Chapitre 16 : Kidnappé

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Je me réveille d'un sommeil profond et mes yeux s'ouvrent lentement. Je ne reconnais pas l'endroit, je ne sais pas où je suis. La pièce est sombre, il y a une petite fenêtre avec des barreaux qui laisse entrevoir les rayons de soleil. Tout autour de moi, il y a des morceaux de bois et aucun meuble apparent. J'imagine que je suis dans une cave. J'essaye de bouger pour me lever mais je sens mes mains qui sont attachées par des menottes que je ressens grâce au contact froid du métal sur mes poignets. Ces menottes sont attachées à un tuyau de fer, qui mène sûrement l'eau courante dans la maison. Il semblerait que ce ne soit que mes mains qui soit attachées. Le reste de mon corp est libre.

Je ne me rappelle plus très bien de ce qui m'est arrivée. Mais des flashbacks me rappellent pourquoi je suis ici. Je me souviens du chauffeur de taxi qui m'avait mit un chiffon rempli de somnifères sur la bouche et je suis partie dans les vappes. Il y a un autre souvenir qui était légèrement flou, je me rappelle m'être réveillé sur la route. J'avais entendu le chauffeur de taxi parler à quelqu'un d'autre au téléphone mais mon cerveau était tellement embrumé par le somnifère que je n'entendais rien de l'échange. Et je pense que je me suis rendormi.

Retour au présent. Je ne peux pas rester ici. Je bouge les poignets essayant d'évaluer la situation, à peine ai je secoué mes poignets que les menottes me laissées de légère brûlure qui me faisait lâcher une petite plainte de ma bouche. OK plus jamais je ne refais ça. J'observe plus les alentours, espèrant trouver une solution pour me sortir de se guêpier. J'essaye de me retourner pour observer derrière moi, à part le mur je ne sens rien mais je perçois que le tuyau utilise toute la largeur de la pièce jusqu'à remonter vers le plafond. À l'endroit où se trouve l'angle du tuyau, il y a d'énorme morceau de bois. Je pourrais peut être briser le tuyau avec ça ! Bonne idée. J'entreprends de faire ça, lorsque la porte en face de moi s'ouvrit pour laisser passer une ombre que je n'arrive pas à discerner. Le temps que mes yeux s'accommode, une voix immonde que je reconnaîtrait entre mille s'approche de moi.

- La belle au bois dormant a fait un joli dodo on dirait.

- J'imagine que la lettre c'était toi.

- En effet...J'imagine que tu sais pourquoi tu es ici.

- Oui...Et je dois t'avouer que j'essaye de m'empêcher de vomir tellement ta gueule est immonde, tu devrais faire de la chirurgie.

Elle me fusilla du regard et se déplaça vers un morceau de bois proche d'elle. Elle le ramassa et se rapprocha de moi le regard assassin. Elle leva le bras pour m'assener un énorme coup sur le crâne et je tombe à terre. Je ressens une énorme douleure au front et je sens un liquide coulé lentement sur mon visage. Du sang. Je me relève lentement, essayant de calmer la douleure de mon front et de mes poignets. Je la fusille du regard, tandis qu'elle me sort un sourire diabolique.

- Si tu essaye encore une fois de m'insulter je devrais prendre des décisions radicales.

Je ne réponds pas. Elle s'empresse de sortir de la pièce. Je l'entends discuter avec deux hommes, ceux qui surveille la cave probablement, puis elle ferme la porte. Le temps est venu pour moi de foutre le camps d'ici et en vitesse, avant qu'elle ne revienne. Le plus important c'est de ne pas faire de bruit, pour que ses deux toutous ne se doutent de rien. Je me déplace lentement mais sûrement, pour éviter que les chaînes s'entrechoquent sur le tuyau et arrive enfin vers l'angle où se situe les morceaux de bois. Un doute m'échappe si je brise le tuyau avec le morceau de bois, je vais faire énormément de bruit et les gardes vont rentrer. Merde ! Peut être que si j'essayais de désinstaller le tuyau je ferais moins de bruit. Je tente de faire ça mais impossible pour moi de débloquer le tuyau, les verrous sont trop serrés. Ma tête me lance, elle n'y est pas allée de main morte, le sang continu de couler. Pas le temps de me préoccupé de ça, il faut que je trouve un autre moyen. La seule solution c'est le bois. J'écoute attentivement la discussion de mes mercenaires, ils sont toujours derrière la porte. Jusqu'à ce que l'un d'entre eux ai une envie de manger et l'autre également. Ils sont partis ! Mon ventre gargouille, me rappelant que je n'ai pas mangé depuis je ne sais combien de temps. Je le fait taire, et frappe de toute mes forces sur le tuyau avec le bois. Espérant que cette fois ci ça marchera.

A Wending Unlike Any Other (Terminé) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant