Chapitre 4

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Après avoir terminé avec Nikola et l'avoir détaché, Alois alla se laver les mains dans la luxueuse salle de bain de la suite. Puis il revint dans la chambre et s'approcha du lit où était allongé le brun. 

-Tu dors? lui demanda-t-il, tout en ébouriffant doucement ses cheveux sombres. 

Le thérapeute ne daigna pas ouvrir les yeux, et se contenta de pousser un petit gémissement en guise de réponse. 

-Très bien ... Repose toi, dit l'homme aux cheveux blancs. 

Puis il quitte l'hôtel, et s'éloigne dans les rues de Londres, animées par la nuit. 


Le lendemain matin, Nikola émergea de son profond sommeil en se frottant les yeux. Puis, on se souvient de l'endroit où il s'est arrêté, il s'est redressé et regardé autour de lui.

C'est déjà le matin? J'ai dormi combien de temps? se demande-t-il en attrapant son téléphone. 

7h30 ... Je me suis endormi juste une virgule ça et j'ai dormi jusqu'au matin ... observa-t-il en se levant. 

-Jusqu'au matin ..? répéta-t-il, étonné car cela faisait longtemps qu'il n'avait pas si bien dormi. 

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La semaine suivante, au soir, chez Nikola

-C'est seulement la deuxième fois et je suis déjà chez toi. Ne trouves-tu pas que cela va un peu vite? demanda Alois en jouant nonchalamment avec des cordages. 

-Je me sentirais mieux quand je me réveillais chez moi, plutôt que dans un hôtel, répondit le brun en évitant le regard de l'aromathérapiste. 

-Oh... Tu n'as pas besoin de t'expliquer. Ton confort est tout ce qui m'importe... Comment c'était la semaine dernière? 

Puis, voyant que son client le fuyait des yeux et rechignait à répondre, il s'approcha de lui et posa sa main sur sa joue pour attirer de nouveau son attention. 

-Regarde moi dans les yeux, ordonna-t-il d'une voix douce.

-Hum... Je me suis senti relaxé... C'était la première fois depuis longtemps que je dormais bien. Surtout, jusqu'au matin, dit Nikola en détournant les yeux. 

-Et? demanda malicieusement Alois, comme pour lui arracher les mots de la bouche, tout en attrapant la main du brun et en jouant avec. 

-C'était la première fois que quelqu'un me disait que me lèvres étaient belles.Je ne pouvait pas me sortir ça de l'esprit... 

-C'est tout..?

-Je me suis souvenu de tes doigts... Commet ils se sont frottés sur ma langue...

-Étais-ce plaisant? homme aux cheveux blancs à l'oreille du thérapeute. 

-Oui, avoua l'autre les joues brûlantes. 

-Bien, Nikola. Tu n'as pas à garder la face pour essayer de m'impressionner. Tu peux être honnête avec moi et tout me dire. Tu peux me dire tous tes désirs les plus étranges. Je ne te jugerais pas. Et je n'essayerais pas de comprendre ou d'interpréter. 

Puis Alois posa les yeux sur le torse finement musclé du brun, que son peignoir en soie laissa à découvert. Il l'effleura du bout des doigts, tandis qu'un léger sourire satisfait se dessina sur sa bouche.

-Je t'avais demandé de ne porter aucun vêtements, dit-il du bout des lèvres. 

 Il passa sa main sous le peignoir du thérapeute, et posa sa main sur sa jambe nue. 

-A ce que je vois, tu as fait comme je te l'avais demandé, approuva l'homme aux yeux pâles, avec un sourire. 

Puis il souleva Nikola sans la moindre difficulté, passa ses jambes autour de sa taille et le posa sur le comptoir de son salon.

-Deux idées viennent de me traverser l'esprit, lui dit-il d'une voix luxurieuse en remontant un peu plus sa main sur la jambe de son client. 

-Tu peux être attaché dans ce peignoir... ou je peux t'attacher totalement nu. Qu'est-ce que tu préférerais? 

-Fais ce que tu veux... 

Mais comme la réponse du thérapeute ne satisfaisait pas l'aromathérapiste, ce-dernier lui mordit allègrement l'oreille, puis posa doucement ses lèvres sur son cou. 

-Je... gémit Nikola. Je veux être attaché dans ce peignoir... Et je veux que tu le salisses... Je ne veux plus pouvoir me débattre du tout... C'est ce que je veux. 

-Si c'est que tu veux, répondit avec froideur Alois tout en lui empoignant les cheveux. 

Puis il le fit descendre du comptoir et lui plaqua violemment le torse contre celui-ci. Ensuite, il lui lia fermement les poignets.

-Une question supplémentaire, dit calmement l'homme aux cheveux blancs. est-ce que tu fais du sport? 

Il commença à retrousser ses manches. 

-Je te pose cette question parce que j'espère que tu n'es pas trop faible pour supporter ce qui va suivre... Essaie de tenir le plus possible... Je veux voir tes limites.




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