Mi Padre Es Antoine Griezmann

B-3

Ce chapitre a lieu entre le chapitre 14 et le chapitre 15 du tome 3. 

Il illustre un jour, après qu'Antoine ait surpris Lucie qui s'apprêtait à sauter de sa fenêtre. 

Mercredi 8 Mars

Madrid, Maison des Griezmann 

PDV-Antoine 

07:32 

Antoine: Lucie. 

Je me lève de mon lit, précipitamment, et descends dans la cuisine. J'avais l'espoir de voir ma fille, souriante, qui mangeait et qui allait se préparer pour aller en cours. Mais non. Il y avait juste ma mère, et mon père. 

Antoine: Elle est pas venue ici ? 

Alain: Non, Antoine. 

Je fais demi-tour, pour remonter dans sa chambre et la trouver. Mais non. Je fronce donc les sourcils et cherche partout, même dans la salle de bain, et j'ai regardé par dessus la fenêtre. 

J'ai peur, j'ai eu peur. J'me sens vraiment mal, j'ai l'impression de ne pas avoir assez aimé et protéger ma fille. Elle allait mal, et j'ai pas été là quand elle allait pas bien. 

Je redescends donc, pour la chercher, mais ne la trouve pas. 

Antoine: P't'être qu'elle est sortie, hein ? Elle est juste allée prendre l'air, ou bien elle est allée chez Esteban. J'vais appelé Esteban. 

Isabelle: Antoine, elle est avec Théo. 

Antoine: T'en es sur ? Il est où lui ? 

Elle m'indique la salle de jeux, je m'y rends donc, et la vois effectivement avec Théo, dans la piscine à balles. Je soupire alors de soulagement, et approche vers eux. Je pince le nez à Théo, qui se lève précipitamment. 

Antoine: Doucement tu vas la réveiller ! 

Théo: Mais t'es malade toi enfaite ! 

Antoine: Pourquoi tu m'as pas dit que vous dormiez ici ? 

Théo: On a jouer, j'ai essayé de la divertir, c'était en pleins milieu de la nuit et on s'est endormie ! On dort pas ici de base. 

Antoine: T'as réussi à la faire sourire ? 

Théo: A peu près, pas tellement parce que c'est compliqué dans sa situation. 

Antoine: *je soupire*J'suis vraiment incapable d'y arriver moi... 

Théo: Mais nan, c'est normal que ce soit compliqué pour toi parce que vous êtes un peu en froid de bases, et puis elle m'a dit que c'était gênant pour elle. C'est normal, t'en fais pas Antoine. *il pose sa main sur mon épaule* T'as toujours été un bon gars, et tu l'es encore plus avec Lucie. T'étais juste...maladroit au début parce que y'avait Charlotte, et tu l'as toujours été maladroit. Mais t'as pas à te dire que t'es un mauvais père ou quoi, au contraire, même elle elle est heureuse d'avoir été adoptée par quelqu'un qui l'aime autant que toi. J'suis fort quand même pour les discours improvisés ! *on rit* 

Antoine: Des fois j'ai l'impression qu'on échange les rôles. Mais j'suis toujours ton grand frère et t'as pas intérêt à te sentir poussé des ailes ! 

Théo: Ouai, mais plus jamais tu me réveilles comme ça hein !

Antoine: J'vais la coucher. 

Je l'attrape par en dessous de ses bas, et la porte en la collant contre moi. Elle semblait bien dormir, et je ne voulais pas la réveiller. 

Je l'allonge ensuite dans son lit, mais elle gardait ses bras autour de mon cou en fronçant les sourcils.