Chapitre 44

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Judith était vraiment heureuse lorsqu'elle est repartie, je peux voir que cela lui a fait du bien d'avoir passé du temps avec son frère même si celui-ci était énormément stressé.
Carl est d'ailleurs parti la raccompagner chez son père, elle ne pouvait pas rester très longtemps chez nous, Rick n'est pas rassuré quand il fait nuit et qu'elle est encore dehors, ce qui peut se comprendre.
Je termine de débarrasser la table et je m'attaque directement à là vaisselle à faire, je risque d'en avoir pour une bonne trentaine de minutes. Je ne sais même pas si Carl va venir me rejoindre après ou s'il va rester chez son père, ça sera la surprise j'imagine.
L'eau semble capricieuse ce soir car dès que j'ouvre le robinet, peu en sort, on dirait qu'il y a quelque chose qui bouche les conduits. Je devrais en parler à Rick demain matin à la première heure.
Je décide alors de ne pas m'acharner sur ce pauvre robinet et plutôt de passer un coup de chiffon sur la table à manger et au moment où je termine, la porte s'ouvre et Carl me rejoint, les mains dans les poches.

— Comment as-tu trouvé ce dîner ? Je demande.

— Parfait, merci Tess.

Je souris avant de me redresser, puis les mains de Carl se posent sur ma taille, surprise, je tourne mon visage dans sa direction.

— Où as-tu trouvé cette robe ?

🚨🚨🚨

Je rougis tandis que sa main se balade doucement jusqu'au bas de mon ventre. Mes sens sont en éveils et je suis anxieuse face à la suite de la soirée.

— En ravitaillement. Je la trouvais jolie alors je me suis dis qu'il n'y avait pas de mal à la prendre.

Il hoche la tête avant que sa main n'atteigne mon entre jambe. Je sers le torchon dans ma main tout en prenant une grande bouffée d'air.
Mais je décide finalement contre moi de pousser sa main, lorsque je me tourne vers lui, il fronce les sourcils et ne semble pas savoir ce que je veux faire.
J'attrape le devant de son t-shirt et je l'entraîne vers moi pour l'embrasser. Je suis bloquée entre lui et la table, si bien que je le sens durcir contre moi.
Je finis par interrompre le baiser et le regarde dans les yeux en sentant mon coeur battre à tout vitesse dans ma gorge. Je n'en reviens pas que je vais dire cela...

— Il y a un problème, Tess ?

— Tu as toujours fais quelque chose pour moi... j'aimerais bien...

Je ne sais pas comment lui dire cela mais au vu de sa réaction je pense qu'il a comprit là où je voulais en venir.
Carl sourit et un petit rire sort de sa bouche.

— Tu veux me su...

Je pose directement ma main sur sa bouche avant qu'il ne termine sa phrase. Carl se met à rire d'autant plus. Évidemment que ça l'amuse...

— Sois un peu classe quand même, je lui dis.

J'enlève doucement mes mains pendant qu'il lève les yeux au ciel.
Sa main attrape la mienne et doucement ils nous entraînent vers le canapé du salon.
Son regard amusé se transforme en regard inquiet.

— Tu l'as senti contre toi, mais tu ne l'as jamais vu, j'ai pas envie de précipiter les choses et que tu n'aies plus jamais envie de rien faire. T'es sûre que tu as vraiment envie de faire ça, Tess ? Pas que je sois contre, au contraire. Je suis sûr que ces lèvres peuvent faire des miracles.

Et il passe doucement un pouce sur mes lèvres en disant cette dernière phrase. Je suis complètement enivrée par l'adrénaline que je sais à cet instant que je ne pourrais pas lui dire non. J'en ai envie.

— J'ai simplement peur de ne pas réussir à te... satisfaire ?

Il pose simplement une main sur ma joue avant de déposer un tendre baiser sur ma bouche. Il est si doux avec moi, c'est tellement étrange comparé à avant, lorsque nous venions seulement de nous rencontrer.

— Je peux t'apprendre, propose-t-il. Je te dirais quoi faire.

Je hoche la tête. Carl souffle un peu avant d'ouvrir la bringuette de son pantalon et de défaire le bouton. Il se débarrasse de son pantalon avant de se tourner vers moi et de m'embrasser à nouveau.

— Si ça ne va pas, Teresa, arrêtes d'accord ? Je n'ai vraiment pas envie de te dégoûter du sexe.

Doucement, il m'invite à m'assoir sur les genoux au sol, entre ses jambes. Je vois qu'il est assez nerveux, c'est étrange.

— Ça ne va pas ? Je demande.

— C'est juste que... Avec Ester, je m'en fichais de savoir comment j'étais, elle ne représentait rien pour moi, alors que toi, Tess... J'ai pas envie de te décevoir.

Pour simple réponse, j'attrape l'élastique de son boxer afin de le descendre, mais Carl fini par m'arrêter.

— Carl...

Je commence réellement à m'impatienter, je ne sais pas ce qu'il lui prend, d'habitude il est si entreprenant...

— Embrasse-moi.

Je m'approche de lui et dépose mes lèvres sur les siennes tandis que j'arrive enfin à baisser son boxer avec son aide.
Je n'ose pas ouvrir les yeux en sachant qu'il est à présent presque nu devant moi. Je prends, malgré moi, mon courage à deux mains et quitte ses lèvres pour faire tomber les miennes dans son cou et de descendre au fur et à mesure jusqu'au bas de son ventre. Il aspire de l'air à chaque baiser et je sens à ses moments là son sexe se redresser de quelque peu, avant de se reposer.
Mentalement, je compte jusqu'à trois, avant s'ouvrir finalement les yeux.
Je ne sais pas à quoi je m'attendais vraiment, mais j'avoue que je ne pensais pas que ça ressemblerait à ça. Au niveau de collège où j'étais, jamais je n'ai eu de cours là dessus. Est-ce qu'il existe des cours là dessus ?

— D'accord, Tess.

Je remonte mon regard vers lui tandis qu'il prend ma main droite dans la sienne et qu'il l'a pose contre son sexe.

— Cette main là, tu vas la laisser ici et tu n'auras qu'à faire de petits vas et viens.

Sa respiration est saccadée tandis qu'il me montre comment faire les vas et viens. Puis il prend mon visage entre deux doigts et l'approche de son corps.

— Il le fait que tu le prennes dans ta bouche désormais. Il faut juste que tu descendes et que tu remontes au même rythme que ta main, d'accord ? Et...

Son visage devient encore plus rouge que précédemment.

— Oui ? Je demande, le coeur au bord des lèvres.

— Il faut que tu utilises ta langue.

Je hoche la tête en souriant. Dans cette position j'ai l'impression d'avoir le pouvoir sur lui et c'est plutôt intéressant de ne pas le laisser au dessus.

— Quand tu es prêtes, tu peux y aller, dit-il le souffle court.

Je pense que je vais m'amuser.

Un nouveau chapitre !
Désolée, je n'ai pas écris hier car j'ai enfin vu mon copain et disons que j'étais occupée 😂

Pensez vous qu'ils iront plus loin que de simple préliminaire ?

Clarissa ⚰️

Lonely Boy (C.G)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant