Plus qu'une morsure. []END[]

01.

Un coup d'œil jeté à la fenêtre de mon appartement situé au centre de Sydney, je soupire d'ennuis face à l'agitation extérieur.

Cela fait trois ans que j'ai quitté l'Angleterre, trois ans que je n'ai plus donné aucun signe de vie. Seule Molly sait pour mon voyage et malgré ses lettres parfois salées, elle me manque cruellement. Tous comme Ronald et Hermione qui se sont d'ailleurs mariés.

Ma vie en Angleterre me manque, même Neville et sa timidité légendaire me manque ! J'ai été très surpris mais heureux de savoir qu'il avait fini par déclarer sa flamme à Luna, ils ont maintenant deux petits garçons en bonne santé. Ils comptent prochainement se marier et via Molly je suis invité.

Balayant du regard la pièce totalement vide, j’inspire profondément avant de me diriger vers la sortie. Bagage dans les poches, je quitte l'appartement qui m'a abrité pendant un certain temps. Le vieux moldu à qui appartient l'appartement se tient bossu, me jugeant du regard, pestant.

— Êtes-vous vraiment sûr que vouloir partir monsieur Potter ?
— Certain Carl. Merci pour votre patience.

En lui rendant les clefs, je lui souhaite une bonne journée et d'un hochement de tête il entre dans sa propre maison.

Un homme bien étrange.

Soupirant, je pars à la recherche d'un endroit à l'abri des regards et transplane. Le tiraillement au niveau de mon ventre me donne la nausée, si bien que lorsque j'ai atterris sur mes pieds, il m'a fallu un certain temps pour m'en remettre.

Le champ de blé tout autour de moi me fit sourire. C'était là que j'ai atterris la première fois que je suis arrivé en Australie. À mes pieds, un potroloin s'y trouve. Une boîte en carton. En le saisissant, je ressens les effets du potoloin mais cette fois je n'ai pas eu beaucoup de chance. Mes fesses meurtrie par la violence du choc me fait râler. Je n'aime définitivement pas transplaner et utiliser les portoloin.

Je suis à Londres. Les pavés d'une ruelle moldue me conduis dans une grande rue. Il ne m'a pas fallu plus d'une dizaine de minutes pour arriver devant le chaudron baveur. À l'intérieur, je salue Tom qui me regarde comme-ci j'avais une deuxième tête.

— Pourrais-je avoir une chambre pour environs trois jours ?
— Bien entendu, monsieur Potter, murmura l'aubergiste.

Je paye donc la chambre mais je me m'y attarde pas. La clef en poche, je décide de faire un tour au chemin de traverse en fredonnant une musique Russe.

Guider par mon instinct, je me retrouve devant la boutique de Fred et George. En souriant je pousse la porte grinçante alors qu'un tintement alerte le personnel. Une tête rousse fait son apparition, lorsque Fred me voit, il saute littéralement dans mes bras.

— Harry bordel, s'exclame-t-il en enfuyant son visage dans mon cou. 
— Salut Fred. Comment vas-tu ?
— Mieux maintenant que tu es là, dit-il en souriant tout en embrassant mon cou.

Visiblement nerveux, un long frisson parcours mon dos. Ce n'est que Fred, calme toi Harry, calme. Inspirant profondément l'odeur de Fred, je prends la parole.

— Je suis heureux de te revoir.
— Harry ?!  
— George.

Les jumeaux réquisitionnent mon corps en le couvant de câlins et de bisous sur le front. On dirait Molly sérieusement, dis-je à moi-même.

— Maman va être tellement heureuse de te voir, annonce George en souriant. 
— D'ailleurs nous y allons, on ne peut pas te garder que pour nous, dit finalement Fred avant de transplaner sans attendre ma réponse.

Une fois devant le terrier, nous entrons tous les trois en souriant. Ils m'ont manqué. Alors que j'entre en dernier, refermant la porte derrière moi, un cri strident me fait sursauté. Je me tourne vers le bruit et Molly se jette sur moi en pleurant.

— Mon bébé tu m'as tellement manqué !
— Toi aussi Molly, j'avais hâte de rentrer.
— Viens t'asseoir, tu dois mourir de faim.

Je souris poliment et me dirige vers la grande table remplie de nourriture. Ginny s'approche de moi et me prend dans ces bras. Je fronce les sourcils, trouvant son comportement étrange. Elle m'avais trompé durant la bataille à Poudlard avec un Serdaigle et elle croyait que j'avais oublié ? Je décolle son corps de moi et salue le reste de la fratrie. Je m'assois entre les jumeaux et mange joyeusement avec ma deuxième famille, oui ils m'ont manqué.

Cela fais une semaine que je suis là et j'ai déjà été rendre visite à Mione et Ron. J'ai passé une excellente soirée en leurs compagnies et je compte bien remettre ça. Je n'ai pas encore été voir Neville, car il était occupé avec le boulot. Je me rends compte petit à petit que mes meilleurs amis ont continué leur vie. S'installant dans une belle maison et avoir des enfants c'est un joli projet de vie, j'espère un jour pouvoir suivre moi aussi, cette vie paisible avec la personne que j'aime.

Dans mes songes, je déambule dans les couloirs de Poudlard. Il fallait que j'y retourne pour prévenir que je n'étais pas mort. Minerva devrait être heureuse de me voir, enfin j'espère. C'est elle la directrice de Poudlard. Depuis la mort de Dumbledore il a fallu quelqu'un pour gérer l'école et elle était totalement apte à le faire.
Quoi que dans son souvenir, Snape se trouvait à être également qualifié pour cette tâche.

Une fois devant les statues, ils m'accordent l'entrée, formant le passage devant moi. Intrigué, j'y entre et monte les escaliers torsadés, une fois devant la porte étrangement noire, je toque et entre. La décoration était totalement luxueuse et lumineuse, la pièce est spacieuse et parfaitement rangée. Minerva n'avait pas changé la décoration de la pièce quand j'étais partis il y a trois ans. On va dire que cela fait un moment que je ne suis plus revenus, mais cette déco m'étonne venant d'elle. Alors que j'avance lentement en dans la pièce je découvre Lucius Malefoy assis derrière le bureau directorial. Je déglutis en voyant les longs cheveux blonds de Malefoy retombé sur ces joues, il était visiblement trop occupé pour entendre mon entrée dans le bureau. Le père de mon ennemi relève finalement la tête vers moi, arrêtant sa lecture, il paraît choqué de me voir.

— Potter.. dit-il la voix tremblante.
— Malefoy, McGonagall n'est pas ici ?
— Elle a rencontré quelqu'un et a finalement renoncé à devenir directrice de Poudlard. C'était il y a deux ans et demi. Je suis devenu le remplaçant du directeur grâce à Snape, dit-il en fronçant les sourcils. Je vous croyais mort Potter, d'ailleurs tout le monde le croyait.
— J'ai eu besoin de changer d'air. Le poids de la guerre as eut raison de moi et j'ai finalement trouvé refuge loin d'ici.  
— Personne ne peut vous le reprochez, cependant Potter, c'était une décision délicate. Vous n'auriez jamais dû partir d'ici.

La presque accusation me fait froncé les sourcils. C'était quoi ça ? Il se prenait pour qui cette tête blonde pour lui dire ce qu'il pouvait faire ou non ? Malgré tout, j'essaye de me calmer afin de savoir pourquoi.

— Comment ça ? murmura-t-il avec éloquence.
— Snape est dans une impasse, il s'est fait transformer en vampire il y a deux mois. Il ne se nourrit que de sang animal cependant cela ne lui suffit plus.
— Snape est un vampire ?! Pourquoi ne pas me l'avoir dit bon sang ?!
— Je n'aurais jamais pensé que cette information était importante pour vous. Cependant il n'aurait jamais voulu que cette information s'ébruite et que vous le sachiez.
— Bien sûr que c'était important, grogna-t-il, où est-il ?
— À l'impasse du Tisseur, cependant je ne pense pas que ce soit-

Je n'eus que faire de ces préventions. Je me suis précipiter vers la sortie, prenant soin de claquer la porte. Lorsque j'arrive aux limites des protections du château, je transplane dans la rue de mon ancien professeur. Soudainement, une question me vient en tête. Pourquoi je fais ça bordel ?

◇◇

Premier chapitre !

1150 mots 5 novembre.
1325 mots 1 novembre.