondre. Tout ça n'était qu'une comédie ? Je pensais réellement qu'il était en furieux contre moi ! Je tombe en arrière, puis...
Le noir complet....
Un feu crépite. Je me réveille en sursaut, de peur de me trouver dans la même voiture qu'au début de mon histoire avec Loki. J'ai vraiment un problème, moi. Mais non, je suis juste dans le grand salon du QG des Avengers ; allongée sur un des sofas en face de la cheminée, un plaid étendu sur moi.
—Enfin réveillée ! fait une voix féminine.
Je jette un œil par les baies vitrées ; la nuit est tombée, accompagnée d'une fine pluie.
—Je dors depuis combien de temps ?
—Environ 6 heures et quelques, me répond Romanoff en s'asseyant sur un des fauteuils. Vu que je dors mal en ce moment, j'ai récupéré.
Elle sourit.
—Mais tu vois, continue-t-elle, tu n'est pas la dernière éveillée.
Elle m'indique Barton qui dort à poing fermés sur un des autres canapés. Il est trop chou !
—Où est Loki ?
Elle prend un magazine et le feuillette distraitement.
—Dehors en train de s'entraîner avec son frère. Tu veux un café ou quelque chose à manger ? Nous avons déjà diné.
—Un café, merci. Je n'ai pas faim.
Elle se lève pour aller mettre la machine en route. Loki m'a bien eue, tout à l'heure. Il faudra que je lui dise qu'il a vraiment bien joué. J'enroule le plaid autour de moi et me dirige vers la fenêtre. En effet, dans l'obscurité, je vois deux ombres bouger agilement. On dirait qu'elles dansent.PDV Loki:
Je jette un regard sur les grandes baies vitrées du bâtiment. Il y a une silhouette qui nous observe de là-haut. Je la reconnais de suite ; c'est Kat. Thor me fiche un crochet dans la mâchoire.
—Concentre-toi, mon frère !
Je lève les yeux au ciel. Il m'exaspère.
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ℑ𝔱'𝔰 𝔊𝔬𝔬𝔡 𝔗𝔬 𝔅𝔢 𝔅𝔞𝔡. [𝔏𝔬𝔨𝔦] {𝔗𝔬𝔪𝔢 1}
Fanfiction✩。:*•.───── ❁ ❁ ─────.•*:。✩ « -Tu sais qui je suis, pas vrai ? me demande l'homme aux cheveux noir jais depuis sa cellule, un rictus sur les lèvres. Il ne me quitte pas des yeux. C'est vraiment, vraiment stressant. Je hoche la tête, sans détourn...