Mi Padre Es Antoine Griezmann

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Jeudi 21 Novembre

Barcelone, Maison des G&G

PDV-Antoine

12:21

Antoine: Esteban ! *il se tourne vers moi* Comment tu vas ? *il hausse les épaules* Elle est descendue ?

Esteban: Toujours pas 

Je soupire doucement et avance vers lui. Plus je m'approche, plus je remarque qu'il a les yeux rouges et gonflés. Ca fait maintenant quelques jours que Lucie est rentrée de l'hôpital, et qu'elle a perdu le bébé. Depuis, elle s'est enfermée dans la chambre et n'en sort plus. Je passe pourtant tous les jours après les entrainements la voir. 

Je sais qu'Esteban est obligé de lui donner à manger tel un prisonnier au trou, il pose une assiette devant la porte et le soir à 21h elle ouvre la porte pour qu'il puisse dormir, mais la plupart du temps elle veut qu'il aille sur le canapé parce qu'elle pleure et qu'elle veut qu'il dorme en "paix". 

On n'a pas voulu emmener les petits la voir, car déjà: elle ne veut pas, et si les petits la voient, ça pourrait les peiner. 'Fin surtout Mia quoi, Amaro est encore un petit. 

Antoine: J'vous ai apporté à manger *je lui désigne des sachets* 

Esteban: Merci. *il me sourit*

Antoine: Ouh, tu dors mal toi. 

Esteban: Ouai un peu. Mais bon, pas grave. 

Antoine: J'vais essayer d'aller lui parler tout à l'heure. T'es sorti toi depuis ? 

Esteban: Non, je reste. Au cas où elle veut me parler ou quoi. 

Antoine: Tu devrais. Retourner à Madrid, pour aller voir tes parents. 

Esteban: J'en sais trop rien... 

Antoine: J'reste avec Lucie, t'en fais pas. 

Esteban: Mais si--- 

Antoine: Si il se passe le moindre petit truc, j'te tiens au courant Ban'. 

Esteban: Mais j'voulais lui donner ça. 

Il ouvrit sa main, et je vis une bague. Une bague ? Vraiment ? Il est audacieux le petit. 

Antoine: Tu voulais la lui donner quand ? 

Esteban: Le jour de l'accident. *je soupire* J'ai le droit ? 

Antoine: *je fronce les sourcils* Comment ça ? 

Esteban: J'vais pas le faire maintenant, mais est-ce que je peux la demander en mariage ? 

Antoine: Bien sur que tu as le droit Ban', évidemment ! T'as même pas besoin de me demander ! 

Esteban: Mes parents m'ont élevé comme ça, je retiens juste. 

Antoine: Bah t'as mon accord. *je lui souris, lui également* 

Esteban: Merci. 

Antoine: J'vais lui parler. 

Esteban: D'accords. *je me lève, lui aussi* 

Antoine: Tu vas où ? 

Esteban: Prendre l'air. 

Antoine: Ne fais pas de c*nneries. 

Esteban: Promis

Je lui souris, alors qu'il passe une main sur son visage. Je le salue, et monte à l'étage pour retrouver ma fille. Elle est dans sa chambre, qui elle-même est fermée à triple tour. Je frappe alors trois coups, et elle me répondit très méchamment. Mais elle pensait que c'était son copain, elle ne savait pas que c'était moi.