Therapist

Chapitre 7

-Arrête d'ouvrir le bouche comme une putain.

Alors que le soleil avait maintenant disparu à l'horizon et que les rayons froids de la lune inondait la pièce, Nikola se trouvait sur le sol, le nez en sang et le visage abimé. Alois quand à lui, s'était depuis longtemps débarassé de sa veste et avais retroussé ses manches.
Après lui avoir asséné un nouveau coup, l'homme aux yeux pâles lui empoignât violemment les cheveux, avant de le trainer jusque dans le salon et de le jeter sur le sol.

-Debout, ordonna-t-il sèchement.

Le plus vieux se redressa lentement et posa les genoux au sol.

-Deshabille toi.

Nikola laissa doucement ses vêtements tomber sur le sol, sous le regard froid de son dominant. Puis, l'aromathérapiste passa l'un de ses jambes entre celles de l'autre.

-Tu es déjà dur?

Alois empoigna fermement le visage du plus vieux.

-Même quand je frappe, regarde moi.

Puis, il le poussa tout aussi fermement, dos au sol, se dressant au dessus de lui, et exerça un pression sur sa gorge.

-Tu peux voir à quel je te domine? Ta femme ne l'a jamais su, n'est-ce pas? La façon dont tu bouges les hanches et dont tu pleures lorsque tu es dominé par un autre homme.

Il accentua la pression sur la trachée de Nikola, lui arrachant des plaintes qui mouraient dans le fond de sa gorge.

-Oui, pleure encore plus.

Tandis que l'homme aux cheveux de jais empoignait fermement la chemise de son dominant, ce-dernier le regardait avec froideur, les sourcils légèrement froncés. Il aurait presque semblé être en colère. Ensuite, il laissa sa main descendre avec une insoutenable lenteur dur le corps nu du plus vieux et commença à insérer ses doigts en lui, le faisant ainsi gémir de plaisir, mêlé à ses halètement pour reprendre son souffle.

-Elle a passé tant de nuit à tes côtés. Elle a probablement jamais su où te toucher ou comment...

Il approcha son visage à quelques millimètres du sien.

-Ton corps est incroyablement chaud en ce moment.

Quelques minutes plus tard, Alois alla se laver les mains et le visage dans la salle de bain de Nikola. puis, il attrapa le peignoir de ce-dernier, et s'apprêta à sortir de la pièce. Mais, avant de regagner le salon, il s'observa quelques instants dans une glace, en fronçant légèrement les sourcils, avant de se decider à retourner auprès de son client.

-Nikola, réveille-toi, dit-il doucement en faisant remonter doucement sa main sur son dos nu, jusque dans ses cheveux sombre.

L'homme étendu sur le sol ouvrit lentement ses yeux.

-Est-ce que ça va? Tu as beaucoup pleuré? Demanda Alois.

-Mhm...

-Est-ce que tu veux de l'eau? Ajouta-t-il, tout en l'aidant à enfiler le vêtement.

-Pas d'eau... marmonna Nikola. Tu veux sortir boire une bière?

Vingts minutes plus trad, les deux hommes se retrouvèrent dans un restaurant. L'aromathérapiste faisait distraitement tourner les glaçons dans son verre, tout en regardant son client.

-Il y a des moments où j'ai envie de pleurer... avoua Nikola. Mais je me sens pathétique de le faire par moi-même.

-Donc, tu as assez pleuré?

Nikola leva les yeux sur Alois, et l'observa quelques instant en silence.

-Mon visage est défiguré n'est-ce pas? Demanda-t-il en ignorant la question de son interlocuteur.

-Non, j'ai déjà vu pire, le rassura Alois d'un air distrait, le regard tourné vers les lumières de la rue.

-Tu ne manges pas, remarqua Nikola.

-Hm...

L'aromathérapiste reporta de nouveau son attention sur son client, tout en posant son menton dans le creux de sa main, et afficha un faible sourire rassurant qui masquait à peine son air troublé.

-Mange. C'est bon si je te regarde juste manger, ajouta-t-il.

-Et tu ne bois pas?

-Non... Je dois toujours être en alerte. Je dois me focaliser sur tes mots et tes expressions. Alors j'essaie de garder l'esprit clair.

-Tu sais... commença calmement le brun en attrapant son verre. La première fois que j'ai rencontré ma femme, je pensais que j'avais trouvé un place. Je pensais qu'elle était la bonne... Au moins j'y ai pensé.

Il but une gorgée de son verre, puis l'observa, le regard perdu, avant de le reposer et de laisser sa main sur la table. Sous le regard maintenant attentif

- Mais maintenant, je sais que je ne représente plus rien pour elle. Maintenant, notre relation ne veut plus rien dire. Peut importe ce que sont sa nouvelle vie ou ses problèmes, je n'ai plus mon rôle dans tout ça. Je n'ai pas le droit de me sentir désolé, ou triste. Voilà tout ce qui reste de notre relation.

Nikola s'arrêta de parler un instant et porta son regard triste sur la rue.

-Je suis sûr qu'il y a quelqu'un pour la réconforter et lui tenir compagnie, n'est ce pas? Elle ne pense probablement plus du tout à moi...

Alois lui lança un regard peiné et s'apprêta à poser sa main sur celle de son client, mais s'arrêta en chemin et se contenta de pincer l'arête de son nez en reprenant un air sérieux..

-Je suis fatigué, dit-il. On y va?

-Tu es contrarié, n'est-ce pas? Est-ce que j'ai fait quelque chose de mal?

-Non, non, pas du tout... le rassura l'homme aux yeux pâles. C'était juste difficile pour moi aujourd'hui...

Il lâcha un bruyant soupir et tout en jouant avec la manche de Nikola, ajouta dans un murmur:

-Ne me demande pas de faire ça quand tu souffres...