Chapitre 26

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Une fois sortie de la douche, je me sèche et récupère les vêtements que Carl m'a donné, un short et un t-shirt noir. J'avoue que ce n'est pas vraiment son style de porter des shorts, j'aimerais bien le voir un de ses jours dedans, cela pourrait être drôle.
Une fois habillée je sors de la salle de bain et rejoint Carl dans ce qu'il semble être sa chambre. Il se tourne vers moi dès que j'entre et un petit sourire s'installe sur son visage.

-Tu n'as pas trop mal ?

Je fronce les sourcils. Où veux-t-il que j'ai mal ? Carl me pointe mon entre jambe et je secoue vivement ma tête de droite à gauche.

-Très bien, je demandais pour être sûr de ne pas y être allé beaucoup trop fort pour toi.

Sur le ton où il prononce cette phrase je ne saurais dire s'il se moque de moi ou non...
je m'approche finalement de la fenêtre en essayant de l'ignorer et effectivement de sa fenêtre de chambre on peut voir la mienne à quelques maisons devant. C'est donc bien lui que je vois pratiquement chaque soir. Est-ce qu'il est au courant que l'on voit si bien la chambre de sa fenêtre ? Une partie de moi l'espère tandis que l'autre hurle « pervers ».

-Qu'est-ce qu'il y a ? T'es putain de perdu devant une satanée fenêtre, viens plutôt te coucher.

Je me tourne vivement vers lui en sentant mon coeur rater un battement. Venir me coucher ?

-Tu veux dire dans le même lit ? Je demande.

Il se met à rire tout en se redressant et seulement maintenant je remarque qu'il ne porte plus de haut, son torse est nu et même s'il n'est pas si musclé que ça, il est vraiment très agréable à voir.

-Évidemment, je ne vais pas te faire dormir sur le canapé ou dans le lit de Judith. Viens.

J'avale une boule qui s'était formé dans ma bouche avant de m'avancer doucement vers le lit en ayant les poings fermés. Je n'ai jamais dormi avec personne d'autre que ma mère ou ma meilleure amie, je n'ai même pas dormi une seule fois avec ma sœur, Kathleen. Je m'assois et m'allonge assez loin de Carl, le faisant une nouvelle fois rire tandis qu'il me détaille des pieds à la tête.

-Pourquoi tu te mets aussi loin, viens près de moi. Quand ça va se rafraîchir cette nuit tu vas crever de froid.

Il n'a pas tord, nous sommes bientôt en automne et le temps devient de plus en plus froid surtout la nuit. Je me résigne finalement à m'approcher de lui si bien que nos épaules se touchent presque. Je l'entends une nouvelle rire avant qu'il ne se redresse et se lève. Est-ce qu'il se fout de moi ? Est-ce que c'était un piège ? Je mourrais de honte si c'était un piège, après ce qu'il vient de me faire vivre je pense que je ne supporterais plus de rester dans cette communauté face à son regard et celui des autres.

-Que fais-tu ? Je demande.

Il me jette un coup d'œil par dessus son épaule en souriant.

-Je ne vais certainement pas dormir avec mon jeans sur moi.

Aucuns sons ne sortent alors de ma bouche. Évidemment, pourquoi est-ce que je me suis fais des films comme ça ? Carl ne pourrait jamais me faire un coup aussi dégueulasse n'est-ce pas ?
Comme dit, Carl fait glisser son pantalon le long de ses jambes avant de le balancer dans sa chambre me donnant une extrême envie de me lever pour le plier et le poser délicatement sur son bureau vide. Finalement, Carl ouvre les couvertures et s'allonge de tournant de mon côté, un bras sous sa tête.

-À quoi tu penses ? Me dit-il.

J'ai devant moi le même Carl qu'au cinéma, celui qui est curieux et pas du tout bad boy sur les bords.

-Je pense à la prochaine saloperie que tu comptes me faire, dis-je.

Il sourit avant de passer un pousse sur ma lèvre inférieure.

-Tu as peur de moi ? Me demande-t-il.

-Pas de toi spécialement, j'ai surtout peur de la vacherie que tu comptes me sortir après ce qu'il s'est passé entre nous...

Sa main se dirige ensuite dans les cheveux et d'un geste assez tendre je dois l'avouer, il les repousse en arrière.

-Je n'utiliserais jamais ça contre toi. Je ne suis pas ce genre de connard.

J'imagine, mais je ne peux pas le croire à cent pour-cent malheureusement. Je souris simplement et en me surprenant, Carl s'approche de moi et dépose tendrement ses lèvres contre les miennes. J'écarquille les yeux au début avant de finalement me laisser aller, sa langue passe doucement sur ma lèvre avant de venir caresser la mienne. C'est un baiser que je n'ai jamais donné à qui que ce soit, je le trouve beaucoup plus intime. Mais ce n'est peut-être pas le cas pour Carl.
Lorsque Carl s'éloigne de mes lèvres, un sourire né sur les siennes.

-J'aime t'embrasser, Tess.

Je fonds littéralement, mais me rappelle ensuite de la bouteille qui est sûrement encore sur le sol.

-C'est l'alcool qui parle.

-Non, je suis sérieux. L'alcool me donne juste le courage de le faire.

Je me mets à rire doucement ce qui me fait sourire encore plus.

-Parce que toi, Carl Grimes, tu avais peur de moi ?

Sa main se pose sur ma hanche et il me regarde fixement avec une allure grave.

-Tu me fais perdre mes moyens.

Nouveau chapitre !

Vous aimez la relation Teresa/Carl ?

Ne vous inquiétez pas, ce n'est pas parce que tout va bien entre eux que ça va forcément le rester ^^

Clarissa 📕

Lonely Boy (C.G)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant