Therapist

Chapitre 3

Quelques jours plus tard, Nikola et Alois se retrouvèrent de nouveau dans une luxueuse chambre d'hôtel du centre de Londres. Le brun observait les lumières de la ville qui brillait dans la nuit à travers la fenêtre, tandis que l'autre homme sortait tranquillement son matériel de sa mallette.

-Je ne pensais pas que vous m'appelleriez si vite, dit ce-dernier.

-Normalement ça prend plus de temps?

-Oui, mais tout dépend de l'esprit de la personne. Ce n'est pas si facile que cela de décider de croire quelqu'un.

-Je vois...

-Oh, d'ailleurs quand j'y pense, j'ai oublié de vos dire que je ne pratique pas la pénétration, ajouta soudainement l'homme aux cheveux blancs.

-Pardon..? s'étonna Nikola, qui ne comprenait pas la situation.

-Si vous voulez, on peut utiliser
des sextoys. Vous savez, il n'y a aucune pour que tout le jeu soit romantique, expliqua l'aromathérapiste. Vous voyez ce que je veux dire?

Puis voyant que son client ne réagissait pas, il ajouta:

-Venez plus près.

Le brun obéi, et fit deux pas en avant. Mais l'autre, estimant que ce n'étais pas suffisant, l'attrapa par la hanche, puis le poussa doucement sur le lit. Il passa des doigt sous la veste de Nikola, et entreprit de la lui enlever.

-Attends... Je vais le faire, dit ce-dernier.

Mais Alois lui attrapa les mains pour l'arrêter, et releva son menton pour le forcer à le regarder dans les yeux.

-Non... Laissez-moi faire... susurra-t-il du bout des lèvres.

Il lui enleva alors doucement la veste et la laissa tomber au sol. Puis il commença à défaire les boutons de la chemise du brun.

-Je vais vous touchez, l'informa l'homme aux yeux pâles. Mais pour cette fois, je vais me contenter de vous en enlever votre chemise.

Il finit de lui enlever doucement son haut, puis le laissa rejoindre sa veste. Avant de s'accroupir entre les jambes de l'autre.

-Vous êtes mince, observa-t-il, en attrapant la main de Nikola et en lui enlevant sa montre. Ensuite, vint le tour de son alliance, d'un geste plus lent, plus cérémonieux.

Puis il attrapa une fine corde parmi ses affaires.

-Il n' a pas besoin d'être nerveux. Aujourd'hui, je vais simplement vous attachez au lit.

L'aromathérapiste attacha son poignet droit, puis en accrochant le second, il ajouta:

-Oh, et encore une chose... Je vais sûrement embrasser votre corps pour en trouver la zone a plus érogène. Essayez de vous relaxer.

Il s'éloigna de nouveau pour prendre un ruban de  soie noir dans ses affaires. Tandis que le brun tirait légèrement sur les lient qui l'entravaient.

-Je ne t'ai pas dit de bouger, dit fermement Alois en posant un genoux sur le matelas, avant de s'approcher comme une panthère du thérapeute et de poser ses mains sur ses épaules et de le plaquer sur le lit pour l'empêcher de gigoter.

Puis il noua le bout de tissus autour des yeux de Nikola.

-Ce sera plus facile pour vous de vous concentrer sur vos sens comme ça, susurra-t-il à l'oreille de ce-dernier.

Puis le thérapeute sentit une main se poser délicatement sur sa joue, avant de descendre vers ses lèvres et de les caresser du bout des doigts.

-Vos lèvres sont belles... Est-ce que quelqu'un vous a déjà dit ça? Elles ont l'air parfaites pour être mordues. On s'en souviendra pour une prochaine fois...

Les doigts d'Alois ensuite de jouer avec ses lèves et délaissèrent son visage. Et après quelques courtes secondes de silence, il sentit une main enduite d'un liquide froid caresser précautionneusement son torse, en le faisant frissonner.

-Est-ce que c'est froid..?

Pour toute réponse, le brun laissa échapper un gémissement longuement contenu.

-Vous allez vous y habituer, déclara l'aromathérapiste en jouant avec les tétons de con client.

Doucement, je l'ai senti...

Quand l'homme aux cheveux blonds cessa de torturer les boutons de chair de Nikola, il passa ensuite sa langue chaude et humide parcourir son corps, du bas de son ventre, jusqu'à sa poitrine. La respiration du thérapeute s'accéléra et devint plus grasse.

... les arômes maîtrisaient tous mes sens... 

Il tient mes genoux et je ne peux pas les resserrer.

Ses mains sont dégoulinantes d'huile... Je ne peux pas les voirs, mais je peux l'affirmer.

-Bien. Maintenant voyons quelle partie de votre corps est la plus sensible.

Quand Alois revint délicieusement torturer son corps après une pause de quelques secondes, Nikola laissa échapper un nouveau gémissement. Plus fort que les précédents.

Le soudain changement de ton de l'aromathérapiste, et son passage du vouvoiement au tutoiement, l'excita plus qu'il ne l'aurait pensé. 

-Oh, trésor... Crie plus fort, ordonna le plus jeune d'une voix grave et ferme.

Puis il glissa lentement son pouce dans la bouche du brun, en ajoutant:

-Ouvre ta bouche. Et ne penses même pas à mordre mon doigt.

Puis après avoir suffisamment joué avec la bouche de son client, Alois la délaissa.

- Et maintenant dis moi... Qu'est-ce que tu aimes?

La façon dont il parlait, je ne pouvais pas désobéir.
Je ne pouvais pas m'échapper.
J'ai donc continué à mentir.