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Dimanche 25 Décembre

Madrid, Commissariat 

PDV-Lucie 

Minetta: Bon petite ! On a vue les caméras de surveillance et nous voyons effectivement des gens rentraient derrière la voiture

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Minetta: Bon petite ! On a vue les caméras de surveillance et nous voyons effectivement des gens rentraient derrière la voiture. Et derrière, on te vois toi ! *je fronce les sourcils* 

Lucie: Impossible, je suis dans la voiture !

Minetta: Et ça, c'est pas toi ? 

Il pose une photo, en noir et blanc, d'une fille de dos. Elle a l'air d'avoir un dégradé, tout comme moi.

Lucie: Ca peut être une dizaine voir plus de filles ça ! Vous avez pas le visage ? 

Minetta: Non.

Lucie: Et bien à cette heure là j'étais dans la voiture. *je croise les bras sur la table* 

Minetta: C'est tout ce que tu as à dire ? 

Lucie: Non, mais ça serait répétitif.

Minetta: Du genre ? 

Lucie: Je ne l'ai pas tué !

Minetta: Bon ! 

Lucie: Il est quelle heure ? 

Minetta: Pourquoi veux- tu savoir ça ?

Lucie: J'ai un peu faim ! J'ai pas eu de petit-déj, et il doit être presque midi donc l'heure de manger. Et j'ajoute à ça que j'ai pas eu le temps de finir mon dessert hier.

Minetta: Et bien écoute ! Aujourd'hui je ne devais pas bossé !

Lucie: Et bien libérer moi ! En plus je suis--- *un homme entre*

Homme: Monsieur, on a les Garcia qui nous confirme ce qu'elle dit

Minetta se tourne vers moi et me lance un regard noir. Je lui tend mes poignets en lui souriant.

Lucie: Vous êtes obligé maintenant, Mr Minetta ! 

Il soupire et sors ses clés pour me détacher. Je tourne un peu mes poignets en me levant.

Minetta: Hé Calmos ! Y'a personne qui est venu te chercher ! 

Lucie: C'est pas grave, j'vais aller dans--- *il m'attrape les poignets*

Minetta: Tu ne sors pas ! 

Lucie: Vous m'avez attachés depuis hier soir avec vos menottes, et là vous me tenez les poignets alors que j'ai mal. Et j'ai tout mes droits de sortir

Minetta: Tu n'es pas majeurs, donc tu restes.

???: Elle rentre avec nous.

Je tourne la tête vers la personne qui vient de parler, c'est Fabien. Je lui souris et me dégage de l'emprise du "shérif". 

Mi Padre Es Antoine GriezmannOù les histoires vivent. Découvrez maintenant