coitus more ferarum

Chapitre Premier : LA RENCONTRE.

- Tu es sûre que ça ira ?
- Oui Maman. Je suis déjà une grande tu peux y aller.
- Je n'arrive pas à le croire mon bébé est déjà à l'université. Viens dans mes bras.
Papa entra alors avec les derniers carton qui allait meubler ce qui désormais était mon « chez moi » :
- Mais chérie tu vas vraiment faire ça avec chaque enfant qui ira à l'université ?
- C'est dans mes gènes de mère ! Rétorqua-t-elle. Se tournant vers moi, Ma puce tu es sure que tu ne veux pas fréquenter à la maison ?
- Et faire deux heures de route tous les matins et les soirs ? Maman !
- Ok si tu insistes. Promets-moi de rester sage ma puce. Cette ville est réputée pour son vice. Dit-elle abattue.
- Maman ! Badstrip est aussi réputée pour sa prestigieuse université. Ça ira.
- Chérie il est temps pour nous d'y aller. Laissons là se balader et découvrir le campus. La rentrée c'est demain. Elle doit s'acclimater.
Les deux me prirent dans une étreinte interminable et s'en allèrent.
Ce soir là devait avoir lieu une réunion avec les résidents du campus. Je reçus un message de Nicki ma meilleure amie et voisine depuis la maternelle. Elle me demandait le numéro de ma chambre pour venir me chercher pour qu'on aille faire un repérage avant la réunion. Quelques minutes plus tard elle était déjà là :
- Dee, ouvre c'est moi !
- C'est ouvert.
- Mais c'est pas juste ta chambre a l'air plus grande que la mienne. Dit-elle en entrant.
- N'importe quoi ! Tu exagères comme d'habitude. Bref t'as déjà commencé le repérage ?
- Ouais bien sûr. J'ai rencontré un mec hyper mignon....
- Nicki ! Je te parle des espaces sur le campus.
- Ah qui s'en soucie ? Me lança-t-elle agacée.
- Je ne sais pas peut-être les étudiants... Bref allons y alors.
- Attend... Je ne vais nulle part avec toi dans cette tenue.
Je portais une robe simple :
- Je suis censée être chez moi. Donc je porte une robe que je pourrais porter chez moi ! Où est le problème ?
- Le problème c'est que c'est la première soirée avec tous les étudiants. On doit pas être en nunuches.
- C'est juste une réunion de résidents avec le président. Je pense qu'il s'agit plus d'une rencontre professionnelle.
- Deeee...
- Gagne comme d'habitude.
Je me changeais et on sortît. A peine sortie du bâtiment, deux garçons nous approchèrent :
- Nicki ! Et toi tu dois être Dee.
- Euh.... j'étais perdue.
- C'est de lui que je te parlais. Simon.
Elle m'avait dit qu'elle avait rencontré quelqu'un, pas qu'il nous attendait devant le bâtiment. Je la tirai vers l'intérieur du bâtiment :
- À quoi tu joues Nick ?
- Je nous intègre !
- Qu'est-ce que tu sais de ces garçons ?
- Ils sont dans notre classe. C'est tout ce dont on a besoin de savoir pour l'instant.
- Je reste sceptique.
Nous ressortions alors. Je n'avais pas vraiment prêté attention à l'ami de Simon. Il était pas trop soigné ou extraordinairement mignon mais il dégageait quelque chose. Il avait une présence. Je l'observais méticuleusement lorsque nos regards se croisèrent. Je n'avais même pas remarqué que lui aussi m'observait. Je détournai alors timidement mon regard quand Simon prît la parole :
- Je n'ai pas eu le temps de vous présenter. Lui c'est mon ami Javier. Javier voici Nicki dont je te parlais et elle c'est son amie Dee si je ne me trompe pas.
- Oui c'est bien ça. Répondis-je.
Il ne parlait toujours pas mais maintenait sur moi un regard charmeur. Un silence malaisant s'installait quand Nicki prit la parole :
- Okay Simon tu devais me montrer le reste du campus. Je ne veux pas recommencer à zéro. Du coup Javier tu peux commencer au tout début avec Dee. Après on se retrouve à salle commune pour la réunion.
- Sans problème.
Je pouvais enfin mettre une vois sur le personnage. Il avait un accent latino peu prononcé et une voix grave. Je trouvais cela attirant. Il me fit visiter pendant environ un quart d'heure et à un moment on se posa sur un banc assez reculé. Personne ne passait par là :
- Je sens que ça sera mon endroit préféré ici. Disais-je.
- J'imagine. C'est assez discret. Un peu comme toi.
- Si tu le dis. Comment ça se fait que vous connaissiez autant le campus ?
- Simon s'est installé il y a deux jours donc on a bien eu le temps de visiter.
- Simon ? Et toi ? Tu n'as pas de chambre ?
- Je suis de la ville donc mes parents ont préféré que je reste à la maison.
- Ah je vois. Tu me feras visiter aussi la ville alors.
- Okay.
Il se faisait tard et nous n'avions pas vu le temps passer. Nicki me fit un message pour me demander de les retrouver devant à salle commune. Javier m'accompagna sur le chemin et me fit comprendre qu'il rentrait parce que la réunion n'était que pour les résidents. Je m'apprêtais à lui tendre la main quand il me prit en étreinte pour me faire la bise. Bien qu'étonnée par son toupet, j'avais ressenti un plaisir malsain face à ses mains qui pendant ces quelques secondes s'étaient avérées plus que baladeuses. J'étais encore entrain de réaliser ce qui venait de se passer quand Nicki et Simon arrivèrent :
- Où est Javier ? Dit Nicki, me faisant sursauter.
- Il est rentré.
- Mais pourquoi ?
- Il n'est pas résident il vit chez ses parents. Répondît Simon.
- Ah je vois. Alors on entre ou bien.
J'avais tellement été troublée par l'attitude de Javier que je n'avais pas remarqué que la salle était bien trop animée pour une réunion. En effet, c'était plutôt une soirée de bienvenue pour les nouveaux résidents avec alcools et tout ce qui va avec. Nicki avait certes envie de s'intégrer mais c'était une fille rangée comme moi jusque là et elle convenait avec moi que ce n'était pas notre monde, la débauche. Simon eut quand même l'amabilité de nous raccompagner avant de rejoindre la « réunion ».
Le lendemain était le jour de la rentrée proprement dite. Nicki et moi nous étions empressées d'aller en salle très tôt pour scruter tous nous futurs camarades. Il y avait de très belles filles et quelques nunuches mais les garçons étaient à mon goût assez décevants. Qu'est-ce que j'en allais faire de toute façon ? Notre professeur principal était entrain de parler lorsque Javier et Simon arrivèrent, captivant l'attention de toute la classe. Mais j'avais l'impression que les filles — comme moi d'ailleurs — étaient beaucoup plus tournées vers celui qui les accompagnaient. Un garçon soigné, sur de lui, et surtout très mignon. Il avait un style vestimentaire décalé et raffiné, se distinguant des autres garçons qui pour la plupart en jean et t-shirt. Les lunettes aviateur qu'il portaient lui donnaient un air de geek, ça me plaisait bien. Étrangement, Javier m'avait complètement ignorée mais avait pourtant pris la peine de saluer quelques filles que je supposais être des amies du lycée. Simon, lui, nous avait tout de même fait un signe de salutation.
Le professeur mis assez tôt fin au cours ce jour-là. Nicki et moi étions restées en salle alors que celle-ci se vidait. La bande de Javier qui était elle aussi restée s'approchait alors de nous.
- Vous voulez aller manger quelque chose ? Nous demanda Simon.
- Ouais. On va à la cafète ? S'empressa Nicki de répondre.
- Non la bouffe y est nulle. Il y a plein de bons restaurants dans le centre-ville.
- J'imagine on est à Badstrip. Mais ça doit pas être donné comparé à la cafète.
- On ne compte pas quand on est avec David Shields... Ah j'en oubliais les bonnes manières. Dave voici Nicki et Dee. Nicki, Dee je vous présente probablement le seul milliardaire de notre promotion David Shields où tout simplement Dave.
- Tu en fais toujours trop Simon. Enchanté mesdemoiselles. Ne l'écoutez pas.
Il parlait assez timidement pour son allure et son style. Tout le personnage me plaisait assez. En gros c'était le garçon parfait. Le déjeuner en ville allait me le confirmer. J'apprenais qu'il était le fils d'un magnat du pétrole, un milliardaire et homme politique de la ville. Simon n'avait pas menti. Il était aussi apparemment très intelligent donc son air de geek ne trompait pas. En clair il avait tout ce dont une fille peut rêver. Après le restaurant j'allais rentrer avec Nicki sur le campus quand soudain Javier me prit à part :
- Alors comme ça Madame m'ignore.
- Moi ? C'est toi qui a passé ton temps à faire comme si je n'existais pas.
- Ouais c'était pour le campus. Je préfère pas trop.
- Je te fais honte alors.
- Non mais dans cette université je sais comment ça fonctionne. Je veux pas que tout le monde le sache quand une fille me plaît.
- Donc comme ça je te plais ?
