Chapitre 5

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Chaque jour, vous passiez votre journée avec Dio. Chaque jour, votre confiance en lui s'intensifiait. Chaque jour, Dio vous apprenait à lire et vous aimiez cela. Vous ne saviez pas pourquoi mais, pour vous, Dio se rapprochait de plus en plus d'une figure paternelle. Vous aviez l'impression qu'il s'occupait de vous comme si vous étiez sa propre fille. Mais, ces derniers jours, Dio devenait de plus en plus occupé. Des fois, il ne pouvait pas assurer vos cours de lecture et cela vous rendait assez triste.

Aujourd'hui, vous aviez décidé qu'il en serait autrement ! Vous aviez décidé qu'aujourd'hui, vous alliez avoir toute son attention et vous étiez bien déterminée à ce que cela de devienne réalité.

Alors qu'il travaillait dans son bureau, vous vous faufiliez discrètement dans la pièce. Vous aviez dans les mains un plateau avec des couverts en argent ainsi qu'un plat que vous aviez cuisiné vous-même. Dio, quant à lui, était en train d'écrire quelque chose dans un carnet. Vous vous êtes dirigée silencieusement vers son bureau et avez crié en souriant :

-"Dioooo!!! Je t'ai cuisiné ton repas préféré !!!!"

Dio fronça légèrement les sourcils toujours concentré sur son travail.

-"Merci, (T/n), dit-il clairement ennuyé, pose-le sur mon bureau et laisses-moi, s'il te plaît."

Le laisser tranquille ? Ce n'était pas dans vos plans. Après avoir déposer son plateau sur son bureau, vous vous approchiez de lui derrière le bureau en lui montrant un livre. Vous lui avez demandé :

-" Dio, lis-moi une histoire, s'il te plaît ! "

L'homme devenait de plus en plus agacé.

-"(T/n), je suis occupé, vas demander à quelqu'un d'autre." répondit-il en retour avec un regard sévère.

Vous commenciez à faire la moue.

-"Steuplé ! Steuplé !! Steuplééééé !!!" avez-vous insisté.

Soudain, vous touchiez avec votre dos un vase qui était placé derrière vous. Il tourna de plus en plus sur lui-même et menaça de tomber. Réalisant cela, vous avez essayé de le stabiliser, mais là... C'était le drame !

Un grand bruit fracassant se fit entendre. Le vase s'était brisé. Vous sentiez peu à peu votre stress monter. Vous pouviez sentir derrière vous que la colère de Dio allait éclater. Et c'est ce qui arriva. Il se leva brusquement de son siège et hurla avec colère :

-"JE T'AI DÉJÀ DIT PLUSIEURS FOIS DE ME LAISSER TRANQUILLE, (T/N), ET VOILÀ LE RÉSULTAT !!!! TU SAIS BIEN QUE JE SUIS TRÈS OCCUPÉ CES TEMPS-CI ET JE N'AI PAS BESOIN D'UNE GAMINE AUSSI AGAÇANTE ET MALADROITE QUE TOI POUR ME RENDRE LA TÂCHE PLUS DIFFICILE !!!! "

En criant, il avait fait renverser le plat que vous lui aviez préparé. Tout était éparpillé sur le sol. Vos larmes ont commencé à couler. Les paroles de Dio et le fait qu'il avez fait renverser son repas vous ont poignardé le cœur. Vous finissiez en sanglots. Soudain, quelqu'un ouvrit la porte. Il s'agissait de Terrence.

-"Maître Dio ! J'ai entendu du bruit dans votre chambre, vous allez bien ?" s'inquiéta-t-il.

Il se calma quand il voit que ce n'était que vous et Dio.

-"Je vais bien, D'Arby, répondit-il avec agacement à cause des événements précédents, ramènes (T/n) dans sa chambre, et qu'elle ne me dérange plus pendant le reste de la journée, continua-t-il.

Il jeta un coup d'œil sur les aliments écrasés sur le sol.

-"Et nettoie-moi ça aussi ." ajouta-t-il.

-"Bien, maître, acquiesça Terrence, au fait, mon seigneur, Enrico Pucci est arrivé."

Dio acquiesça. Terrence vous approcha et vous amena jusqu'à la porte. Vous avez jeté un dernier regard à Dio et êtes sortie. Vous vouliez vous excuser auprès de lui. Lui demander pardon pour lui avoir causé tant de bêtises.

Terrence vous ramena enfin dans votre chambre. Votre visage était toujours assombri par la culpabilité et
Terrence, lui, dût partir pour nettoyer le carrelage du bureau de son maître et donc ne pouvait rester avec vous pour jouer.

Vous vous avanciez lentement vers vos jouets. Tu te souviens que c'était Dio qui vous les avait donné. Vous jouiez avec, enfin, jouiez-vous vraiment ? Votre corps, oui, mais pour ce qu'il en était de votre esprit... Les images de la scène précédente défilaient indéfiniment dans votre tête . Et cela continuait pendant des heures et des heures.

Il commençait à se faire tard et vous décidiez donc de vous coucher. Vous éteignez votre lampe de chevet et fermiez les yeux. La nuit vous berça ainsi, lentement, doucement jusqu'au sommeil.

Tu n'es plus seule Où les histoires vivent. Découvrez maintenant