Therapist

Chapitre 6

Cette soirée là, Nikola était à un dîner professionnel avec d'autres thérapeutes avec qui il était en contact. Mais ils n'écoutaient qu'a moitié ses collègues qui discutaient du menu, il était en train d'écrire un message à l'attention de l'aromathérapiste.

Alois: Qu'est-ce qu'il y a au menu?

Nikola: Italien

Sauf les fois où j'ai rendez-vous avec toi, ma vie privée reste tranquille.

On n'a pas besoin d'en savoir plus l'un sur l'autre, et nous n'avons pas besoin de savoir ce qui se passera.

Alois: Bien. Commande ce que tu veux, mais ne touche rien sauf de l'eau.

Alois: Je t'appellerai dans 2 heures.

Et tandis que ses collègues paradaient de sujets quelconques, Nikola se perdit de nouveau dans ses pensées, le regard hagard.

On a pas besoin d'en savoir plus l'un sur l'autre, et nous  n'avons pas besoin de réfléchir à ce qu'il se passera après. C'est une relation délicate basée sur le consentement et le contrôle.

C'est très différent de l'amour, qui est pleine d'incertitude et de peurs.

Deux heures plus tard, l'homme aux cheveux de jais se retrouva de nouveau attaché sur une chaise de son salon.

-Parfait. Attend. Lui ordonna Alois de sa voix suave après avoir vérifié les liens, avant d'aller chercher quelque chose dans son sac. Puis, il se retourna vers Nikola, un bâillon dans la main.

-Uh, attend, l'arrêta le plus vieux avec un mouvement de recul.

-Tut, tut, je vois que ça t'effraie toujours d'essayer de nouvelles choses, dit l'homme aux cheveux pâles en lui attrapant le menton. Je sais que là je te demande plus de confiance que pour nos jeux habituels. Mais je pense que nous sommes près pour ça.

Puis il passa doucement ses doigts sur les lèvres de Nikola. Avant de l'entrouvrir et de le bâillonner. Leurs visages à quelques centimètres l'un de l'autre.

-Avoir la bouche bloquée peut paraître un peu effrayant... Mais fait moi confiance... lui susurra-t-il. Focalise toi sur le sentiment d'être confiné. Si tu confies ton corps à quelqu'un... tu seras sûrement effrayé, mais tu ressentiras comme un frisson d'excitation... Et si tu veux arrêter, il te suffiras de fermer ton œil gauche.

C'est alors qu'Alois enleva sa chemise à Nikola, avant d'aller chercher un martinet. Puis il commença à frapper le torse nu de Nikola, lui arrachant des gémissements à la fois de douleur, mais principalement d'extase.

Tu m'as demandé plus de confiance.
Je continue de me sentir anxieux et continues de me dire... Confie toi à moi, c'est parce que c'est ta première fois, tout va bien, je ne te ferais pas de mal...

Puis, le jeune homme aux clairs yeux bleu s'accroupis devant lui, et lui dit:

-Écarte les jambes.

Quand je me focalise sur ta voix, je ne pense pas du tout à ce que mon visage ressemble quand tes mains se frottent contre moi.
Doux comme l'amour, mais le soulagement ressentit est très différent.

Alors, il inséra doucement un sextoy en lui, lui arrachant un gémissement de surprise, et lors que ce-dernier se mit à vibrer, il provoqua un sentiment d'extase se propageant dans le bas ventre de l'homme aux cheveux de jais, Mais alors qu'il s'apprêtait à jouir après quelques instants, Alois ajouta de sa voix grave:

-Non, attend. Je ne te laisserais pas partir si facilement si tu mouilles encore une fois ma chemise... Tu ne peux pas tenir un peut plus longtemps?

Puis, Alois approcha de nouveau son visage du sien, un léger sourire lubrique flottant sur les lèvres, avant de lui enlever délicatement le bâillon qui entravait sa bouche.

Cette relation n'aura pas de fin tant que nous croyons l'un en l'autre, aussi longtemps que nous savons que rien n'a changé.

3 jours plus tard, dans un café du centre de Londres

Alors que son ami était allé chercher leurs commandes au comptoir, Nikola sentit son téléphone vibrer dans sa poche.

Alois: Je serais chez toi à 17h. Attend moi dans la chambre.

-Tu as un rendez-vous? Lui demanda son ami en revenant.

-Oui, ce soir, répondit-il en attrapant sa boisson.

-Tu as l'air occupé.

-C'est juste un rendez-vous personnel, rien de bien intéressant.

-Je vois... Les choses semblent bien ce passer pour toi.

-Pardon?

-Rien, juste... tu sembles bien mieux récemment. Il faut dire que tu avais l'air si morose après ta séparation. Les gens disent que les docteurs mettent toujours plus de temps à s'en remettre, alors je trouve ça génial que tu ailles bien.

-Tout ça c'est du passé, soupira Nikola.

-Tient au fait, j'étais sur le campus la semaine dernière... Le père de ton ex-femme n'étais pas là, donc j'ai demandé... Ils m'ont dit que sa femme est finalement décédée. Samedi dernier, il me semble.

En entendant ces paroles, l'homme aux cheveux de jais releva la tête. Il avait soudainement l'impression que ses oreilles sonnaient et que le monde autour de lui devenait flou.

-Tu t'es occupé d'elle avant que ton mariage ne dégénère, vous étiez proches, non? J'imagine que les traitements pour le cancer n'ont pas marchés. Elle à souffert longtemps.

Plus tard dans la journée, alors que Nikola était assis sur son lit et regardait pas la fenêtre, sans même faire attention à ce qu'il voyait, il ne réagit pas à l'arrivée d'Alois dans la pièce.

-Nikola... l'appela-t-il. Il y a un problème?

Il s'approcha de lui et posa doucement sa main sur la joue de son client, en tentant de capter son regard.

-Regarde moi. Qu'est-ce qui ne va pas?

L'homme aux cheveux de jais posa sa main sur celle du plus jeune et murmura:

-J'ai une faveur à te demander... Frappe moi. Tellement fort que je tomberais à genoux et te supplierais. Je te le dirais si c'est trop.

Pendant qu'il parlait, il laissa une unique larme couler sur sa joue. C'est alors qu'après quelques secondes de silence, Alois chassa quelques mèches de son front, puis glissa ses doigts sous le menton de l'autre et le força à le regarder.

-Nikola, dit-il. Serre les dents. Tu te blesseras si ta bouche est ouverte.

C'est alors qu'il leva son autre main, se préparant à le frapper violemment.