Il m'avait fait sourire. J'étais partagée. Il ne me plaisait pas réellement. Surtout comparé à son ami. Il me proposa de me faire visiter la ville comme il l'avait promis. J'acceptai un peu dubitative. Le reste de la semaine étonnamment je tombais de plus en plus sous son charme. Je commençais à lui trouver des qualités et très vite on s'était embrassé. En moins d'une semaine j'étais en couple. Moi qui de ma vie n'avait jamais eu de petit ami.
La semaine d'après les clans s'étaient déjà formés. Nicki et moi étions pour ainsi dire des électrons libres. Le mercredi, la bande des jolies filles nous approcha pour nous inviter à une soirée pyjama chez l'une, Cassie le soir même. Nicki en était toute excitée mais moi ça me laissait indifférente. On s'y rendit finalement. L'ambiance était bonne. On parlait de tout et de rien puis vint le sujet sensible. Le sexe. Elle parlait de leurs prouesses et j'étais bouche bée. Cassie l'avait remarqué et elle m'interrogea :
- Et toi Dee ?
- Euh... Moi quoi ?
- Parle nous de tes expériences sexuelles.
- Elle ? Laissez moi rire elle est encore vierge et compte bien le rester. Répondît Nicki en riant aux éclats.
- Mais elle doit avoir au moins essayé de se faire plaisir.
- Plaisir ? Comment ça ? Disais-je étonnée.
- Bah avec un sextoy ou alors tes doigts. Tu ne t'es jamais masturbée ?
- Les filles le font aussi ?
J'étais très surprise et il s'agissait là d'un univers qui m'était inconnu. Cassie se leva et alla à son placard chercher quelque chose :
- Tiens. Ça s'appelle un vibro. Ça te sera d'une grande utilité.
- Mais ça à la forme d'un....
- C'est le but recherché. Le mode d'emploi tu le trouveras sur n'importe quel site pornographique.
Une de ses amies, Jessica avait remarqué mon mal aise :
- Cassie tout le monde n'est pas nympho comme toi.
- C'est quoi une nympho ? Demandais je innocemment.
- Alors toi t'es grave. C'est une fille qui peut pas se passer du sexe. Cassie par exemple le fait au moins de fois par semaine. Bref garde quand même le vibro. Mais fait attention vu que t'es encore vierge.
Tous les autres sujets abordés lors de la soirée furent en rapport avec cela. J'étais sceptique. Je l'avais gardé très enfoui dans mon placard. Je ne comptais pas l'utiliser.
Le lendemain j'avais rendez-vous avec Javier dans ma chambre. Il arriva et on se mis à causer un peu. Très vite on commençait à s'embrasser. Il m'embrassait en serrant mon cou ce qui m'excitait assez. Ses mains descendirent et en quelques secondes ma poitrine était à nue. Je n'en étais même pas effrayée. Je me laissais faire tellement le plaisir et la tentation m'habitait. Il envoyait une main à l'intérieur de ma culotte et se mis à me stimuler. Je continuais passivement à le laisser mener la danse. Lorsque je fus assez mouillée il prit un peu de salive qu'il mis sur le bout de son sexe. Il me pénétra. Pas de sang. Pas de douleur. Juste une petite résistance, résistance à laquelle il vint rapidement à bout. En quelques 5 minutes j'avais sur moi un corps inerte, exténué. J'avais ressenti du plaisir mais j'en voulais plus. Je ne sais pas comment mais je savais que l'orgasme devait être un cran au-dessus de ça.
Après l'acte, Javier me demanda si je prenais la pilule. Je répondis que non et il alla en acheter. Il n'avait même pas remarqué que j'étais vierge. Il revint avec les pilules et puis s'en non sans se montrer attentionné. Certes. Mais j'en voulais plus. Il avait laissé en moi un désir ardent. Une bûchette incandescente qui ne demandait qu'à s'embraser. C'est plus fort que moi.
Je me dirigeai alors vers le placard et sortis le vibro. Je l'essayais mais toujours rien. Je pensai alors au « mode d'emploi » dont Cassie parlait. Je fonçai vers l'ordinateur pour me rediriger vers le premier site érotique que la recherche me proposerait. J'allais de vidéo en vidéo, de catégories en catégories mais toujours rien. Je ne pouvais pas abandonner car mon envie de vais être satisfaite. C'est alors que je tombai sur une vidéo où les acteurs faisaient l'amour de façon bestiale, et c'est alors que je découvris la position de la levrette. J'essayai le vibro dans cette position la et soudain, l'extase. Je ressentais enfin le réel orgasme. Je ne m'en lassais pas. Je répétai l'action encore et encore. J'étais insatiable. Je venais là de faire la rencontre avec ma vraie nature : J'étais une Nymphomane.