Chapitre 49

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J'essaie de le pousser sur le côté mais il reste cloué au dessus de moi. Sa main passe dans mes cheveux en les caressant, c'est un geste doux. J'aimerais dire que je ne suis pas troublée de me retrouver sous lui une nouvelle fois, mais ce n'est pas le cas, je sens déjà ma tête tourner et mon estomac se retourner dans mon ventre.

— Carl, je t'ai dis que je ne voulais pas le faire tant que tu avais le cerveau intoxiqué.

Il sourit en riant légèrement, c'est d'ailleurs cette légèreté qui lui rend son adolescence d'un seul coup. Parfois, j'oublie que nous ne sommes pas encore adulte.

— Ton précédent refus m'a désenfumé le cerveau.

Je ne sais pas si je dois le prendre sérieusement ou non. Ce pourrait être une stratégie. Tout à coup, il place une main sur ma joue tout en me regardant avec un petit sourire.

— Tu sais que je t'aime, n'est-ce pas ?

Je perds mes moyens et j'ai l'impression que je suis en train de me liquéfier sur place à cet instant. Il n'avait jamais prononcé ses mots avec tellement de sérieux.

— Je pourrais faire n'importe quoi pour toi, Tess.

— Convaincs ton père de ne pas nous envoyer en ravitaillement avec Dan et Ester dans ce cas.

Carl se redresse sur ses coudes avant de se laisser tomber sur le côté en passant ses mains sur son visage.

— Ce n'est qu'un ravitaillement, Teresa.

Oh, donc on en est revenu à Teresa à ce que je vois.
Je me redresse, comprenant qu'il ne se passera désormais plus rien. Il a l'air d'humeur exécrable.
Je n'arrête pas de dire que cette connerie bouffe son cerveau.

— Un ravitaillement avec un mec qui veut te taper dessus et une fille qui se ferait un malin plaisir de coucher avec toi quand j'ai le dos tourné.

Il se redresse d'un seul coup en fronçant les sourcils.

— Tu n'as pas assez confiance en moi pour me croire quand je te dis que je ne la baiserais plus ?

Et maintenant, il est offensé. Cette soirée ne rime à rien c'est définitif.

— Si, évidemment, mais on ne sait pas de quoi elle est capable.

— Moi je le sais, et je te le dis une nouvelle fois, je ne la baiserais pas. Quel intérêt quand je peux coucher avec toi ?

Je ne sais pas si je devrais bien le prendre ou non, je pense qu'il ne réfléchissait pas à mal lorsqu'il a sorti cette phrase mais je ne peux empêcher le pincement de se faire sur mon coeur.
Il semble le remarquer et pose délicatement un baiser sur mes lèvres avant de me regarder droit dans les yeux.

— Putain, décidément je suis carrément pourri avec les mots.

— Je ne te dirais pas le contraire.

Un petit sourire s'imprime sur mon visage en même temps que sur le sien.

— Tu ne veux toujours pas que je te fasse prendre ton pied ? Me demande-t-il. Je suis pratiquement sûr qu'avec la bon'e technique tu crieras tellement fort que Dan arrivera à l'entendre.

Pourquoi est-ce que je voudrais que Dan entende ce genre de chose ?
Mais je n'ai pas le temps de parler qu'il fait passer mon haut au dessus de ma tête et qu'il dépose ses lèvres fougueusement contre les miennes.

🚨🚨

Rapidement, mes mains descendent jusqu'au bas de son haut et je lui soustrais, si bien que nous nous retrouvons pratiquement à égalité.
Sa main se dépose entre mes jambes et avec douceur, son doigt fait un geste circulaire sur ma féminité. Le plaisir s'engouffre peu à peu dans mon organisme, j'ai du mal à l'embrasser en retour tellement la sensation est bonne.
D'un coup de pied, Carl ferme la porte que j'avais laissé ouverte.
Il soustrait son pantalon, arrêtant momentanément sa douce torture. Je lâche un petit grognement d'insatisfaction ce qui le fait rire.

— Bébé, laisse moi le temps de me déshabiller.

Son pantalon n'a pas le temps de toucher le sol que le voilà déjà de retour en dessus de moi. Avec impatience, je déboutonne mon jeans et le descends afin de l'enlever.
Mais dans la précipitation, ma culotte part avec le pantalon si bien que je me retrouve nue sous Carl qui jubile.

— On est pressée à ce que je vois.

— Tais toi, je n'en ai pas fais exprès !

Mon rire est communicatif et bientôt c'est au tour du boxer de Carl de tomber au sol.

— Tu es prête ? Me demande-t-il. Ça va toujours être désagréable, mais tu verras, tu vas aimer ça.

Le souvenir d'hier soir me revient en mémoire et je ne sais pas si j'ai encore envie de ressentir cette douleur.
Carl sort un préservatif qu'il met avant que nous ne nous mettions bien au milieu du lit. Doucement, il s'allonge au dessus de moi et d'une main, je l'aide à s'insérer en moi.
La douleur est toujours présente, moins fulgurante qu'hier soir.
Carl a la respiration plus forte et sans que je ne remarque la mienne se met au même rythme.
Au fur et à mesure que Carl vas et vient en moi, le plaisir s'accumule dans mon organisme et mes gémissements semblent faire plaisir à Carl qui se fraie un chemin plus profond encore en moi, de ce fait, je m'accroche à lui, laissant mes ongles parcourir son dos.

— Carl...

— Tessa...

L'orgasme pointe le bout de son nez plutôt rapidement pour ma part. Le plaisir est si haut qu'un long gémissement aigu sort de ma bouche, que mes ongles se plantent dans le dos de Carl et que ma vision se trouble légèrement. Carl fini lui également seulement quelques secondes après moi, se déversant dans le préservatif tout en psalmodiant mon nom.
Nous restons quelques minutes, juste lui sur mon ventre tandis que nos respirations reviennent doucement à la normal.
Il avait raison, c'est tellement magique.

Un nouveau chapitre !
C'est bientôt la fin de l'histoire les enfants !

Est-ce que ça vous aurez intéressés d'avoir un livre sur les événements qui concerne Jenny ?

Clarissa 🚨

Lonely Boy (C.G)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant