True or Thrill

Vacances au Mont Washington

Lors de nos vacances de décembre, ma meilleure amie Katie, nos deux copains et moi étions allés au Mont Washington situé dans les « White Mountains » où était un magnifique chalet qu'on avait trouvé sur l'internet. La propriétaire en avait hérité et elle le louait à un prix très raisonnable car il n'avait pas servi depuis des années. Nous étions les premiers à le réutiliser. On avait fait un long trajet en autobus pour s'y rendre.

Dans le téléphérique, nous étions les quatre assis regardant la vue du paysage qui nous entourait. Toute cette neige m'enchantait. Soudain, je vis quelque chose d'étrangement différente d'un animal, au loin. Elle était à peine visible. Je le contai à mon copain Mike, mais il ne me crut pas. Arrivés au terminus, il y avait un petit point d'observation avec des jumelles pour admirer la montagne. Katie alla aux jumelles, pour voir si elle pouvait y apercevoir le chalet d'ici. Après quelques minutes, tout à coup, elle poussa un cri en s'éloignant. Elle disait avoir vu un drôle de truc passer rapidement devant les lentilles. Les garçons ne la croyaient pas et se moquaient un peu d'elle, croyant qu'elle avait probablement vu un oiseau.

On continuait le chemin à pied pendant que le soleil descendait. Le bruit de nos bottes qui écrasaient la neige assourdissait celui du vent et des animaux. J'entendis des craquements curieux. Personne n'avait l'air effrayé, à par moi. Mike disait que cela devait être un grizzli et qu'il ne serait aucunement dangereux si nous ne l'attaquions pas.

La nuit était tombée lorsqu'on arriva face au chalet à la grandeur démentielle. L'électricité mettait un immense temps à s'activer à cause du froid qu'il faisait dehors. Alors nous décidâmes d'allumer un feu dans la cheminée. Nous retirâmes les draps des meubles antiques et nous nous affalâmes enfin. Seul le feu nous éclairait, car le noir complet nous immergeait. Nous finîmes par nous endormir.

Je me réveillai subitement par le froid violent. Je me levai et remarquai que la porte était étonnamment grande ouverte. Elle était pourtant verrouillée. Je la refermai et retournai me coucher dans le doute.

Le lendemain, je remarquai des griffures à mon épaule. Je n'y comprenais rien. Nous repartions finalement, car l'électricité ne s'était jamais activée.